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Waylander tome 3 sur 4

Claire Jouanneau (Traducteur)
EAN : 9782352940876
376 pages
Bragelonne (28/09/2007)
4.19/5   461 notes
Résumé :
Waylander est à l'automne de sa vie.
Il cherche désormais la paix, mais les crimes du passé reviennent le hanter... Des créatures de légendes maudites sont de retour pour conquérir le monde dans le sang et la terreur. Cette fois, aucune armée ne pourra s'y opposer. Seule une poignée de héros avec, à leur tête, un mystérieux Homme Gris, un personnage énigmatique haï et envié pour sa formidable fortune. Un homme aux mains couvertes de sang, qui a tué par convic... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
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Un tome 3 lu peu avant d'entamer la série jeunesse Oceania, je n'ai pas pris le temps d'écrire quelques mots à ce moment-là pour en donner mon avis. Ma critique va donc être brève car mes souvenirs commencent à me faire défaut sur certain point de cette lecture.

En quelques lignes je dois à mon tour dire avoir vraiment beaucoup apprécié ce dernier tome, le meilleur des trois et ceux de loin en comparaison à un premier tome dont j'étais sortie plutôt déçue. On a ici un Waylander plus âgé, plus poser mais toujours aussi diablement efficace quand il s'agit de tuer. J'ai beaucoup aimé l'intrigue de ce tome, et les nouveaux personnages que l'on découvre notamment celui de Yu Yu Liang et son amitié avec Kysumu mais aussi le personnage d'Ustarte. Par ailleurs j'ai vraiment beaucoup apprécié la fin de cette trilogie, j'ai refermé ce roman à la foi un peu triste de quitter le personnage qu'est Waylander mais satisfait du sort que lui a réservé l'auteur dans ce dernier tome qui lui est consacré. C'est un beau personnage gris qu'a crée ici l'auteur que j'ai pris plaisir à suivre tout au long de cette trilogie dont je conserverais un bon souvenir sur le long terme notamment grâce à ce dernier tome qui clôture avec brio les aventures de Waylander.

En bref ce dernier tome de Waylander fut vraiment une très chouette lecture avec une intrigue prenante entre magie, combat et amitié avec des personnages fort sympathique à suivre. Je me suis vraiment bien divertie à la lecture de ce tome et vais continuer tranquillement mais surement à découvrir la bibliographie de l'auteur.
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J'ai lu tous les Gemmell. Je les ai tous adorés : celui-ci ne fait pas exception à la règle ! Après un WI qui mélangeait western et péplum et un WII très héroïc-fantasy, DG nous offre un WIII très high fantasy. Et au-delà de très importants progrès dans le style, on ne peut pas le résumer à « c'est Waylander contre les démons ». L'Homme à l'Arbalète va devoir sortir de sa retraite pour affronter les sbires de l'empire sorcier de Kuan-Hador, qui maîtrisent les secrets des arts sombres et des failles entres les dimensions : bref on est proche des univers moorcockiens.
Derrière une junte magiocratique qui considère les sphères du multivers comme autant de mondes à conquérir au nom de la paix et la civilisation, on décèle une critique en bonnes et dues formes de la colonisation.

Comme souvent avec DG on peut diviser le livre en 3 parties :
La 1ère partie est une présentation des personnages à travers les yeux de la jeune paysanne Leeva Tatiana
La 2e partie est une montée en puissance : les 1ères escarmouches ont lieu et Kysumu et Yu Yu Liang débutent leur quête
La 3e partie est double : Waylander doit sauver ses amis d'abord, tuer le roi-sorcier ensuite
Au-delà de la figure de Waylander qui poursuit sa quête de rédemption, c'est aussi une guerre des mondes avec d'un côté Emsharas le Dieu-Démon bienveillant, une évadée tourmentée qui lutte pour conserver son humanité et les riaj-nors, et de l'autre Anharat, le Dieu Démon malveillant, un mago psycho qui se délecte de ses pulsion misanthropes et les kriaz-nors.
C'est presque une opposition entre une rébellion et un empire totalitaire : l'affrontement à distance entre Ustarte et Deresh Karany est plus ambitieux que ce qu'on peut lire dans les autres Drenaï, et c'est avec regret qu'on imagine le véritable cycle que cela aurait pu être car là on peut avoir l'impression d'enchaîner les 3 Jon Shannow en 1 seul roman.
De plus l'ensemble est bien rythmé grâce à des scènes horrifiques bien pensées et bien fichues même si on sent des héritages moorcookiens (les hommes-bêtes, les géants du froids) ou barkeriens (les pactes faustiens, la magie de la chaire).

Et l'histoire principale s'enrichit de nombreuses histoires secondaires amenées par d'excellents flashbacks :
- la rébellion d'Ustarte, qui pourrait tout droit sortir du Cycle d'"Hawkmoon"
- la quête de pouvoir d'Aric, où se retrouve la dualité ambition / corruption de "Renégats"
- la quête de foi de Chardyn, sans doute plus proche de "Jon Shannow" que de Dardalion
- Qin Chong qui se paye le luxe de citer en bonnes et dues formes le Juan Sanchez Villa-Lobos Ramirez d'"Highlander 2"
- l'histoire de Lalitia, voleuse et courtisane qui aimerait devenir une strong independant woman
- l'histoire de Niallad, le prince héritier idéaliste qui voudrait vaincre ses peurs et ses phobies
- l'opposition entre le modeste et spartiate Kysumu et le vantard et paillard Yu Yu Liang
- l'opposition entre Kriaz-nors et Riaj-nors, 2 faces d'une même pièce : les 1ers ont choisi la servitude, les 2èmes la liberté
- et que dire de ces Guerriers d'Argile qui ont accepté de tout perdre pour tout perdre à nouveau.

C'est dingue la densité du roman !!! Merci à la traductrice Claire Jouanneau qui a réussi à rendre le tout fluide, dynamique et crédible.
Le nombre d'événements, de personnages, de thématiques est incroyable pour un petit roman. J'ai lu des machinlogies dodues qui offraient bien moins de contenu que ce one-shot...

Passons aux choses qui font un peu tiquer quand même :
- on se disperse un peu, les fils directeurs ne sont pas toujours très explicites, beaucoup d'éléments ne sont pas suffisamment développés et tout s'emballe dans les 100 dernières pages avec un dénouement un peu précipité.
- DG s'essaye au whodunit avec l'ispssimus et son loachai, mais on se retrouve avec quelques incohérences
- on sent bien l'envie de distiller une noirceur désespérée à la Moorcock, mais le sort de Norda fait carrément WTF !
- l'affrontement final est prévisible, mais il est plus spectaculaire que celui du tome 2 qui lui était presque torché
- encore une fois le personnage de Waylander est lui-même moins intéressant que d'autres (on peut s'interroger sur la manière avec laquelle il défend ardemment la vie tout en donnant la mort avec une facilité et une efficacité surhumaine)
- certains pourront aussi éventuellement ergoter sur les redondances de style et de trame de Gemmell mais cela reste très agréable à lire et toujours plein d'action et de rebondissement qui font la nique au récurrent tirage à la ligne !

Et que dire de l'épilogue ? Gemmell a taillé dans vif en bouclant la boucle avec une implacable logique. Après avoir obtenu le pardon, Waylander trouve enfin la seule chose que ni richesse ni pouvoir ne pouvait lui offrir. L'ultime fin constitue ainsi quasiment la préquelle du tome 1 : l'Homme à l'Arbalète de Gemmell semble vraiment être une version alternative de l'Homme à l'Harmonica de Leone.

Enfin, mais j'aurais du commencer par là, mine de rien le roman donne sacrément matière à réflexion : « sans compassion, pas de civilisation », « science sans conscience n'est que ruine de l'âme », la fin justifie-t-elle les moyens, doit-on priver de liberté des ennemis de la liberté ?, « les miroirs de la mortalité » , « être parfaitement immortel c'est être définitivement blasé », les ambitions qui éloignent des vrais bonheur de la vie, l'orgueil qui déshumanise, la cupidité présentée comme un forme de vampirisme, ou plus simplement l'addiction provoquée par les jeux d'argent (cf. l'histoire d'Aric… bref un formidable hommage à humanisme d'Akira Kurosawa amené par des réminiscences proustiennes du plus bel effet, et des thèmes pour la plupart humanistes donc d'une brûlante actualité dans un monde d'argent roi et de compétitivité mortifère où les chiffres sont plus importants que les gens.

Je jette un coup d'oeil à la critique du site soi-disant de référence pour la Fantasy en France : pour une énième fois j'ai l'impression de ne pas avoir lu du tout le même livre qu'eux...
Lien : http://david-gemmell.frbb.ne..
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C'est le troisième et dernier opus consacré à Waylander, et la question était comment David Gemmell allait conclure de manière convaincante et dire adieu à son héros.

Waylander est bien installé, il s'est enrichi, possède des terres, un magnifique château avec une armée de serviteurs. Mais il est toujours affûté et prêt à défendre ses biens et surtout ses gens. Or, une grand menace se profile, venue d'un autre monde. Un puissant magicien, Eldicar Manushan semble être celui qui mène le jeu. Des attaques de monstres et démons se produisent à partir d'une ville en ruine. Les seules armes efficaces sont des épées de Rajnees, sorte de guerriers samouraï, dont Kysumu, venu chez Waylander en tant que garde du corps de Matze Chaï, ami et banquier de Waylander. Une autre épée se trouve aux mains de Yu Yu Liang, terrassier de son état, qui l'a trouvée quelque peu par hasard. Une étrange prêtresse, Ustarte, qui vient d'arriver chez Waylander, paraît en savoir long. Mais le danger devient pressant, les morts s'accumulent, et les démons paraissent près d'envahir le monde.

A mon avis le meilleur des trois tomes. Même si certains motifs sont classiques, ils sont très efficacement utilisés, et les personnages nombreux, sont par moments bien décrits et ne sont pas complètement stéréotypés. Enfin, l'auteur trouve moyen de conclure le destin de Walander d'une manière plutôt habile et convaincante, en donnant aux trois tomes une vraie continuité. C'est solide et bien maîtrisé.
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Wouch !
J'ai beau commencer à connaître Gemmell, paf, je me reprends quand même une belle claque.
Moi qui aime les trilogies qui finissent en apothéose, me voilà servie, et comme une reine, s'il vous plait !
Déjà le tome II rattrapait plutôt bien les acrobaties douteuses du tome I, mais alors là, on finit en beauté, avec un tome tout à la fois épique, grandiose, et aux personnages ultra-attachants, même certains "méchants", c'est tout dire. Waylander, cependant, reste toujours, comme dans le tome II, dans l'ombre de certains autres personnages, plus denses et plus attachants, ce qui est paradoxal mais tout à fait cohérent avec son personnage, et avec le titre de ce tome 3, je viens de m'en rendre compte, arf !

Un condensé de la philosophie de Gemmell nous est offert, avec tout l'art de l'écriture dont il sait faire preuve, des citations sur "l'humanité" (ou la non-humanité) de l'être humain qui font mouche à chaque fois, c'est un coup de maître que ce dernier tome.
J'ai tourné les pages sans même m'en rendre compte, et l'ai fini avant d'avoir eu le temps de dire "ouf". Zut !
C'était trop court ! Il est pourtant assez rare que je me dise ça quand je finis une trilogie, mais là, je ne peux rien dire d'autre. Même si pour une fois, la fin n'est pas téléphonée, ni trop rapide. Mais justement, ça donnerait envie d'en avoir plus. Alala...

Donc, malgré le fait que le tome I n'était pas vraiment une réussite de mon point de vue, je ne peux qu'avoir un méga coup de coeur sur la trilogie, parce que là vraiment, c'est du grand art.
J'avais adoré Jon Shannow (du même auteur), je suis également fan de Moorcock, ici nous retrouvons les concepts de dimensions différentes, portails d'accès etc, (qu'on a également dans "les annales de la Compagnie noire" de G. Cook), et ce sont des notions que Gemmell maîtrise plutôt bien.

La profondeur des thèmes philosophiques et mystiques me laisse rêveuse (et dubitative, hem...) quant aux critiques qu'on peut lire ici et là sur "Gemmell gros bourrin", franchement c'est à des lieux de ça, et ce n'est pas la première fois que je le dis concernant ses oeuvres, la plus aboutie dans ce sens étant "l'écho du grand chant" que j'ai lu avant tous les autres et qui m'avait donc extrêmement surprise (la cohérence de l'univers étant telle qu'on retrouve certaines références (les cristaux par exemple) entre ce tout dernier opus au crépuscule du monde et Waylander, ses "débuts") ! Et le plus beau, c'est qu'on ne s'ennuie jamais ! En plus il y a de l'humour, subtil et parfois bien caché, assez cynique, qui me plaît fortement

Bref, un grand moment de bonheur pur, cette lecture...
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Les aventures de Waylander se suivent mais ne se ressemblent pas ! Dans ce troisième tome, on retrouve un héros grisonnant, vieilli, mais toujours capable d'accomplir des prouesses avec son arbalète.
Désormais connu sous le nom d' "Homme Gris", Waylander vit tranquillement dans son palais.
Les évènements vont le forcer à " reprendre les armes ! Cette fois ci l'ennemi n'est rien moins qu'un magicien démoniaque. entouré d'acolytes tous moins reluisants les uns les autres.
Waylander sera aidé entre autres par des raj-nee, guerriers qui ressemblent à des sortes de samouraïs !
Une fois de plus, le style très fluide et imagé de Gemmel m'a fait apprécier cette lecture qui m'a permis de passer un très agréable moment dans le monde de la heroic-fantasy.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
p.207-8.
Le visage d’Omri figurait un masque de terreur glacé, et ses yeux étaient grands ouverts. L’Homme Gris resta agenouillé pendant de longues secondes avant de se relever.
- Omri était peureux de nature, reprit-il. Il abhorrait la violence. Elle le terrifiait. Mais il était d’une gentillesse et d’une compassion rares. Dans ce pays, vous ne trouverez personne pour dire du mal de lui.
- De tels hommes sont précieux, observa Kysumu. Heureusement vous en étiez conscient.
- Évidemment. Sans ceux de son espèce, il n’y aurait même pas de civilisation. Les hommes comme Omri se préoccupent des autres et, ce faisant, ils créent et œuvrent pour le bien-être de chacun. C’est Omri qui m’a persuadé de permettre à Mendyr Syn d’ouvrir un hôpital ici. Avant cela, il a levé des fonds pour construire deux écoles à Carlis. Il a passé sa vie à travailler pour les autres. Et voilà comme on l’a remercié : en envoyant un monstre le massacrer.
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- D'après vos paroles, vous semblez croire que l'humanité n'est pas capable de s'améliorer, d'évoluer et de se développer en une espèce plus délicate ? (Ustarte)
- Les individus peuvent évoluer et changer, madame, j'en ai été témoin. Mais rassemblez-en un grand nombre et, en l'espace de quelques battements de cœur, vous obtenez une foule hurlante prête à s'adonner au meurtre et à la destruction. Non, je ne crois pas que l'humanité puisse changer. (Waylander)
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- Je n'ai jamais compris le sens de la guerre, reprit Keeva. A quoi sert-elle ?
- A pas grand chose. En général, tout tourne autour de la mortalité et de la peur de disparaître.
- La peur de la mort pousse les hommes à s'entre-tuer ? ça me dépasse.
- Je ne parlais pas des soldats, Keeva. Je parlais des chefs. Ceux qui désirent le pouvoir. Plus ils se croient puissants, plus ils se voient divins. La gloire devient une sorte d'immortalité. Le chef ne peut pas mourir et son nom continue à résonner des siècles durant. Tout cela n'est que foutaises. Quoi qu'il arrive, ils meurent et retombent en poussière.
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- La fortune, ce n'est pas grand-chose, Keeva, c'est aussi minuscule qu'un grain de sable. Les richesses ne sont importantes que pour ceux qui en sont dépourvus. Tu parles de mon palais. Il n'est pas à moi. Je l'ai construit, je vis dedans. Mais un jour, je mourrai et le palais aura un autre propriétaire. Qui mourra à son tour. Et ça continuera comme ça. Un homme ne possède rien d'autre que sa vie. (Waylander)
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- Tu as déjà eu un chien ? lui avait il demandé.
- Oui. Un bâtard. Une chienne très gentille. Elle me suivait partout. Très mignonne, avec de grand yeux marron.
- Elle est morte ?
- Oui. Tu n'as pas oublié cet hiver horrible, il y a quelques années ? La famine ?
Un frisson avait parcouru l'échine de Yu Tu. Non, il n'avait pas oublié. Des milliers de gens étaient morts.
- J'ai dû la manger.
Yu Tu avait hoché la tête, compatissant.
- Elle avait bon goût ?
- Pas mal. Elle était juste un peu coriace. Tu vois ces bottes ? Eh bien, c'est elle. Je les ai faites pour ne jamais l'oublier.
Elle caressa affectueusement la fourrure.
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Gemmell l'homme qui a changé le point de vue que l'on peut avoir de la Fantasy ;)
Par Geek Librairie
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