A sign of affection, tome 1

Club N°51 : Manga non sélectionné
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Une romance mignonne comme tout.

Les personnages sont adorables, il est agréable de les suivre et de voir comment ils évoluent les uns avec les autres.

J'aime que leurs relations se tissent autour de ce qu'ils s'apportent mutuellement et apprécient chez les autres, et pas uniquement autour de leurs difficultés.

Un peu par hasard, je l'ai lu en parallèle de Hidamari ga Kikoeru, dont un des personnages principaux est sourd également.

Je pense que la combinaison des deux a joué, mais j'ai l'impression d'en retirer une compréhension un peu meilleure de la surdité, des difficultés qui peuvent y être associées, mais aussi un peu de la culture sourde (notamment avec le rapport des personnages à la langue des signes).

Perceval
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Yuki est une jeune étudiante sourde, depuis sa naissance, son monde est celui du silence le plus total. Bien intégrée dans sa communauté d'amis, elle communique en signant, et en écrivant sur son portable. Un jour, dans le train, elle rencontre Itsuomi, jeune globe-trotter, qui aime les voyages et contacts, les cultures et les langues étrangères. Yuki et Itsuomi sont attirés l'un par l'autre, et vont peu à peu apprendre à se connaître. Yuki est fascinée par l'aisance du jeune homme, et Itsuomi cherche à connaître le monde de Yuki, monde bien différent de celui qu'il parcourt sans cesse.
La rencontre des deux héros, l'évolution des sentiments qu'ils éprouvent est finement analysée. Yuki et Itsuomi cherchent à communiquer grâce à la langue des signes. les mouvements des bouts des doigts sont importants et dessinés avec précision. Des explications précises sur le "japonais signé" qui a été utilisé dans le volume sont fournies par une des collaboratrices.

La neige, qui rappelle le prénom de l'héroïne (Yuki signifie neige en japonais), est présente dès les premières lignes du manga : "Est-ce que l'amour nous tombe dessus sans un bruit, telle la neige depuis le ciel nuageux" et sert de toile de fond à plusieurs scènes de rencontre.

On peut se demander quelle attitude les autres personnages du manga, l'ami d'enfance de Yuki, qui connaît la langue des signes, son amie Rin, les amies étrangères d'Itsuomi vont adopter et s'ils vont faciliter ou non le rapprochement de Yuki et d'Itsuomi.

Un premier volume qui parle d'amour et de communication d'une manière originale.

Yuki est une jeune étudiante sourde. Itsuomi est un étudiant trilingue qui voyage énormément. C'est le début d'une belle histoire d'amour.

''A Sign of affection'' est un manga qui traite du handicap, de la surdité plus précisément. Et malheureusement, comme l'énorme majorité des bouquins sur le handicap écrit par des valides, il le fait mal...

Edit : ah je viens tout juste de constater que l'éditeur est Akata, qui manifestement adore les mangas validistes présentant une vision très problématique du handicap !

Le manga n'apporte ainsi que peu d'explications sur la surdité et le monde qui l'entoure, laissant l'histoire se conforter dans des clichés faciles. Il aurait pourtant été très intéressant d'en découvrir davantage qu'une page expliquant vaguement les deux langues des signes coexistant au Japon.

Vu que l'histoire se passe du point de vue de Yuki, il aurait aussi été très important de retranscrire cette surdité ''visuellement'' dans le manga, et si certaines choses sont faites (mise en page des dialogue suivant s'ils sont lus sur les lèvres ou écrits sur le smartphone), le mangaka ne va malheureusement pas au bout. Des onomatopées associées à des bruits apparaissent sur certaines pages, des dialogues qu'elle ne peut pas lire sur les lèvres sont écrits... à mon sens, il aurait été bien plus adapté de n'écrire QUE ce que Yuki pouvait percevoir, histoire de se plonger pleinement de son point de vue.

Autre soucis, Yuki n'est même pas naïve, elle semble carrément idiote. Elle ne connait ainsi rien du reste du monde, ne connait pas les autres pays ni leurs monnaies, ne sait pas ce qu'est l'alcool et l'ivresse, ne sait pas ce que signifie le mot ''trilingue'' (ou alors c'est que sa meilleure amie l'a prend pour une idiote vu qu'elle lui donne la définition), elle précise même que c'est Itsuomi qui va l'ouvrir au monde... dans le genre pauvre petite handicapée qui a entièrement besoin des autres, elle se pose donc là. Ses cours sont d'ailleurs pris par sa meilleure amie, et c'est toujours sa meilleure amie qui explique aux autres comment se comporter avec elle. Et lorsqu'elle va au bar avec elle, c'est Itusomi qui a l'idée du tableau, parce que c'est bien connu, les valides ont toujours des idées pour aider les handicapés qui eux sont trop stupides pour savoir gérer leur handicap ! Bref, merci le validisme qui vient flatter l'égo des valides qui sont présentés comme les sauveurs des handicapés !

Sinon, on sent déjà arriver le triangle amoureux avec l'ami d'enfance qui sait signer (d'ailleurs Yuki précise à un moment qu'elle ne signe jamais à la fac parce qu'elle a honte, alors que juste après, elle signe avec son ami...), ce qui prouve qu'à la place de réfléchir dix secondes, le mangaka va nous ressortir ce cliché confondant de niaiseries.

En bref, Akata est très fan des mangas validistes et se sent manifestement obligés d'en sortir plein !

Coup de coeur dès les premières pages. Ce manga a ravi mon coeur sans préavis. Je ne m'y attendais tellement pas. Je pensais à la base que ça allait être une lecture sympathique mais sans plus. Je partais avec des a priori en fait, et BAM... une claque, une surprise totale !

Yuki est une jeune femme de 19 ans qui est entrée à l'université. Elle est malentendante, ce qui la rend différente. Son monde va radicalement changer lorsqu'elle rencontrera le beau et grand Itsuomi, étudiant dans la même université. Ils vont alors se rapprocher de la plus belle des manières...

Yuki m'a plu dès les départ. Elle est douce, mignonne, courageuse. C'est un vrai petit rayon de miel et de soleil. Quant à Itsuomi, il est magnifique, on ne va pas se le cacher. Il est gentil, cultivé, avec une âme de voyageur et curieux. Ils étaient clairement faits pour se rencontrer. J'ai adoré leurs interactions, il y a une belle alchimie entre eux. Il y a aussi d'autres personnages secondaires comme Rin, l'amie de Yuki. C'est elle qui s'occupe de retranscrire ses cours. J'espère que son amitié avec Yuki est sincère, car certaines petites choses font que j'ai un doute mais peut-être que je me trompe... Il y a le gérant de la brasserie où travaille Itsuomi et dont Rin est amoureuse, qui est très gentil ainsi que le meilleur ami d'enfance de Yuki, Ôshi, qui a appris la langue des signes. Ce dernier veille sur elle à sa manière, la met en garde contre Rin et Itsuomi. Je sens évidemment venir le triangle amoureux mais ça ne me dérange absolument pas.

Il est donc question de handicap mais le sujet est traité avec justesse. Yuki vit avec, c'est une extension d'elle et elle l'a parfaitement accepté. Elle est assez facile à déchiffrer tant ses expressions sont parlantes : son visage, ses yeux, sa gestuelle..., ainsi que grâce à la langue des signes, à son ardoise et son téléphone. Elle n'est pas cataloguée par Itsuomi qui la traite comme les autres, avec gentillesse. Ses voyages intriguent la jeune fille et le fait que le jeune homme est trilingue aide car il a soif d'apprendre et veut que Yuki lui apprenne la langue des signes pour qu'il puisse entrer dans "son monde à elle".

Ce manga est d'une douceur sans nom, tellement bienveillant, d'une pureté incroyable. Un vent de fraîcheur et de modernité a soufflé. Il m'a procuré tellement d'émotions et il y a de très beaux messages en plus. C'est une belle histoire qui commence.

Les dessins sont splendides, parfaits, délicats à souhait. On a un très joli chara design. Les émotions et expressions du visage sont bien retranscrits. En fait, les dessins sont très parlants et valent plus que 1000 mots. C'est tout ce que j'aime, tout ce que j'attends d'un shojo.

En bref, je suis véritablement sous le charme de ce manga, de cette histoire, des personnages et du graphisme. A sign of affection est une superbe découverte ! le tome 2 sort sous peu, je n'aurais donc pas trop longtemps à attendre la suite heureusement !

Je tiens à remercier Babelio et les éditions Akata pour l'envoi et la découverte de ce magnifique premier tome qui fut un coup de coeur.

C'est sans surprise que j'ai vu Akata annoncer ce titre chez eux. Quand il s'agit de parler avec bienveillance et coeur de différence, c'est souvent vers leurs publications qu'on se tourne et A sign of affection en est une fois de plus la preuve.

Derrière ce titre, nous retrouvons Suu Morishita, l'autrice de Hibi Chouchou une sympathique bluette adolescente dont la rondeur des dessins m'avait attirée mais que le scénario on ne peut plus classique m'avait fait abandonner (Fiche). On la retrouve ici en duo avec une aide/guide pour tout ce qui tourne autour de la surdité et du langage des signes, puisque cette fois son héroïne est sourde !

Le titre démarre et se développe comme un shojo assez classique dans le fond. Une héroïne tombe sous le charme d'un beau garçon mature et mystérieux qui lui vient en aide. Sa meilleure amie le connait et l'aide à s'en rapprocher. Ça semble coller entre eux et il est plein de gentilles attentions pour elle même s'il reste un peu ambigu. Mais, mais, mais... L'autrice apporte une vraie touche d'originalité en mettant en scène une héroïne sourde, chose assez rare dans les mangas arrivés jusque chez nous et ça me plait de voir le handicap et la diversité plus représentés dans mes lectures.

Ainsi au-delà de la romance qui n'est franchement pas des plus originales et passionnantes, ce qui m'a accrochée dans cette lecture, c'est le rôle de la communication, thème phare dans mes lectures shojos depuis des années. Ne pouvant se parler comme le font les gens habituellement, les héros doivent développer d'autres manière de communiquer et l'autrice montre alors l'importance du moindre geste, du moins silence. C'est mignon tout plein.

Avec une héroïne handicapée, la mangaka met aussi l'accent sur la bienveillance, ce qui fait du titre une lecture toute douce. Tous les personnages autour de Yuki sont fantastiques avec elle, ils essaient vraiment du mieux qu'ils peuvent de tenir compte de ses différences et sont très protecteurs avec elle de manière visible ou moins selon les rôles. Je pense notamment à l'ami d'enfance qui sous ses dehors bourru fait très attention à elle. Ainsi même si c'est moins visible que les attentions de Rin, son amie de la fac, qui la pousse sans cesse à aller de l'avant, c'est tout de même appréciable.

Avec une héroïne handicapée, Suu Morishita a également du travailler sur les silences. Ceux-ci tiennent un vrai rôle dans l'histoire et il a fallu pour l'autrice en tenir compte dans sa narration, ce dont elle se sort très bien car cela donne des pages apaisantes et douces.

Cependant, je trouve que pour le moment, nous sommes un peu trop dans le pays des Bisounours où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. Les difficultés de l'héroïne sont minimes alors que dans la vie ça ne serait pas le cas, comme si l'autrice minimisait un peu les choses. Certes, il y a quelques brefs moments où c'est dur pour elle de lire sur les lèvres des autres, de s'intégrer à un groupe déjà en train de parler, ou de se faire comprendre dans sa langue à elle, mais ça reste vraiment minime. J'espère donc que le titre sous prétexte d'être bienveillant ne tordra pas non plus la réalité pour faire une histoire 100% positif sans la moindre petite anicroche.

Graphiquement le titre est aussi doux que l'est son histoire. le trait de l'autrice met vraiment du baume au coeur, avec une héroïne très mimi et toujours souriante, ce qui compense un peu pour son héros assez froid, lui, de premier abord. Je croyais même avant de lire l'histoire, en voyant la couverture, que c'était lui qui était sourd et non elle >< Les pages ont des compositions douces et aérée avec une vraie place laissée au silence comme je le disais plus haut, ce qui rend les planches lumineuses.

Même si ce ne fut pas un coup de coeur, j'ai beaucoup aimé les débuts tout doux de cette petite romance qui a vraiment le potentiel pour devenir une série doudou / feel good. Avec son héroïne loin d'être enfermée par son handicap, qui vit sa vie malgré les contraintes et surmonte tout ça avec bonne humeur, la lecture est lumineuse. L'idée de l'accoler avec un héros globetrotter, qui adore apprendre de nouvelles langues, découvrir de nouvelles cultures est excellente. Nous avons une belle ambiance de fac chaleureuse et bonne enfant où la romance trouve peu à peu sa place au milieu des amitiés qui se nouent également. de chapitre en chapitre, ça avance tout doucement, tranquillement, sans forcer. On suit la vie de l'héroïne à la fac ainsi que ses tentatives de rapprochement aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur de ce lieu. Ça reste surtout très doux et gentil.

Ainsi si vous chercher un titre positif, gentil et bienveillant sur le handicap et la surdité, vous pouvez vous lancer sans crainte !
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