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Marine Duval (II) (Traducteur)
EAN : 9782021527001
304 pages
Seuil (19/04/2024)
3.97/5   58 notes
Résumé :
2010, Rio de Janeiro. Lorsqu’une tante qu’elle n’a jamais vue lui offre un voile de dentelle, la jeune Alice ne sait qu’en faire. Pour cette militante féministe, la relique familiale incarne le pire de la domination patriarcale. Elle ignore pourtant que cette véritable œuvre d’art raconte une histoire de violence et de lutte pour la liberté survenue cent ans plus tôt.

1918, dans le Nordeste. Eugênia est mariée contre son gré et ne peut plus communique... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (40) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 58 notes
1918 dans le Nordeste : Eugenia, 15 ans, n'a pas le choix et doit se soumettre à ses parents, elle épousera le riche propriétaire terrien veuf et déjà doté de 2 enfants qui s'est entiché d'elle. Mais le tempérament rebelle de la jeune fille la pousse à la lutte et, aidée de son amie Ines Flores, elle tentera tout pour se libérer. Cent ans après, Alice, lointaine descendante de cette famille Flores, croit rêver quand elle reçoit d'une vieille tante inconnue un voile de mariage en dentelle : que va-t-elle donc faire avec ce symbole du patriarcat et de la soumission féminine ? Mais le voile va lui livrer ses secrets et l'histoire de sa famille et de leur malédiction.

On plonge dans cette Malédiction des Flores comme dans tout bon roman sud américain de réalisme magique qui se respecte. Déjà, la couverture, magnifique, donne le ton : des fleurs et deux jeunes filles que tout semble opposer, mais pourquoi l'une d'entre elles tient-elle un crâne ? Et puis cette étrange famille Flores, habitant une non moins étrange maison au jardin rempli de fleurs et d'oiseaux, tant de fleurs que tout le monde va oublier le vrai nom d'origine de la famille pour l'appeler définitivement Flores ! Que des femmes, les maris ayant tendance à mourir précocement depuis que l'un d'eux a offensé une gitane qui l'a maudit pour plusieurs générations. L'histoire révèle petit à petit ses contours, ses étranges mystères et ses images poétiques d'un Nordeste mi fantasmé mi réel. C'est cet art de la dentelle dérobé aux religieuses par une jeune fille plus dégourdie que les autres qui permettra ensuite aux femmes de la ville de s'émanciper un peu en gagnant leur propre revenu et qui servira les projets de fuite d'Eugenia. C'est ce monde si dur des années 20 au Brésil où les femmes sont prisonnières de leur destin, simples épouses ou mères sans jamais leur mot à dire, où le qu'en dira-t-on et l'Eglise règnent en maîtres. Par petites touches et à travers un récit toujours prenant, le lecteur étant vite happé par l'histoire bouleversante d'Eugenia, l'auteure nous en dit beaucoup sur la société de l'époque.

Par contraste, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans la partie contemporaine du récit que j'ai trouvé beaucoup plus fade. Certes Alice, jeune femme moderne se débattant avec les contradictions d'un monde où les femmes sont plus libres mais où tant reste à faire, est attachante mais les premiers chapitres racontant la vie de la jeune fille, ses disputes avec sa mère ou ses déconvenues amoureuses m'ont moins passionnée. Heureusement les deux histoires finissent par converger et prennent de l'ampleur quand Alice rencontre ses racines par le biais du fameux voile de mariage au message codé : les découvertes de la jeune fille dans sa ville natale vont nous permettre petit à petit de boucler les trous de l'histoire et de connaître le destin d'Eugenia, Ines et sa petite soeur aveugle, l'attachante Candida.

Au final, la Malédiction des Flores est un livre que j'ai beaucoup apprécié, une lecture à la fois facile, prenante et très intéressante. Un excellent prétexte pour découvrir le Brésil et voyager dans les couleurs et les senteurs du Nordeste tout en faisant passer de beaux messages sur la condition féminine, la sororité et la lutte perpétuelle des femmes pour s'émanciper et vivre comme elles l'entendent. Une très belle découverte d'une auteure dont je lirais avec plaisir les prochains romans, un grand merci à Babelio, aux éditions Seuil et à la Masse Critique privilégiée qui m'a permis de gagner ce livre.
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Angélica Lopes, autrice brésilienne, est habituellement primée en littérature jeunesse, et elle écrit là son premier roman pour adultes.

Je ne connaissais pas cette autrice, j'ai eu la chance de gagner ce livre grâce aux éditions Seuil et un concours Babelio, je les remercie pour cette découverte.

L'histoire :

Même si elle se passe au Brésil, entre l'état retiré du Pernambouc et Rio, entre 1918 et 2010, à travers les voix de plusieurs femmes, je crois qu'elle aurait pu se passer dans n'importe quel pays du monde.
On aurait pu être en Europe, on aurait pu être aux États-Unis ou en Inde.

Les femmes Flores, de la ville fictive de Bom Retiro au Brésil, ont une histoire particulière. Parce qu'un arrière-grand-père a fauté avec une gitane et n'a pas voulu reconnaître son enfant, celle-ci lui a lancé un sort sur 7 générations : les hommes mourront jeunes, et les veuves resteront seules. C'est la malédiction des Flores.

On y croit ou pas, mais ce que constatent les femmes au début de l'histoire, en 1918, c'est qu'elles ont perdu leur père, leur grand-père, et toutes ne sont plus décidées à se marier !

Alors ce petit groupe de jeunes femmes, de tantes, de mères, accompagnées parfois de leurs meilleures amies, se retrouvent ensemble tous les après-midi et font de la dentelle. C'est ce que nous raconte pour l'essentiel du roman, Inês, fille de la famille, en 1918 et 1919.

Et ce qui est très nouveau pour ces dames, c'est qu'elles vont réussir à vendre leurs broderies, via un représentant de commerce qui les montre dans les grandes villes, auprès des bourgeoises.
En 1918, c'est très moderne pour des femmes de pouvoir gagner de l'argent par elles-mêmes.

Les personnages principaux :

On fait plus particulièrement connaissance avec Inês donc, et avec son amie Eugênia, mariée de force à un homme de 30 ans alors qu'elle n'a que 15 ans.... ça, c'est plus habituel pour l'époque...😔

Eugênia suit son mari dans la "fazenda" de ce dernier, une très grande exploitation, limite colonialiste, et les amies ne vont réussir à communiquer toutes les deux qu'au moyen d'un code qu'elles auront mis au point à travers leur broderie.
Le but : faire s'échapper la jeune mariée de son enfer quotidien !

" Il ne pardonnerait jamais à Eugênia. Ni à ses parents, qui l'avaient trompé en lui faisant croire que la jeune femme avait reçu une bonne éducation, alors qu'elle avait manqué de la discipline nécessaire au dressage des femmes."

En parallèle on suit l'histoire de Alice à Rio en 2010. Sa tante Helena qu'elle ne connaît pas, vient lui rendre visite, chez sa maman Vera, avec qui Alice ne s'entend pas du tout, pour lui apporter un voile de messe qu'on transmet de génération en génération à la plus jeune femme de la famille.

Alice est une jeune femme de son temps, la petite vingtaine, pas du tout intéressée par la broderie (et encore moins tout ce qui est en rapport avec le patriarcat et la religion).
Ce qui l'intéresse, c'est de participer à des manifestations contre les violences faites aux femmes, et au quotidien de batailler contre le machisme ordinaire. Au Brésil, il y a du boulot : sachez que dans ce pays, le divorce n'a été légalisé qu'en 1977...

Mais il se trouve que ce voile n'est pas comme les autres, elle se rend vite compte qu'il contient un code, et veut en savoir plus sur la jeune Eugênia qui a vécu un siècle avant elle. Helena lui raconte l'histoire de sa famille.

Mon avis :

J'ai passé un bon moment de lecture avec une écriture facile, mais je ne peux pas dire que je me souviendrai longtemps de ce roman.
Par contre ce que j'ai aimé, c'est l'histoire autour de la dentelle que j'ai trouvé belle et l'émancipation possible des femmes de cette époque, j'ai aimé que les tissus servent à faire passer des messages secrets.

C'est un roman éminemment féministe, qui aborde les violences faites aux femmes. Violence au sens strict comme les viols conjugaux, mais aussi la violence quotidienne des remarques, des humiliations, ou la place de la femme au début du 20ème siècle, à savoir à la cuisine et avec les enfants, sans autre forme de procès.
On y mentionne aussi l'abolition toute récente de l'esclavage au Brésil (1888).

Même si l'autrice a eu l'impression d'écrire un roman plus "adulte", c'est un roman que j'aurais pourtant pu très bien apprécié à 13 ou 14 ans, où je lisais ce genre de destins contrariés, et qui m'aurait éveillée à une certaine histoire du Brésil, et une certaine histoire de la femme à travers les âges.

Ceci dit, au milieu des années 80, quand j'avais 14 ans, on parlait quand même très peu aux jeunes filles de violences faites aux femmes, on avance, et c'est bien !
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Quel beau moment de lecture que ce récit !
Un plaisir qui vous donne envie de rentrer vite chez vous pour lire la suite de ces pages qui vous ont occupées l'esprit par les émotions qu'elles procurent.
L'histoire d'une génération de femmes dentellières au début du XXieme siècle au Brésil. La famille "Flores" (traduire Fleurs en français) est, semble t-il, affectée d'une malédiction...
Une malédiction qu'une tante veut conjurer par sa dévotion à Dieu...
Une malédiction qui fait pleurer les femmes de cette famille...
Une malédiction qui apportera la liberté là où on ne l'attendait pas...
Et pourtant ces femmes seront reconnues pour leur talent de dentellière. Avec d'autres jeunes femmes du village, elles se retrouvent dans la maison aux volets bleus des Flores chaque jour, pour confectionner de jolis voiles en dentelles qu'elles vendent à bon prix. Jusqu'au jour où Eugénia, 15 ans, doit se marier contre son gré à un riche propriétaire terrien.
A cette époque les femmes brésiliennes ayant peu de liberté sur leur destin ont commencé à se faire entendre grâce a plusieurs mouvements de lutte pour les droits des femmes. Parallèlement, les grands propriétaires terriens avaient un pouvoir local permettant de maintenir l'ordre public sur leur territoire.
En alternance, l'autrice nous emmènera en 2010 à la rencontre d'Alice, jeune femme libre, militante féministe, qui se verra offrir par une vieille tante un voile de dentelle qui, pour Alice, représente le patriarcat au point de ne pas porter d'intérêt à celui- ci, jusqu'àu jour où elle découvre grâce à cette étoffe la terrible destinée d'Eugénia....
Une histoire pleines d'émotions. Des personnages féminins que l'on ne peut pas oublier. J'ai adoré suivre leur vie, les pensées de chacune d'elles.
J'ai tourné la dernière page avec le sentiment d'avoir partager un moment de leur vie, d'avoir été si proche d'elles.
Quant à la couverture, on retrouve parfaitement l'ambiance du roman avec la dentelle et les"fleurs" si présentes et colorées qui entourent ces 2 jeunes femmes que les années séparent mais qui, chacunes recherchent à leur façon la liberté !
Je remercie profondément Babelio et les éditions du Seuil pour la découverte de ce roman que je ne peux que recommander !
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La malédiction des Flores d'Angelina Lopes
Éditions du Seuil

Anciennement la famille Florès se nommait Oliveira, c'était avant que les gens du coin ne la renomment Flores à cause de leur maison aux volets bleus au jardin fleuri. La famille Flores fut maudite, sur sept générations, à cause d'une mariée et d'une gitane bafouées. Ainsi les hommes périssent dans la fleur de l'âge, les femmes de la famille font des veuves et pleurent leurs fils.
Les femmes Flores et leurs amies ont créé la communauté des dentellières de Bom Retiro, une source d'entraide, les femmes gagnent leur vie grâce à leur talent et leurs créations en dentelle, elles gagnent surtout la liberté et leur émancipation dans ce brésil du début du XXème siècle où le patriarcat est un joug.
Rio, 2010. Alice, numéro six dans la lignée des Florès, fille moderne, militante, aux amours plurielles, non genrées et aux cheveux bleus se voit gratifier d'un voile en dentelle par une obscure tante. Un cadeau d'outre-tombe dont elle n'a que faire, elle qui ne s'entend pas avec Véra sa mère et qui sait si peu sur sa famille. Alice s'aperçoit que le voile est accompagné d'un bout de papier jauni qui semble avoir traversé le temps lui aussi et qui n'est autre qu'un code. Chaque point utilisé sur le voile correspond à une lettre et le tout raconte une sombre histoire. Celle d'Eugenia.

« La vie est comme une dentelle, mon enfant, les faits s'entremêlent et prennent une certaine forme. S'ils s'étaient assemblés autrement, le tableau serait différent. Chaque histoire est unique »

Déchiffrer le code, c'est entrer de plain-pied dans l'histoire de la famille, une histoire de transmission, de résistance, de sororité. Alice va, alors, faire le voyage jusqu'à Pernambouc et comprendre la tragédie des femmes mariées contre leur gré, qui ne s'appartiennent pas et la toute-puissance des maris qui sur leurs épouses ont droit de vie ou de mort.
Ce roman sur la mémoire, la transmission, sur la résistance et sur l'avènement du féminisme au Brésil est une pépite ! La fiction et la malédiction des Flores s'ancrent dans la réalité des dentellières et de l'association pour les femmes Ave Libertas qui ont réellement existé.

J'ai adoré ce roman à la forte portée symbolique mais je regrette qu'une petite table généalogique n'apparaisse pas en début de roman afin d'en faciliter la lecture et le suivi des aventures d'Inès, Eugenia, Vittoria, Firmina, Helena, Cândida, Carmelita et Das Dores.
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La malédiction des Florès.
Angelica LOPES

Rio de janeiro en 2010.
Alice, jeune brésilienne, la vingtaine, bien dans sa vie et son époque (féministe aux cheveux bleus, fêtarde aux amours des deux sexes…) voit débarquer Helena, une très vieille tante qu'elle ne connaît même pas pour lui offrir un voile en dentelle.
Tout d'abord étonnée et puis désintéressée par cette relique d'un autre temps qui est surtout synonyme d'oppression des femmes pour elle, elle le jette dans un coin et l'oublie.
Jusqu'à ce que le passé remonte jusqu'à elle et lui explique qu'il fait parti de son passé, de ses racines et surtout de l'histoire des femmes de sa famille…
Bom Retiro,Brésil.
C'est là qu'en 1918 vit la famille Florès, une famille maudite (suite à une malédiction lancée sur 7 générations par une gitane) où les hommes meurent très jeunes obligeant les femmes à travailler la dentelle pour subvenir à leurs besoins.
Elles sont un groupe d'amies (Inès, Eugenia …) et un jour l'une d'elle Eugenia est forcée à se marier avec un homme puissant (et qui a le double de son âge) qui veut faire d'elle une mère de substitution pour ses enfants et une seconde épouse pour lui.
Mais elle ne veut pas, ne le respecte pas, ne l'aime pas et pire : lui tient tête.
Alors il la séquestre et elle invente un ingénieux stratagème: elle écrit des messages codés dans sa dentelle qui sera vendue par les autres dentelières qui déchiffrent ses messages avant la vente.
Les amies veulent aider Eugenia a fuir cette prison dorée en sachant pertinemment les risques encourus.
Un roman très agréable tant sur l'histoire que sur sa conception avec le passé et le présent qui se répondent.
Les personnages sont attachants et nous sommes à la fois émerveillés par les qualités de ces dentellières et horrifiés par ce qu'elles vivent.
Il faut dire que rien ne leur est épargné : harcèlement, moqueries, violences intra familiales, viol conjugal, meurtre…
Une époque terrible où la place de la femme était inexistante…
Un bel hommage aux femmes fortes .

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ce fut toujours un acte de rébellion, même invisible. Il n’était pas sans risque, nous le savions bien. C’était peut être ce danger d’être découvertes, infime au départ, insoupçonnable, entrelacé dans les motifs discrets de la dentelle, sur nos foulards et nos voiles, qui fit grandir en nous l’audace d’oser chaque fois un peu plus
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La vie est comme une dentelle, mon enfant, les faits s'entremêlent et prennent une certaine forme. S'ils s'étaient assemblés autrement, le tableau serait différent. Chaque histoire est unique,
(P. 211)
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Dans son amère prédiction, la gitane n'a jamais dit que seules les femmes de la famille souffriraient, mais c'était ainsi que la malédiction avait été comprise, car, après tout, ce sont les femmes qui paient pour tout, depuis le jour ou l'une d'entre elles a croqué dans la pomme interdite.
(P. 269)
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Pour autant que nous sachions, l’argent était l’affaire exclusive des hommes, qui travaillaient la terre et gardaient le bétail. Qu’ils soient patrons ou propriétaires. Qu’ils soient instruits, hommes de main ou colporteurs. Qu’il s’agisse de nos maris, nos pères ou nos frères. L’argent leur appartenait toujours.
Nous, les femmes, n’étions bonnes qu’à débarrasser leurs couverts ou ordonner à d’autres femmes de débarrasser leurs couverts. C’était leur patronyme, inscrits sur nos certificats de naissance et de mariage, qui déterminaient notre place dans le monde.
(Page 14)
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La vie de chacun comporte plus ou moins de souffrance, et les Flores, si l'on y réfléchit bien, ont aussi connu des périodes très heureuses. Croire aux malédictions, c'est croire que nous n'avons pas le choix. Or nous l'avons toujours.
(P. 188)
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Videos de Angélica Lopes (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Angélica Lopes
Lutte pour la liberté au coeur du Brésil en 1918, messages codés dans un voile de dentelle et féminisme... Angélica Lopes nous livre une magnifique saga familiale, d'hier à aujourd'hui ! En librairie à partir du 19 avril.
Lire les premières pages : https://www.calameo.com/read/0059796257671904c0f3c En savoir plus : https://seuil.com/ouvrage/la-malediction-des-flores-angelica-lopes/9782021527001
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