J'avoue avoir perdu tout intérêt pour
Houellebecq depuis le pompeux "
Soumission" que j'avais qualifié de creux; mais on ne refuse pas un cadeau!
Me voici donc embarquée dans l'espoir d'une envolée littéraire!
Le titre, le nom en minuscules, pas mal trouvé pour le sujet et l'état de santé de l'auteur. Une très belle couverture, en somme.
Seulement, voilà:
A la première phrase, le style est "grippé".
Je me suis dit que j'y mettais de la mauvaise foi et continuai.
1, 2, 3, toujours pas de soleil. Je me suis dit: Prudence! Je ne peux pas être dans le couloir de la mort littéraire?!
4, 5, 8, 7, 8, 9, 10 , bla bla bla; Même pas un passé simple pour oindre "les jointures". le récit, s'étire, lourd en participe présents...
Très confus, il donne l'impression d'avoir repris des notes lointaines qu'il a tenté d'assembler dans un état second.
J'ai ahané jusqu'à la page 316 et lasse, je suis passée au dernier chapitre.
Booof, rien d'extraordinaire: Une fin.
Carrément, anéantie!
En revanche, j'ai jeté un oeil sur les remerciements et j'ai eu la révélation de cette bouillie!!
Cancer ORL! ( Toute ma compassion)
Il ne vous aura pas échappé que
Houellebecq parle de houellebecq (affaibli par la maladie).
Une suite à sa "prophétie" dans "
Soumission", dont il garde la toile de fond. Un climat politique et social miné par "le grand remplacement"...
Sauf qu'Il aurait pu s'abstenir de nous servir ce mauvais goulash. Mais, peut être une dernière louche???
Pau Raison semble s'être égaré.
Flammarion se serait-il payé la tête de
Houellebecq (houellebecq) ?
La conception de la couverture et d'un grand talent. On apprécie la qualité du papier, mais 730 pages, de rien?
On devrait lui faire payer une taxe environ-mentale!!!