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EAN : 9782874898945
400 pages
Weyrich (28/08/2023)
4.3/5   10 notes
Résumé :
Pourquoi a-t-on défoncé le crâne du journaliste Philippe Bondieu ? Sur quoi enquêtait-il ? En ce mois d’août caniculaire, l’enquête est confiée à un policier détaché de la capitale, Hugues Ballinger. Solitaire, rigoureux et austère, cet homme dévasté va devoir affronter son passé qui l’engloutit peu à peu. Et pour cela, découvrir les sombres secrets qui étouffent Anvie, une innocente bourgade provinciale.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Un grand merci à Babélio pour ce polar très réussi remporté lors de la dernière MC Littérature. Hugues Ballinger policier franco-belge travaille à la police judiciaire de Paris depuis trois ans. il avait besoin de tourner la page après le décès accidentel de sa femme, mais ne peut faire son deuil. Il refuse toutes vacances pour ne pas penser, aussi son chef décide-t'il de l'envoyer dans un village proche d'Orléans pour résoudre une affaire sensible, car la police sur place manque d'effectif en ce mois d'août. Hugues a un pincement au coeur de retourner à Anvie, un village où il a passé un magnifique week end avec son épouse autrefois. Mais il doit se concentrer sur le présent où un journaliste a été assassiné. Tout le monde au village est convaincu qu'il s'agit d'un crime en lien avec sa dernière enquête sur les réseaux de passeurs. Hugues en doute fortement, mais il a la nette impression que le gendarme censé l'aider dans son enquête lui met des bâtons dans les roues avec la bénédiction du maire. D'ailleurs comment se fait-il que ce village compte tant d'infrastructures dernier cri ?

Pour un premier roman, ce polar est une grande réussite. il ne ressemble pas aux autres opus récemment publiés. Pas d'action trépidante, ni de scène de violence, mais un policier non armé qui enquête à l'ancienne, en observant ce qui l'entoure et en questionnant les habitants. Il est lui-même plongé dans la nostalgie de son précédent séjour au village. Peu à peu les villageois s'ouvrent, Hugues comprend que le maire n'est pas très net et que c'est de ce côté qu'il faut chercher. Il ne se laisse pas intimider malgré les nombreuses tentative du gendarme et de l'édile.

La langue est très belle, souvent poétique, surtout pour décrire les paysages et l'état d'esprit nostalgique du policier. L'écriture est fluide et très agréable, parfaitement maîtrisée. le vocabulaire est très riche. Cet auteur est très prometteur et je compte bien le suivre.

Les thèmes traités sont intéressants et actuels avec cet élu indélicat qui a su s'assurer du soutien de ses concitoyens en les manipulant sans scrupule. Il y a aussi un message d'espoir avec Hugues qui saura enfin tourner la page et avancer dans sa propre vie. le dénouement est inattendu, ce qui est un bon point pour un polar. J'ai beaucoup apprécié ce livre basé sur les déductions et le sens de l'observation de ce flic à l'ancienne plutôt que sur la science .
Lien : https://patpolar.com/
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Ceci est le premier roman de l'auteur Pascal Lorent, et il est vraiment réussi.
L'écriture est simple, fluide. L'auteur sait nous tenir en haleine presque tout le long du roman.

Retour à Anvie est un livre policier qui m'a fait penser au Maigret de Simenon. Un bon vieux polar comme je les aimais il y a plusieurs années.
Un flic qui enquête en posant des questions, en faisant des déductions, en observant les lieux et les gens qui l'entourent.
J'avais peur de m'ennuyer en cours de lecture par rapport à ce que je lis maintenant, et bien pas du tout. le suspense m'a embarqué et je n'ai plus lâché ce roman.

Le personnage de l'inspecteur Hugues Ballinger est très attachant. Trois ans plus tôt sa femme est décédée, depuis il s'est plongé dans le travail, sans jamais prendre de vacances, pour avoir l'esprit occupé et éviter de souffrir. Il est solitaire, rigoureux, austère, il mène son enquête sans rien lâcher et sans se laisser influencer par les personnes qui voudrait le voir repartir.

Ballinger arrive dans le village d'Anvie où un journaliste vient d'être assassiné. Mais le maire du village voit sa venue d'un très mauvais oeil. Il demande donc à un gendarme local de le surveiller et de lui rapporter tout ce que fait l'inspecteur.
Mais pourquoi le maire ne veut pas que le meurtre soit élucidé ? Pourquoi les villageois s'obstinent ils à dire que c'est un meurtre crapuleux ? Que cache se village aux nombreuses structures modernes et neuves par rapport au nombre d'habitants.

J'ai été un peu déçue par la fin du roman, par la façon dont l'auteur nous la raconte. L'écriture perd de son dynamisme, ce qui fait que les révélations tombent un peu à plat, comme si il fallait vite finir ce livre. Ceci est vraiment dommage car en restant sur l'idée de l'auteur elle aurait pu être géniale si elle avait été développée autrement. Attention ceci n'est que mon avis.

Je vais continuer à suivre cet auteur, car pour un premier roman il a presque tout bon. Et si vous aimez les polars à l'ancienne, n'hésitez pas à découvrir Retour à Anvie
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Merci à Babelio et les éditions Weyrich pour ce très bon roman de Pascal LORENT.
Pour un premier roman, il est vraiment très réussi. On découvre l'inspecteur Hugues Ballinger et son univers. Né en Belgique, il vécu à Charleroi, puis il était parti pour Paris exercer le métier de Policier.
On est en Août et la police du Loiret manque d'effectifs, alors, son chef l'envoie près d'Orleans où un crime horrible vient d'être commis sur la personne d'un journaliste. Donc un crime sensible qui nécessite l'habileté d'un spécialiste et Ballinger en est un.
Quand celui-ci apprend qu'il doit se rendre à Anvie une petite ville du Loiret, il reçoit un choc intérieur.
Sur place, il est accueilli par un gendarme Franck Hoste (un nom belge! homonyme d'un cycliste professionnel des années 80) qui est en place et connais tout le monde, et surtout aux ordres du maire d'Anvie. Il faudra faire avec ou sans …
Cette enquête, il va la mener en solitaire et se garder des autres, tout en notant ce qu'ils pensent et racontent. de nombreux personnages interviennent soit pour être interrogés ou pour le renseigner. Il use de diplomatie pour obtenir des éléments, mais il ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Dans ce roman on remonte parfois 29 mois plus tôt, un jour bien triste pour Ballinger, qui a modifié sa vie depuis cette date. Il est seul. Il y a beaucoup de nostalgie de sa part.
J'ai aimé l'ambiance que l'auteur à voulu nous transmettre, de belles envolées littéraires, pleines de poésie et de sagesse, de vérité et de tourments intérieurs.
Je me demande si la description des 2 villes du Loiret ( Anvie et Sanlys) ne correspondrait pas plutôt à des villes De Belgique
Pascal LORENT utilise un vocabulaire choisi, précis, varié et riche, on le remarque lors de la lecture, le roman en est rehaussé. Je n'y ai pas lu de mot vulgaire. Oui, j'ai vraiment aimé cette lecture qui en appelle d'autres.
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Un premier roman policier remarquable, il mérite amplement sa sélection au prix premier 2024.

J'ai été agréablement surpris par la subtilité et le raffinement de la plume de l'auteur, j'ai savouré chaque chapitre avec délectation.

Je vous recommande vivement la lecture de ce livre car le personnage d'Hugues Ballinger m'a fait vivre des moments intenses en émotions tout au long de cette enquête captivante.

Cet homme abîmé m'a causé un peu de peine car j'étais obligé d'avoir un certain degré d'empathie envers lui après tout ce qu'il a enduré.

Dans cette petite bourgade provinciale d'Anvie, une personne a été assassinée et l'atmosphère est emplie d'une odeur de corruption et de conflits d'intérêts.

L'impression que j'ai eu en voyant le maire de cette ville Monsieur Grandjoie était celle d'un homme de pouvoir qui se prenait un peu comme un monarque dans son château.

Honnêtement, ce genre de personne est insupportable à cause de son égocentrisme et de son comportement désagréable.

J'ai été complètement absorbée dans cette petite bourgade d'Anvie où j'ai passé un séjour étonnant et où tous les habitants ont des secrets bien gardés.

À la fin de l'histoire j'ai été vraiment surprise par le retournement de situation qui a mis tous mes soupçons à la poubelle.

Je remercie l'auteur Pascal Lorent de m'avoir fait découvrir cette pépite.

J'ai passé un agréable moment de lecture et j'en ai parlé a notre dernier club littéraire afin qu'il soit lu par certaines participantes.

Lien : https://sabineremy.blogspot...
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L'inspecteur Ballinger est un bourreau de travail, il accumule les jours de conges depuis qu'il n'a plus que le travail dans la vie...
Un jour son chef lui demande d'aller prêter main forte aux forces de l'ordre d'un petit village du Loiret ou vient de se derouler le meurtre de Philippe Bondieu, un journaliste bien connu du monde de l'investigation. Mais retourner a Anvie n'est pas si simple pour Hugues Ballinger...
En plus des réminiscences du passé, l'inspecteur va devoir faire face a une sorte d'omerta sur le fonctionnement du village et plus particulièrement sur Mr le Maire et ses "arrangements financiers".
Anvie, son chateau, ses jardins, son port de plaisance, son festival de musique ne serait peut-etre finalement pas ce petit havre de paix qu'on croit...

Le livre démarre doucement, le rythme est soutenu et on plante le décor, sans trop en dévoiler du personnage principal.
Le vocabulaire employé est un peu plus recherché et sophistiqué, ce qui ajoute un certain plaisir a la lecture.
Les flashback de sa vie heureuse avec Marie entretiennent le mystère et en même temps, ils donnent au personnage principal plus de coeur et plus d'attachement, alors qu'on l'imagine un peu bourru au début du livre .

Je ne devoilerai pas la fin mais sincèrement si a un moment du livre vous doutez, persévérez!

C'est tellement inattendu et ... bref lisez 😉

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La vie n’épargne personne. Mais elle se plaît à appuyer de son index pesant sur le dos des plus faibles. Et elle trouve tôt ou tard le moyen de leur ôter ce qu’ils ont de plus cher.
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Un vieil homme leur avait ouvert. Il était d’une élégance surannée, avec son blazer élimé aux manches et son pull en laine vierge rouge lui aussi usé par les années. Ses lunettes à monture dorée pendaient au bout d’un cordon, tandis que sa chevelure clairsemée semblait hésiter entre le blond et l’argenté. Il leur avait plu d’emblée.
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Le chagrin est un supplice chinois. Chacune de ses gouttes heurte l’esprit et vient y gonfler une tristesse phréatique. Jusqu’à ce que les larmes affleurent.
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L’ivresse peut venir des meilleurs cépages aussi bien que des vulgaires piquettes. Mais elle n’est en rien comparable à celle que procure la confirmation de sa propre clairvoyance.
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Il avait toujours mené ses enquêtes de façon construite, échafaudant des hypothèses sur la base d’indices qui devaient aboutir, in fine, à la démonstration implacable de la vérité. Cette méthode rationnelle était l’héritage de sa formation universitaire.
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