Cinq femmes, trois époques différentes. Un seul point commun, un domaine ou plutôt ces jardins, qui vont être le réceptacle de bien d'événements.
Roman choral de toute beauté, on navigue qu'une femme à une autre, du début du siècle à nos jours, en passant par la période sombre de la seconde guerre mondiale.
À chaque chapitre, chacune d'elle, qu'elle s'appelle Venetia, Beth, Diane, Stella ou encore Emma, se dévoile, relate son quotidien avec ses problématiques, sociales, professionnelles. Mais on ressent vite qu'elles sont toutes des battantes, des femmes qui sont éprises de liberté, et surtout de vivre selon leurs propres désirs, faisant parfois fi des convenances.
Je ne saurai dire quel personnage m'a le plus plu ou touché, chacune ayant une personnalité et des motivations différentes, mais elles demeurent toutes très attachantes.
J'avoue que j'ai eu un gros coup de coeur pour ce roman, pour ces destins, pour ces femmes et ces hommes qui peuplent ces pages, et pour cette plume qui m'a transporté véritablement dans les allées de ces jardins extraordinaires, au coeur de l'Angleterre.
Je ne saurais que vous conseiller de vous laisser alpaguer par le parfum doux roman, et d'humer les captivantes effluves florales qui s'en dégagent.
Commenter  J’apprécie         80
Il a suffit à l'autrice de quelques mots pour me transporter dans les jardins anglais, avec sa flore luxuriante ,mysterieuse.
Un roman choral qui nous fait voyager à trois époques différentes ou nous faisons la connaissance de 5 femmes attachantes ,toutes liés par Highbury House.
Une lecture immersive,fluide et des chapitres courts rendent la lecture agréable.Les pages se tournent et se tournent sans voir le temps passer.
Une très belle lecture comme je les aime.
Commenter  J’apprécie         10
Quel beau roman !
J'ai été complètement happée par l'histoire, il m'a transporté dans un autre monde, et dans ces jardins du domaine de Highbury House, que j'ai tant aimé retrouver chaque jour de ma lecture.
Nous retrouvons ce jardin sur 3 époques différentes et nous suivons 5 femmes toutes aussi attachantes les unes que les autres.
Venetia Smith en 1907, qui a construit sa vie de femme libre. Elle a conçut ces fameux jardins. Sa vie changera pour toujours grâce à cet endroit.
Diana, Stella et Beth en 1944 pendant une période difficile, leurs destins se croisent.
Emma en 2021, qui est amenée à rénover les jardins du domaine. Elle y découvre alors des secrets enfouis depuis plusieurs années.
La plume de l'autrice m'a totalement conquise. Elle nous parle de résilience, d'amour, de nature, de la place des femmes, de deuil… Cette histoire est captivante.
Commenter  J’apprécie         51
1907. Venetia Smith est chargée de concevoir les jardins du domaine de Highbury House.
1945. Les Land girls, parmi lesquelles Beth et Ruth, sont chargées de participer à l'effort de guerre à proximité de l'hôpital de fortune abrité par le domaine.
2011. Emma est une paysagiste chargée de rendre leur éclat d'antan aux jardins.
Voici donc les histoires croisées de toutes ces femmes liées entre elles par la destinée de ces magnifiques jardins. Au fil des événements historiques puis intimes, le domaine va évoluer, se transformer, être abandonné, réquisitionné, renaître...
Qui a conçu ces jardins thématiques, pour qui et pour quelle occasion ? le jardin d'hiver devenu inaccessible recèle-t-il certains secrets ? Cette histoire, qu'on a grand plaisir à découvrir, possède un grand charme. Chaque personnage féminin y verra sa vie bouleversée par l'amour, la guerre et le deuil. En dépit de quelques répétitions et de moultes "lèvres pincées", j'ai trouvé intéressant d'évoquer l'histoire de ces Land girls réquisitionnées pour l'effort de guerre, mais aussi le détail du métier de paysagiste : comment reconstituer un jardin ancien en se basant sur des souvenirs, des photos ou des dessins ? Un très joli moment de lecture.
Commenter  J’apprécie         30
Elle était loin d'avoir la main verte. I| fallait dire que, dans la famille de Murray, aucune des femmes ne l'avait jamais eue. Le grand-père de Murray, Arthur Melcourt, avait engagé une paysagiste du nom de Venetia Smith pour conce- voir le tracé des jardins. Même des décennies plus tard, le rendu restait spectaculaire, quelle que fût la période de l'année, et Diana était bien décidée à être une excellente gardienne du domaine.
J'étais certes la fille d'un homme bien né, mais cette dame, je le savais, n'était pas habituée à convier à sa table des femmes qui vivaient de leur métier.