Le cours roman policier d'une femme qui après un accident de voiture et la perte de proches se voit "investie" d'une mission , trouver pourquoi une journaliste qui enquêtait sur une sordide histoire de déchets vient d'être assassinée.
En cela elle sera aidée par un pigiste, collègue de la journaliste et hackeur de génie à ses heures.
Une histoire à la limite du surnaturel qui laisse un goût de trop peu de développement.
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Très court roman noir qui navigue dans les eaux du paranormal, adapté au format de la collection Librio (les livres à 10 francs d'une centaine de pages).
Du coup, quand c'est court, il faut être efficace. L'intrigue démarre bien, un accident traumatisant, une journaliste célèbre assassinée, un cauchemar inexplicable, une héroïne énergique qui se sent missionnée pour comprendre ce qu'il lui est arrivé, un partenaire très précieux. Mais finalement ça va un peu trop vite, les étapes sont brulées (sans mauvais jeu de mot avec un élément de l'histoire), le fil conducteur paranormal est un peu trop facile, la fin est totalement parachutée, je reste sur ma faim. Dommage.
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Gentil roman policier qui se lit très rapidement car 125 pages.
La fin est, à mon goût, un peu rapide.
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En collection Librio, cette histoire format nouvelle se lit facilement mais n'offre pas vraiment d'intérêt, que ce soit au niveau de l'intrigue ou du style.
Pour découvrir l'univers d'Andréa Japp, je pense qu'il me faudra tenter autre chose ...
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Dante avait raison. Rien n'est pire que la lâcheté. La lâcheté est le catalyseur de tout le reste. On ment par lâcheté, on trahit par lâcheté, on vole et on tue par lâcheté.
Nous sommes fondamentalement des animaux, et le vernis civilisateur craque très vite dans les circonstances extrêmes. Si l’héroïsme conscient est la quintessence de l’abandon de cet état animal, on ignore ce que l’on sera capable de faire ou de ne pas faire lorsque l’on aura atteint le point où tout se résume à la simple survie.
Au bout du compte, ma cocotte, tu es toujours seul face à toi-même et tu as intérêt à ce que l’image que te renvoie le miroir tous les matins soit aussi plaisante que possible, parce que la chirurgie esthétique de l’âme, ça n’existe pas .
La terreur, mourir carbonisée. Se débattre comme un animal durant des secondes qui allaient durer des éternités, dans cette posture grotesque, un genou plié sous le menton, taper comme une folle contre la portière, hurler sans que rien ne vienne. Elle sanglota sans même s’en rendre compte. Il paraît qu’on étouffe avant d’être brûlée, il paraît que ça ne dure pas trop longtemps.
Dans l'Enfer de Dante, le septième cercle, le plus concentrique, est occupé par les traîtres et les lâches.