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3,8

sur 392 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Lecture assez perturbante. Ecrire sur sa mère bipolaire semble être la tendance du moment, c'est mon cinquième ouvrage autobiographique sur ce thème qui me tombe sous les yeux depuis le début de l'année...
Sur la forme, celui-ci est réussi, l'écriture de Violaine Huisman est agréable à lire, et même plus que cela, sa "patte" est précise, littéraire, élégante. J'aimerais la retrouver dans un autre contexte.
Le contexte justement, parlons-en un peu. Bien que comprenant parfaitement que la petite fille devenue écrivaine aime sa mère avec son coeur, avec ses tripes, ce qui est très légitime, je n'ai pas pu partager son engouement pour la personnalité de celle-ci. Tout n'est pas excusable. Son égoïsme, sa méchanceté, sa malhonnêteté envers ses filles, envers ses proches, et la société en général m'ont, comment dire, fortement "contrariée". Je me suis surprise, à plusieurs reprises, à me dire que si cette femme-là ne s'était as retrouvée riche, adulée et désoeuvrée, grâce à sa beauté naturelle, si elle avait dû "trimer" comme la majorité des mères, pour nourrie ses enfants, peut-être n'aurait-elle pas eu le temps de commettre toutes ses actions ahurissantes.
Alors non, je n'ai pas pu éprouver la moindre admiration pour cette personnalité flamboyante ; seule sa toxicité m'est apparue, et les dommages qu'elle a pu causer à ses enfants, ses maris...
Oui, bien sûr, la jeunesse difficile est un élément à prendre en compte, mais Violaine Huisman peut elle aussi se targuer d'une enfance difficile, mais elle semble être parvenue à en faire quelque chose de positif.
Son besoin de se raconter est compréhensible, mais j'ai hâte de la découvrir dans un récit moins intime.
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Romancière parce que fille
Le premier roman de Violaine Huisman est un sublime chant d'amour d'une fille pour sa mère. C'est aussi une ode à l'émancipation.

Deux chutes, presque en parallèle, vont marquer la narratrice de ce beau roman : celle du mur de Berlin et celle de sa mère. Sauf que, pas davantage pour l'événement historique que pour l'événement intime la petite fille ne va pouvoir prendre la mesure de ce qu'elle est train de vivre. Mais elle perçoit intimement que ce qui se joue là est important et grave. Il aura fallu attendre que le temps fasse son oeuvre de polissage pour saisir l'entièreté et la force de ces moments de bascule.
« j'avais admiré maman jusque-là, et l'éclat de sa présence dans mon regard mouillé de petite fille n'avait pas eu le temps de se ternir. Elle s'était éclipsée brusquement. Maman avait sombré dans une dépression si cataclysmique qu'elle avait dû être internée de longs mois ».
L'explication qu'on lui donne alors «ta-mère-est-maniaco-dépressive» n'en est pas une. Vingt ans plus tard, Violaine Huisman a su trouver les mots pour dire dire le mal qui a rongé cette femme, des mots à la fois splendides et pathétiques, sombres et éclairants. Des mots qui fouillent au plus près un sentiment jusqu'alors diffus, parce qu'il faut parer au plus pressé, parce qu'on gère la situation : « À douze et dix ans, ma soeur et moi allions devoir nous débrouiller seules, sans maman, et nos familles rafistolées s'avéraient d'un soutien inébranlable ». Car le père refuse la garde des enfants et laisse des amis prendre en charge sa progéniture.
Pour son excuse, on dira qu'il n'a pas eu envie de revivre un nouveau traumatisme, lui qui a grandi dans le palais de l'Élysée petit garçon, puis dans des logements de fonction d'un luxe comparable, et qui brusquement, lorsque la Seconde Guerre a éclaté, s'est retrouvé sans un sou, obligé de fuir en raison de ses origines juives. « Papa se rappelait qu'un beau jour, en pleine guerre, alors qu'ils étaient cachés sous un nom d'emprunt à Marseille, son père avait dit que si d'ici à la fin du mois il ne trouvait pas de quoi les faire vivre, lui, sa mère et ses frères, ils iraient tous se jeter dans le Vieux-Port au bout de la Canebière. »
Au fil des pages, on retrouvera les traces de son parcours, de l'histoire familiale et de sa rencontre avec cette mère fugitive parce que reine, qui mettra au monde ses filles alors qu'elle entendait vivre libre, émancipée. « Maman ne cachait ni son corps ni ses amants, et le défilé permanent de spécimens aussi improbables que variés donnait à notre domicile des allures de freak show d'autant plus insolite qu'il comptait des gens normaux, des anomalies au milieu du bazar de bizarreries dans lequel nous étions élevées. » Et des bizarreries, il y en aura beaucoup. On pourra les affubler de noms de maladie, la schizophrénie, la mythomanie, la kleptomanie, la neurasthénie et même l'hystérie, mis ce ne serait sans doute pas, du moins au yeux de ses filles, la meilleure manière de raconter ce que cette femme dégageait, aussi excessive que passionnée.
Du coup l'entreprise de Violaine Huisman devient aussi difficile que risquée. Elle essaie de répondre aux questions essentielles « Qu'est-ce qu'on garde d'une vie ? Comment la raconter ? Qu'en dire ? Est-ce qu'une vie compte autrement que dans l'enfantement ou la création ? Quelle vie vaut la peine d'être retenue ? de qui se souvient-on ? de qui se souviendra-t-on? »
La réponse se trouve dans la dernière partie de ce roman lumineux, dans les pages qui disent les dernières années de cette mère. Comme un lien intangible mais aussi fort que l'acier, l'amour qui les unit est de ceux que l'on imagine indestructible parce que se difficile à conquérir, si délicat à conserver.
Un chant d'amour sublime qui entraine avec lui toutes les tornades qui ont accompagné leurs existences respectives.

Lien : https://collectiondelivres.w..
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Un livre particulier, sélection des "68 premières fois" : la maternité en question.

Faut-il être soi-même bien dans sa peau pour être mère ? Ce roman autobiographique certainement, est difficile émotionnellement tant le quotidien est décrit crûment.

Quels événements ont été vécus par cette mère, Catherine, pour qu'elle soit si tyrannique, aucune faiblesse possible à Violaine, 10 ans. Pourtant, Violaine et sa grande soeur Elsa, vont redoubler d'amour pour cette mère fantasque, toxique, perdue, soutenue par des substances chimiques diverses, internée à plusieurs reprises.

Elles veulent tellement être aimées. La description en parallèle de la descente aux enfers de Catherine et de la destruction du mur de Berlin, montre l'ampleur de la dépression, la déflagration. Les enfants sont spectatrices, observatrices sans moyens de contrer la maladie. Violaine aimera passionnément cette mère despotique qui jalouse sa beauté.

Catherine aurait aimé que ces filles ne traversent pas un "désert d'amour" mais ne vainc pas ses démons, les transportent depuis l'enfance et finit par user sa vie qu'elle veut finir comme une reine.

Un roman difficile sur la maltraitance psychologique. Ce besoin irrépressible des enfants de trouver l'amour malgré tout. L'écriture tantôt élégante, tantôt grossière, précise, de Violaine Huisman est directe, comme un uppercut. l'histoire est saisissante.

Violaine Huisman livre une histoire d'amour incroyable. Elle fait de sa mère la Reine de son coeur.

Cela a été une lecture difficile, inconfortable qui bouscule. Décidément, j'ai un peu de mal avec l'autobiographie, le témoignage, trop souvent douloureux.
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Pour moi, ce premier roman de Violaine Huisman est le dernier que je dois lire dans le cadre de la sélection hiver 2018 des 68 premières Fois.
Le titre, Fugitive parce que reine, m'a tout de suite intriguée ; son sens m'échappait, sa construction me gênait sans que je m'explique pourquoi : causalité bancale, verbe omis... ?

Ce roman est le récit à la première personne d'une femme dont la mère souffrait de « schizophrénie, mythomanie, kleptomanie, alcoolisme, tour à tour neurasthénie et hystérie ». La narratrice raconte son enfance avec sa soeur de deux ans son aînée, les sautes d'humeur de leur mère, ses moments de force et d'euphorie, sa fragilité et ses défaillances, sa dépendance aux médicaments... Cette description du quotidien, le portrait de cette femme tantôt attendrissante, souvent diabolique deviennent vite dérangeants. Ce que vivent les deux fillettes est une tragédie au sens classique qui provoque horreur et pitié.
Quand, à la p. 81, nous apprenons le prénom de la narratrice, Violaine, la tension monte d'un cran car le récit prend une dimension autobiographique difficilement soutenable. Puis le nom de la mère, Catherine Cremnitz, est enfin prononcé p. 183 et le portrait de femme prend alors sens : Violaine Huysman nous raconte sa propre mère, décédée en 2009, dans un récit haletant, mêlant la passion amoureuse de ses parents, les excès en tout genre (sexe, drogues, médicaments), l'angoisse quotidienne et un véritable travail sur le langage...
Le sujet est difficile : comment expliquer la maladie psychiatrique à des enfants ? Comment se faire une idée claire de ce type de maladie quand on est enfant ? C'est « irreprésentable », peut-être encore plus difficile dans ce milieu de « grands bourgeois » où tout se joue dans une forme de paraître...

L'écriture est soutenue, travaillée, esthétique, riche d'une intertextualité évidente ou en filigrane qui me parle avec Apollinaire ou Baudelaire par exemple ; soudain cela devient grossier, insultant quand il s'agit de retranscrire les mots de la mère. C'est assez brut aussi, sans filtre, mais non dépourvu d'humour et de dérision, sans pathos excessif surtout. L'auteure a un réel souci du détail pour décrire les intérieurs, les ambiances et les situations ; l'effet de réel est indéniable.
Le récit de la première partie est à l'image de la personnalité et du délire de la mère : pas de découpage, pas de chapitre mais une litanie entrecoupée de pauses. Ce n'est pas ennuyeux, mais oppressant comme une « mélopée », « une écriture représentative d'un vécu paradoxal » pour reprendre les mots qui caractérisent l'écriture de la mère dans son propre roman. La seconde partie est purement biographique, dans une narration omnisciente qui semble trancher avec ce qui précède ; le contraste est comme une respiration, ce changement de registre et de tonalité est reposant, du moins à prime abord, car rapidement, le récit revient à une déclinaison des mêmes thèmes avec les mêmes mots, le même style : « folle vie de luxe et de luxure ». le lecteur relit la même histoire : seul varie le point de vue. le JE de la fille reprend la parole puisque la troisième partie commence avec l'annonce de la mort de la mère.
Une clé de lecture est souvent mise en avant avec le personnage mythique de Médée, très beau personnage de femme, mais extrêmement controversé ; C'est une femme savante, mais aussi une sorcière et surtout une infanticide car, abandonnée par Jason, elle se venge en assassinant ses deux enfants. Cette référence laisse planer une menace et l'entretient.
La littérature et l'écriture sont aussi présentes et servent de fils conducteurs, par le biais du livre de la mère, Saxifrage, du poème de la petite fille librement inspiré d'Apollinaire et enfin de ce roman.

Voilà une lecture difficile pour moi, que j'ai mis plusieurs jours à mener jusqu'au bout et que je qualifierai de « sulfureuse » et même de toxique. Selon la formule consacrée, ce roman ne laisse pas indifférent(e).
Je respecte la catharsis de l'écriture mais ce roman n'est pas pour moi : la rencontre n'a pas eu lieu.
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Je ne retrouve pas mon ébauche de chronique ce qui pourrait être un acte manqué tant ma réticence est évidente.
Je n'aime pas l'étalage autobiographique de la vie du père ou de la mère, ou des deux. C'est trop personnel, trop intime. Cela me gêne. Je n'aime pas le voyeurisme.
De ce fait, je n'ai pas été touchée : pas d'empathie, pas d'émotion. Je trouvais malsain.
La dernière page tournée, me restait un malaise persistant et un ressentiment contre l'auteur.
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Sensation de mal être, envie de refermer ce livre à chaque page.
Que ça soit la première partie, où l'enfant parle de sa Maman; de la façon dont elle crie, injurie voire maltraite ses enfants parce qu'elle est maniaco-dépressive ou la seconde où on en apprend sur l'enfance de la Maman ( première tentative de suicide à 7 ans...), je me sentais super mal.

Une lecture dérangeante.

Magnifique premier roman, impressionnant. Mais trop difficile à lire pour ma part;

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Violaine avait 10 ans quand sa mère a été internée de force, tirée de sa maison de vacances, camisole au corps. A travers ce récit, elle retrace son enfance, celle de sa mère, essayant de trouver un sens à cet épisode tragique et à la vie mouvementée qui s'en est suivie. Elle nous confie d'abord en vrac des scènes de son enfance, la séparation de ses parents, le remariage de sa mère, la découverte de leur véritable grand-père, les vacances en Corrèze, la séparation d'avec Ducon, les visites régulières des pompiers… Puis elle nous reconstitue minutieusement la vie de sa mère, de sa naissance non désirée à cet internement forcé, ce parcours chaotique expliquant tout ou presque, les extravagances, les excès, la liberté érigée comme principe de vie, la force et la faiblesse de cette femme qui ne vivait pas à moitié.

Difficile pour moi d'entrer dans cette lecture. La première partie du livre n'a pas su me parler, je n'ai pas accroché avec ces longues phrases interminables, ces digressions incompréhensibles, ce sentiment d'urgence qui montrait que l'auteure se débarrassait là d'un bagage devenu trop lourd à porter. Elle en dit beaucoup, elle tourne autour du pot, sans jamais vraiment rentrer dans le détail de cet évènement tragique. Je n'ai pas été touchée par cette première partie, j'ai trouvé l'humour maladroit, je n'ai pas ressenti l'amour inconditionnel de cette fille pour sa mère. Sujet trop sensible peut-être, je n'ai pas pu prendre de la distance pour apprécier le côté littéraire du récit.

J'allais abandonner ma lecture, quand la seconde partie s'est annoncée – et là, tout a changé. C'est là que Violaine rend vraiment hommage à sa mère, en restituant son histoire, en explorant ses forces et ses failles, en allant au plus profond de ses sentiments contradictoires, en révélant la femme plus que la mère maniaco-dépressive. C'est bien raconté, avec un style plus mesuré, plus poli que dans la première partie : on admire Catherine, on l'envie, on comprend là toute la suite. Les deux dernières parties du récit m'ont véritablement touchée, mon coeur s'est serré vers la fin quand l'auteure a évoqué les derniers moments de sa mère et les efforts incroyables faits par ses filles pour accéder à ses dernières volontés. C'est une superbe leçon de vie que l'histoire de cette femme qui s'est brûlé les ailes à vouloir vivre trop intensément.

Une jolie découverte, en demi-teinte pour moi, mais je suis contente d'être allée au bout et d'avoir pu découvrir cette histoire.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Parfois dur et cru, parfois pathétique et étouffant, ce roman n'en reste pas moins une ôde à l'amour. L'amour de deux fillettes pour leur mère et d'une mère pour ses enfants.
Une mère imparfaite, défaillante, qui vit sans limite et dans l'excès. L'excès de tout : des médicaments, de l'alcool, du sexe et même de l'amour.

Je me suis souvent demandé comment on pouvait laisser deux enfants vivre dans un environnement pareil puis j'ai compris que les séparer aurait anéanti non seulement la mère mais les filles également.

L'auteure qui est la narratrice, nous raconte ses peurs d'enfant, l'histoire familiale compliquée, l'admiration pour sa mère. Elle n'en reste pas moins très lucide sur le comportement de celle-ci et n'excuse pas tout. Et heureusement car cela allège un peu la lecture.

C'est un livre que je n'aurais pas lu si une amie ne me l'avait pas prêté. Mais je devais piocher dans ma Pal et je ne regrette pas du tout ce moment de lecture.

Une lecture qui fait réfléchir sur les traces que peuvent laisser certains comportements ou paroles envers les enfants.

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Ce roman-là n'était pas pour moi, non que j'y sois restée insensible mais après réflexion, je ne crois pas avoir aimé...

Peut-être parce que la lecture est dérangeante quand elle raconte la maladie mentale, peut-être parce qu'au-delà de l'amour (un peu surjoué) il y a beaucoup de violence, une déchéance qui s'installe, un malaise diffus...

Il m'a sans doute manqué quelques éléments pour mieux anticiper cette "tentative de réhabilitation" d'une mère instable, dérangée, bipolaire, qui passe de l'éclat de rire aux larmes, des preuves d'amour (vraiment ? je n'en suis pas convaincue..) aux menaces de suicide.

C'est plus qu'un roman, c'est un récit personnel d'une famille dysfonctionnelle que je n'ai pas réussi à trouver sympathique même si j'ai cru comprendre les failles, les manques, j'ai même parfois été gênée d'être comme un invité planqué derrière les rideaux, comme s'il y avait trop d'intime déversé entre les pages.

Bien que l'écriture soit vibrante, que le style soit très prometteur, je suis à contre-courant des louanges lues partout (et qui m'ont poussée à acheter ce roman !!!), je suis dubitative, pas du tout sous le charme, pas émerveillée et je n'ai pas ressenti l'émotion à laquelle je m'attendais...
Dommage !
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Violaine Huisman nous délivre une confession romancée sur sa mère fantasque mais aimée, une ode lézardée des paroles outrancières de cette mère presque maltraitante, mère bi-polaire et sans limites.
C'est un récit, c'est un roman, c'est un récit ? le lecteur peine à situer le genre du livre et s'interroge : Les trois parties s'entrechoquent mais il manque une certaine liaison qui ferait vraiment comprendre comment cette mère tellement adorée en vient à insulter ses deux filles.
Certes il y a cette maladie, elle est maniaco-dépressive, certes il y a les dérives, l'alcool, les médicaments, le mari absent et volage. Mais il manque quelquechose, peut-être un bout de l'histoire, peut-être un non-dit ?

L'écriture de la fille qui raconte est à l'image des pensées de la mère, linéaire mais piquée d'injures, présente mais négligente, virant chaotique et sur le fil.
C'est toutefois l'originalité de ce phrasé dans lequel s'insinue la violence et la tempête de la mère qui tient le lecteur : en effet les dérapages verbaux de la mère se glissent dans les phrases sans tiret ni guillemet, libres comme cette femme avant-gardiste sans le faire expres, hors convention sans le vouloir.
Cependant quand l'auteur parle d'elle-même à la 3ème personne comme si elle était un personnage, son personnage, il y a quelque chose de gênant.
C'est donc un roman ambivalent, presque intime, presque voyeuriste, qui ne s'envole pas comme pourrait le laisser croire son titre enigmatique.
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