L'heure est grave... Astar est mourant. le monde va en pâtir. Thiziri n'a plus le droit de douter. Elle devra puiser dans ses dernières ressources et être la voix de son symbiote, faire ce qui lui semble juste tout en sauvant ceux qu'elle aime.
Ce tome gagne en finesse et en profondeur, n'en témoigne ma crise de larmes aigue face à l'épilogue. Tout y est plus : les dialogues, l'humour, l'amour, la tension, l'action, les frayeurs...
Déjà parlons de l'humour. Mon dieu, dès les 1ers chapitres, je me tapais des barres seule ! Voilà ce qui nous manquait dans le tome 1 : Yvann. le monde serait terne sans notre bougon favori. Evidemment, Kéméal n'est pas loin non plus. Et après réflexion, Elyrwa et Yvann sont mes idoles. Ils méritent leur statue -les fans, manifestez vous !-
Maintenant go avec LA relation : Thiziri et
Kaël. Pow, pow, pow... Elle est tellement atypique, tellement ingénue, tellement hors norme. Flirter avec l'éthique n'a jamais été aussi beau et pur. Merci à Alexianne pour ce qu'elle m'a fait ressentir. Tout jugement envolé, cet amour m'a transportée. Honnêtement, grâce aux yeux de Thiziri, j'ai même pu voir la beauté de
Kaël.
Sinon, pas de surprise. J'ai vu les PT venir mais ils étaient si satisfaisants. Pourtant, il reste un pan d'inexploré et j'ai hâte de découvrir si le préquel lèvera les zones d'ombre.
Finalement, outre l'aspect écologique, je retire de cette aventure une jolie piqûre de rappel sur la notion du bien et du mal. Il était malaisant de noter que même les végétaux, qui paraissent inoffensifs, peuvent devenir nos ennemis. J'y ai vu des pseudos métaphores nous montrant l'horreur de la guerre. ou comment la force mentale d'autrui et l'obligation de s'y plier peut entraîner le pire.
L'équilibre est dur à trouver, un monde juste n'existe pas et c'est à nous d'apprendre à nous remettre en question, pour atteindre l'harmonie, à l'instar des Ekomers et des humains.