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EAN : 9791040110910
160 pages
Editions de la Martinière (20/05/2022)
4.33/5   70 notes
Résumé :
Plus que jamais, nous ressentons le besoin de nous recentrer sur l’essentiel : l’air qui nous fait vivre, les arbres qui nous protègent, la mer qui nous enseigne l’immensité et la contemplation.

Ce livre est le second ouvrage d’une collection qui nous réapprend à écouter les leçons de sagesse prodiguées par la nature. Après le succès international de Petite philosophie des oiseaux, quoi de mieux que d’arrêter à nouveau le tempo infernal de nos vies et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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La philosophie de la mer ou comment la mer, l'océan, leurs vagues, leurs poissons et mammifères, leurs dangers et leurs apaisements peuvent induire une réflexion philosophique très riche, une succession de parallèles entre des faits maritimes et nos quotidiens, nos personnalités, nos vies.

Une bonne vingtaine de courts chapitres nous proposent aussi bien des découvertes à propos des marées, des sirènes, des phares, du sel, chacun donnant une comparaison avec nos préoccupations de terriens qui peuvent s'y connecter.

Alors, même si Laurence Devillairs enfonce par fois des portes ouvertes, ses suggestions de réflexion philosophique m'ont dans l'ensemble beaucoup plu. Avec en particulier la mer des Sargasses, les couleurs de l'eau, les îles, les marées, les plages et, bien sûr trois incontournables lorsque l'on parle de mer à savoir Robinson, Moby Dick et le Titanic.

Laurence Devillairs est peut-être un peu trop affirmative lorsqu'elle aborde certains sujets, par exemple les vacances en général et en bord de mer plus précisément. Il est vrai que l'alignement des corps sur les plages avec le souci primordial d'atteindre la pigmentation optimale n'est pas une séduisante finalité. Néanmoins, ayant la chance de vivre au bord de la grande bleue, même lorsque j'emporte un livre, surtout en hiver, mes yeux quittent fréquemment les lignes pour admirer celles de la mer, ses mouvements, ses oiseaux, ses écumes et écouter ce bruit tellement changeant suivant les conditions, confondre ciel et mer, voir progresser un bateau et ne penser à rien d'autre.

Les leçons que l'on peut tirer du comportement des requins, des baleines, de la natation sont riches d'enseignements, sommes-nous donc tous des Achab ou des Robinson selon nos priorités de terriens? le débat reste ouvert et le livre de Laurence Devillairs, au travers des principes qu'elle énonce laisse aller la réflexion du lecteur à sa convenance, emporté ou non par le ressac, le vent et toutes les merveilles de la mer.
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Mon côté loup de mer n'a pu résister à la Petite philosophie de la mer.
Considérer l'homme à travers le prisme de la mer, lui apprendre la sérénité qu'elle nous apporte. Quoi de plus normal, c'est le berceau de la vie.
Sommes-nous cette mer imprévisible ou cet océan qui annonce la couleur?
« Les tempêtes en mer, surtout en Méditerranée, sont les plus affolantes : on se croyait à l'abri contemplant des eaux enjôleuses, on se retrouve face à une furie, comme assoiffée de vengeance. »
On y traite de nombreux thèmes :
Les pirates : ce n'est plus Barbe-Rousse mais attention ils sont toujours là.
« Qui n'a pas été un jour l'otage de pirates en civil, petits chefs certains de leurs prétendus droits ou collègues gentiments malveillants, consciencieusement dénigrants ? »
Le changement car elle n'est jamais la même :
«Elle encourage à apprivoiser nos peurs pour prendre le large et savourer le sel d'une vie. »
Mer ou océan donnent des leçons pour nous ancrer au lieu d'être ballottés par la vie et ses turpides.
Laurence Devillairs nous offre un texte clair et abordable, un tour d'horizon assez complet à l'aide de chapitres cours. Un parfum d'aventure s'en dégage, une envie de grand large et d'embruns. Et m'a décidée à lire Moby Dick par son approche du roman.
Que demander de plus à une lecture qu'apprendre, apprécier et découvrir, c'est ce que contient cet essai.
Merci aux éditions De La Martinière pour leur confiance.
#Petitephilosophiedelamer NetGalleyFrance
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Quel est le point commun entre Moby-dick, Robinson Crusoé, le Titanic ou encore les Sargasses? Vous l'aurez rapidement deviné, c'est celui de la mer!

Dans cet essai, Laurence Devillairs nous offre sous forme de plusieurs chapitres assez courts des reflexions et des leçons de vie en lien avec la mer. En lisant ces textes, j'ai eu une sensation de lâcher-prise et je me suis totalement immergée dans cette lecture. Il ne manquait que les embruns pour vraiment se retrouver face à la mer.

Je tiens à remercier les Éditions De La Martinière, Laurence Devillairs et Netgalley pour la lecture de cet ouvrage. Étant sensible aux problématiques de l'eau et de la biodiversité j'ai trouvé cet ouvrage très intéressant. N'ayant pas lu "Petite philosophie des oiseaux", je ne tarderai pas à me le procurer pour continuer cette expérience...
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"Face à la mer, j'aurais dû grandir..."
La mer, moi, elle m'impressionne. Elle me parait infinie. Devant elle, face à son étendue, je me sens toute petite. La mer, elle me donne comme leçon première de rester humble.

Dans ce livre que je qualifierais d'essai, Laurence Devillairs écrit ce que la mer et les éléments qui s'y rattachent peuvent apporter en conseils, en leçons de vie à tout un chacun. Il y a une vingtaine de textes de quelques pages chacun, qui peuvent être lus indépendamment les uns des autres.

Le titre m'a d'abord mise face à un dilemme : autant le mot "mer" m'a attirée vers ce livre, autant le mot "philosophie" m'en a éloignée. J'ai un penchant certain pour tout ce qui touche à la nature. Mais n'habitant pas à proximité de la mer, mon intérêt se porte surtout sur les forêts et les plantes. Alors quand j'ai reçu un mail de Babelio proposant une rencontre autour de ce livre, je me suis dit que ce serait l'occasion pour moi de découvrir davantage l'univers de la mer. Et je n'en sors pas déçue, bien au contraire. Il y a donc ce mot, "philosophie", qui au départ m'a rebutée. Peut-être parce que...ou alors c'est que... Bon, en tout cas, les 8h de philo que j'ai eues par semaine en Terminale ne m'ont pas laissé un souvenir heureux. Mais heureusement, je n'ai pas du tout retrouvé dans les pages de ce livre l'aversion éprouvée jadis. Ici, l'auteure mêle pensées philosophiques et expériences vécues, et c'est un plaisir pour l'esprit.
J'ai d'ailleurs eu le privilège de rencontrer l'auteure le 30 mai dans les locaux de Babelio. Son approche de la philosophie, qu'elle explique à juste titre comme l'art de chercher à comprendre les choses, m'a réconciliée avec cette discipline. Au passage, sa verve et son engouement ont rendu la rencontre vraiment enrichissante et passionnante. Merci à Babelio et aux Editions de la Martinière pour ce moment.

Un exemple de leçon ? J'aime bien celui de la baleine blanche. Dans ce texte, l'auteure fait référence à Moby Dick et au capitaine Achab qui poursuit la baleine avec désir de vengeance. Une réflexion bienvenue sur la colère et ce qu'on doit en faire nous est proposée ensuite.
La philosophie du requin est aussi intéressante. On y découvre les caractéristiques du requin, ses déplacements, son mode de fonctionnement. Et alors, vivre en requin, cette expression qui dans nos esprits a une connotation négative, prend un tout autre sens... Je vous laisse découvrir lequel :-)

Bref, j'encourage tout le monde à découvrir ce livre, et la nouvelle collection de la maison d'édition dont le but est de tirer des leçons d'un aspect de la nature.


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Le titre a le mérite de la franchise : il s'agit bien d'une «  petite » philosophie
Le livre n'est pas long et facile à lire
J'aurai forcément un avis très subjectif. J'ai toujours vécu au bord de la mer ( ou plutôt de l'océan ) dont la moitié sur une île
La tempête , la marée , le monde sur l'eau et sous l'eau , je connais
La diversité des sentiments et sensations qu'on peut ressentir aussi
Apaisante ou tourmentée, idyllique ou hostile, la mer est tout cela à la fois
Renaud l'avait résumé en une phrase: «  c'est pas l ‘homme qui prend la mer , c'est la mer qui prend l'homme »
Tout est dit. Quand on a intégré cette notion au plus profond de soi , la mer ou l'océan, réputé plus rude , devient source de sagesse et de réconfort
C'est un moyen , pour certains de connaître leurs limites, sans filtre , sans tricherie. .Le marin pêcheur, le navigateur au long cours , le plongeur , l'apnéiste, le chasseur sous marin , le sous marinier , tous connaissent les risques mais aussi la vertu apaisante du milieu aquatique
Ce livre ne m'aura pas apporté grand chose car c'est mon univers quotidien même au niveau des références littéraires ou mythologiques , par ailleurs fort intéressantes
Je sais, par contre , qu'il a bien plu à des gens qui n'avaient qu'une vision extérieure et classique du milieu marin
Par expérience, je sais que c'est un univers qui peut aussi bien générer des phobies que du bien-être
Je suis très curieux de voir les réactions à la lecture de ce livre sympathique
A conseiller donc aux «  profanes » mais inutile si vous baignez dans l'univers maritime depuis votre prime enfance
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Citations et extraits (93) Voir plus Ajouter une citation
La mer n'est pas un paysage. C'est une apparition.
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Il est faux de dire que "ce qui ne tue pas rend plus fort". On n'en sort pas plus fort; on s'en sort, c'est tout, et c'est déjà beaucoup.
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Qu'elle soit froide ou brûlante, la vengeance ne peut que laisser sur sa faim.
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On aimerait connaître les horaires des marées de nos vies. Comment affronter ces variations, les périodes fastes et les épisodes de disette ? La grand secret est de savoir être à la hauteur de ce qui nous arrive : en eaux-vives en eaux-mortes, à marée haute comme à marée basse.
Accueillir ce qui vient comme il vient. Ne pas s'épuiser à vouloir arrêter les marées, à tenter de changer ce qu'on ne changera pas, mais vouloir ce qui arrive de la manière dont il arrive. Jouer sa partition du mieux que l'on peut, même si l'on n'a pas écrit la symphonie; naviguer sans faillir alors qu'on n'est pas maître des flots. L'océan a ses marées, la vie a ses hauts et ses bas. Il est préférable d'accompagner le mouvement plutôt que de s'y opposer et d'y perdre ses forces. En bon marin, savoir remonter au vent en évitant de se retrouver vent debout.
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On ne peut pas exister sans se dire qu'on a quelque chose à accomplir, sur terre ou sur mer. Il nous revient de déchiffrer l'énigme qui nous habite, d'identifier la baleine blanche que nous pour suivons. Moby Dick prend alors l'aspect d'un saint Graal, cette chose extraordinaire et précieuse qui est notre désir profond et sur laquelle il nous est si difficile de mettre un nom.
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Videos de Laurence Devillairs (15) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Laurence Devillairs
« C'est beau ». En trois mots, tout est dit. Devant un paysage comme devant un tableau, les mêmes mots. Qu'expriment-ils : un plaisir, un goût, une mode ? Et si c'était bien plus que cela ? Et si la beauté, notre capacité à la voir, la sentir, l'entendre, était la manière privilégiée que nous avons d'être vivants, sur cette Terre ? Cette aspiration à la beauté, qu'elle soit modeste ou grandiose, dans la nature ou dans les musées, est vitale. Mais nous la négligeons. Nous passons à côté, même en voyage, où elle constitue pourtant la vraie destination. Il nous faut réapprendre à voir. Ne pas rater nos rencontres avec la splendeur de ce monde. Au fil d'une trentaine de textes lumineux, mêlant expériences personnelles, réflexion philosophique et exercices d'esthétique appliquée, Laurence Devillairs nous invite à ouvrir les yeux sur la beauté du monde.
Actuellement en librairie !
Laurence Devillairs est normalienne, agrégée et docteure en philosophie. Spécialiste de Pascal, elle a notamment publié Petite philosophie de la mer, Être quelqu'un de bien. Philosophie du bien et du mal ; Guérir la vie par la philosophie et Philosophie de Pascal. le principe d'inquiétude.
#laurencedevillairs #philo #philosophie #kant #beauté #editionsstock #livre
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