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EAN : 9782253934790
576 pages
Le Livre de Poche (16/03/2022)
  Existe en édition audio
3.58/5   1509 notes
Résumé :
Deux informations incroyables se partagent l'actualité en cette année 2004 : le vol de la Joconde et l'enlèvement de Georges Steiner, magnat international de l'informatique et du multimédia.

Effarées, quatre personnes vont recevoir, à domicile, les morceaux découpés de la célèbre toile, accompagnés d'un message qui sonne comme un avertissement. Elles ne se connaissent pas entre elles et ont reçu l'ordre de se rejoindre dans une chapelle de Toscane.>Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (172) Voir plus Ajouter une critique
3,58

sur 1509 notes
Premier roman de Guillaume Musso paru en 2001.
"Le livre de poche" fait paraître une très belle édition car l'original, est devenu rare et cher.
Dans le récit, la Joconde a été volée fictivement en 2004 alors qu'elle avait bien été dérobée en 1911.
Simultanément , le patron milliardaire de Microglobal :), est enlevé.
Quatre personnes de par le monde reçoivent un fragment du tableau:
- Aux USA, Marcus Gemereck, un professeur chercheur en biologie et généticien et Barbara, ancienne employée de Microglobal et maintenant directrice des ventes dans une autre firme.
- En Bretagne, le narrateur de l'aventure, Théo McCoyle, ancien avocat.
- En Toscane, le père Vittorio Carosa âgé de 30 ans en plein doute sur sa foi.
Ils ont tous quatre rendez-vous dans la Chapelle où le père Carosa officie.
Entretemps, ils apprennent par les ondes que les clous fixant le tableau ont été envoyés à Scotland Yard.
Marcus Gemereck analyse le vol et l'enlèvement en fonction de 4 piliers : le libéralisme économique, l'individualisme, la Science, la Démocratie.
On sent dans cet extrait, la formation de professeur de sciences économiques de l'auteur.
Ils ne préviennent pas la police de peur d'attirer la terreur sur eux. Peine perdue, ce sera chose faite.
Le récit est parsemé de citations bien choisies , bien en accord avec les évènements. C'est un peu la spécialité de Guillaume Musso mais par la suite il les citera avant de commencer un chapitre.
On pourrait prendre ces nombreuses références littéraires pour de l'étalage de connaissances mais quand on se renseigne sur l'auteur, on sait qu'il a toujours beaucoup apprécié lire des ouvrages dans la bibliothèque où travaillait sa mère.
Au début du livre, l'auteur nous explique la genèse de sa vocation et à la fin, on peut voir la photographie de l'article du journal local qui annonce son premier roman.
C'est un premier roman moins abouti que les prochains où il trouvera vraiment son style.
Ce qui m'a fait le plus sourire, ce sont les descriptions d'habillement de luxe de deux de ses personnages. L'influence d'Antibes peut-être. On peut dire qu'il n'est pas le seul à utiliser ce moyen dans la littérature de nos jours.
Amusant et mon préféré reste des années plus tard "Central Park".

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Des années que j'entends parler de Guillaume Musso, que je vois ses livres en premier plan sur les tables des libraires, je ne suis pas attiré du fait de cet engouement. D'ailleurs, j'ai mis également des années pour lire le Da Vinci Code et, par la suite, j'ai lu tout Dan Brown.

C'est le hasard qui m'a apporté Skidamarink et les critiques globalement plutôt négatives sur Babelio ne m'incitaient pas à le commencer rapidement...

Et, puis...

J'ai eu beaucoup de plaisir à entrer dans cette histoire, à passer du temps avec ses quatre personnages principaux, dont un narrateur pouvant paraître timoré alors qu'il est sans conteste un gentil héros. Leurs atermoiements, leurs découvertes, aussi bien sur le fil de l'intrigue, que sur leurs personnalités, leurs réactions dans ce huis clos qui s'avère par moments palpitant m'ont porté assez rapidement vers le dénouement, bien gentil mais cette happy end positive ne m' a pas déçu.

Musso s'est également attaché dans cette histoire à une présentation descriptive soignée des lieux et ambiances, Toscane avec une église qui m'en a rappelé une que j'ai découverte un soir d'été sur une colline au bout de chemins improbables, Irlande avec la baie de Dublin, ses falaises, son climat, Manhattan adoré ou détesté et même un court passage en Islande dans une atmosphère de glaciers, de landes et de lacs.

Il précise dans la préface de cette nouvelle édition avoir écrit Skidamarink quatre ans avant la parution du Da Vinci Code et, d'ailleurs, l'épisode de l'eau empoisonnée ne présente-t-il pas également une similitude avec la fin de Inferno qui débute également en Toscane pour se terminer à Istanbul?

Certains lui reprochent une erreur de jeunesse en ayant présenté la Joconde comme une huile sur toile alors qu'elle est peinte sur du bois de peuplier. Il avait 27 ans lorsqu'il a publié Sigdamarink et cette coquille, qu'il a d'ailleurs corrigée dans la nouvelle édition, ne me semble pas dénaturer l'histoire de ce roman.

C'est un roman parfaitement structuré, qui a du rythme, avec de belles analyses psychologiques et philosophiques sur la vie, l'existence, la vanité, l'argent, le pouvoir, la pauvreté, l'écologie. Bien sûr, les invraisemblances sont nombreuses, elles ne me gênent pas, elles participent souvent à la réussite d'une histoire, stimulant l'imaginaire du lecteur dont Musso explique dans la préface de la nouvelle édition tout l'intérêt qu'il lui porte, même en ayant publié plus d'une vingtaine de livres.

Alors, maintenant, enchaîner avec un autre Musso? Peut-être, mais lequel?
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J'écoule peu à peu ma PAL en commençant par les livres que j'ai reçus pour Noël avant de m'attaquer à ceux que l'on m'a offerts pour mon anniversaire (un mois après) et c'est donc avec un plaisir non feint que j'ai découvert ce dernier roman (qui fut en réalité son premier) de Guillaume Musso.

Ici, nous sommes en pleine actualité (enfin presque) bien que ces ouvrage soit initialement paru en 2001 mais le jeune auteur, alors âgé de 27 ans à l'époque était déjà avant-gardiste et avait déjà tout compris de ce qui gouverne notre monde, à savoir l'argent et le pouvoir qui va avec. En s'attaquant à l'un des piliers de notre civilisation occidentales, j'ai nommé la célèbre Joconde au sourire si emblématique qu'il a déjà fait s'épuiser de nombreuses cartouches d'encre(heureusement que depuis, nous avons l'ordinateur) de Léonard de Vinci, Guillaume Musso s'attaque à plus qu'un symbole mais à toute une organisation. Lorsque celui-ci est dérobé, l'on crie d'abord au scandale. Envoyé en quatre morceaux à quatre personnes différentes qui ignoraient jusqu'à présent tout de l'existence des autres jusqu'à présent en leur donnant un rendez-vous mystérieux afin qu'elles se rencontrent, ces dernières étaient loin de s'imaginer qu'elles allaient s'engager dans un jeu de piste chronométré où il en coutera la vie à des éminents personnages. Qu'ont bien avoir en commun un ancien avocat (notre protagoniste Théo), reculé du monde du travail tant celui-ci le dégoûte, un prêtre (Vittorio), une femme d'affaires (Barbara et enfin un brillant scientifique longuement décrié pour avoir, contre lui, participé à des expériences génétiques (Magnus) ? Vivant dans des endroits différents du globe, n'ayant pas les mêmes aspirations (que ce soit religieuses ou professionnelles voire même sexuelles), elles ont pourtant quelque chose en commun et avant de pouvoir découvrir l'énigme de la disparition du plus célèbre tableau au monde qui concorde avec l'enlèvement du milliardaire George Steiner, à la tête d'une des plus grandes filiales (autant dans le monde pharmaceutique que génétique et économique) américain, ces quatre personnes vont devoir trouver ce qu'elles partagent. Qu'ont-elles en commun et pourquoi ont-elles été choisi et surtout par qui ? Qui tire les ficelles de ce jeun macabre et diabolique ?

Un roman qui, en cette nouvelle période de confinement, qui vous fera voyager aux quatre coins du monde et surtout, vous permettra peut-être comme moi de vous évader un peu en pensant à autre chose que ce dont tout le monde ne cesse de parler actuellement (dois-je réellement préciser mon propos ?) Une lecture prenante et haletante et moi qui n'avais vu le non moins célèbre livre à succès de Dan Brown Da Vinci code qu'en film, je crois que je vais sérieusement m'y plonger car bien que Skidamarink de Guillaume Musso ait été écrit avant, il paraît que l'on retrouve d'étranges rapprochements avec le livre en question donc à voir... Une lecture que je ne peux que vous conseiller !
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Voici donc le tout premier livre de Guillaume Musso. Merci a Verdorie pour m'avoir signaler mon erreur, car comme beaucoup je pensais que Et après était son premier roman.

Mon erreur est donc à présent corrigée, puisque j'ai réussi a dénicher ce livre dans une médiathèque non loin de chez moi. Ce livre n'étant pas ré-édité vous pouvez le trouver d'occasion mais les prix avoisinent les 150€...exagération quand tu nous tiens...

Alors pour ce premier roman, Guillaume Musso, s'est clairement essayé a un style de roman assez particulier. de l'aventure sous couvert de manipulations et de complots. Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins, ce n'est pas une franche réussite.

Les personnages manquent cruellement de profondeurs, ils semblent être dotés de la science infuse, et a chaque fois qu'ils nous décrivent certaines choses, on a l'impression d'être pris pour un idiot. ( Un passage sur la décantation de vin m'a particulièrement exaspéré).

L'histoire aurait pourtant put être sympathique, mais l'auteur y est allé trop fort. le ton est clairement trop moralisateur, il passe son temps a dénoncer tout ce qui ne va pas en ce monde sans y trouver de réelles alternatives. L'ultralibéralisme, l'individualisme, la science des biotechnologies et la démocratie sous menace de cynisme politique.

Tout n'est pas mauvais et on peut facilement déceler les points forts de cet auteur. Mais hélas cela ne sauve pas le livre, qui est assez indigeste. Plus tard, Guillaume Musso a changé de style et c'est tant mieux, sans quoi nous n'aurions pas été copains.

Une dernière chose que je ne peux laisser passer. La découpe de la Joconde après qu'elle ait été volée peut paraitre simple. Surtout si l'on considère qu'elle a été peinte sur une toile, car chacun des quatre protagoniste reçoit un morceau de la toile, découpée en quatre.
Hors La Joconde est peinte sur un panneau de bois de peuplier.

Dès le départ donc le livre perd toute crédibilité. Un minimum de recherche sur le sujet aurait été bienvenue.

A présent je comprends pourquoi l'auteur ne ré-édite pas ce livre, il n'a rien a voir avec ce qu'il écrit aujourd'hui.
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Enfin j'ai lu le premier roman de Guillaume Musso et je vais être honnête je n'ai pas reconnu la plume de l'auteur. Je comprends mieux pourquoi Skidamarink est passé un peu inaperçu.
Alors ce premier roman est d'abord tiré par les cheveux. Un tableau célèbre divisé en quatre et des énigmes à résoudre. Quatre protagonistes se retrouvent liés dans une enquête un peu spéciale où des vies sont en jeu. Quel est leur lien ? Pourquoi la Joconde ? Pourquoi eux ?
Bon je vous avoue, le roman est addictif car je voulais connaitre le pourquoi du comment. On s'attend à tout venant de Guillaume Musso. Je n'ai pas senti l'effet entonnoir de l'auteur. Beaucoup d'informations au départ pour arriver au point final. Non dans ce premier roman, nous avons de la description et nous voyons défiler l'enquête par le regard de Théo l'avocat, un brin pessimiste. J'ai été incapable de le visualiser dans ma tête. Monsieur se pose éternellement des questions et remet tout en cause et franchement je me demandais où il voulait en venir.
Et puis arrive le chainon manquant et j'ai été déçue complétement. le message de l'auteur, je n'ai pas compris. le pourquoi, ok ça à un sens mais réaliste loin de là. Même si l'on va très loin dans l'imaginaire. le seul problème ici, le roman est censé être plus que réaliste et quand j'ai eu les explications, pour moi c'était trop tiré par les cheveux. D'où ma grosse déception.
Donc un roman qui ne m'a pas convaincu malgré une fluidité et une patte de l'auteur agréable. Une histoire trop rocambolesque au chainon manquant. Mais l'auteur arrive quand même à retomber sur ses pattes et nous donner un roman suspens sympa et facile à lire. Par contre, le personnage de Maumy je n'ai rien compris le pourquoi il était là. Si quelqu'un peut m'expliquer un jour, je suis preneuse.
Note 2/5
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Citations et extraits (146) Voir plus Ajouter une citation
Theo,

Juste ces quelques mots pour te dire que les jours passés à tes côtés il y a quelques mois ont définitivement transformé mon existence.

J'aimerais te raconter mes erreurs d'hier, t'expliquer comment on peut être amené à se fourvoyer et se détruire sans s'en rendre compte. Mais cela prendrait du temps et te donnerait une image encore plus négative de moi. Je l'admets sans peine : j'étais une fille qui connaissait le prix de tout mais la valeur de rien. L'aventure incroyable que nous avons vécue m'a fait prendre conscience qu'il était encore temps de changer et donné l'énergie nécessaire pour fonder l'Institut. Je suis comme régénérée. Avec le temps, j'ai cessé d'absorber drogues et médicaments. Pour la première fois de ma vie, j'ai l'impression de faire du bien autour de moi. Je vis maintenant en paix. En paix avec moi-même et avec les autres.

Te souviens-tu du soir où tu m'as demandé si j'avais déjà éprouvé de l'amour pour quelqu'un? Je ne peux répondre à cette question que par la négative : je n'ai inspiré que de l'indifférence à mes parents et mes amants ne voyaient en moi qu'un corps à étreindre. A partir de là, mes histoires avec les hommes ne pouvaient être que des malentendus temporaires. Je ne savais vivre que dans l'éclatement, l'évanescence et le tumulte. Il y a un petit étang derrière le château. C'est mon endroit préféré. Un endroit hors du temps. J'y vais tous les jours avant de commencer ma journée de travail. Ce matin, la neige tombait en flocons blancs et légers et répandait sur les branches une écume glacée. J'ai repensé à ta question. J'ai tendu ma main dans le vide et imaginé que tu étais là, avec moi, que nous faisions ensemble le tour de l'étang en regardant les canards et les cygnes. J'ai imaginé le bruit de nos pas dans la neige.

Puis je t'ai vu m'embrasser au milieu de la poussière de nacre qui virevoltait autour de nous. C'est bête à dire mais je ne m'habitue pas à ton absence. J'espère que tes regards mélancoliques mais attachants se perdent moins souvent dans l'au-delà.

Une petite colombe qui pense souvent à toi.

PS : Quand tu seras réincarné en tortue géante, sur ton île des Galapagos, j'espère que, toi aussi, tu penseras parfois à moi.
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Nul homme n'est une île complète en soi-même ; tout homme est une part de continent, une part du tout. La mort de tout homme me diminue parce que je suis solidaire du Genre Humain. Ainsi donc, n'envoie jamais demander : pour qui sonne le glas ; il sonne pour toi.
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- Qu'est-ce que c'est que ce truc, Magnus ?
- Un distributeur de cartes génétiques.
- C'est un appareil très puissant qui, à partir d'une cellule de votre peau, diagnostique des centaines de maladies génétiques potentielles.
....
- Vous l'avez déjà testé sur vous ?
- Non, assura le professeur en secouant la tête, connaître mon avenir est la dernière des choses qui me préoccupent.
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"_Pensez à tous ceux qu'il a massacrés. Pensez aux tortures, aux viols et aux humiliations qu'ils ont dû subir avant de mourir. Il n'y a rien d'humain chez lui. C'est une bête, un démon, et le supprimer est une oeuvre de salubrité publique.
_Peut-être, admit Vittorio, mais ce n'est pas à nous d'en décider. _Qui doit le faire alors ? demanda violemment Barbara. Dieu ?
_Non, pas Dieu, mais la justice des hommes. C'est la loi.
_La loi ne dit pas forcément ce qui est juste, s'emporta la jeune femme.
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elle voudrait bien qu'un choc symbolique fasse trembler le monde occidental pour lui permettre de se ressaisir. elle voudrait que l'Occident se fasse peur pour qu'il puis trouver en lui les ressorts d'une évolution positive et dépasser les contractions dans lesquelles sont empêtrés les quatre piliers idéologiques qui sous-tendent la société : l'ultralibéralisme qui contamine toutes les pères de la vie sociale, accroît les inégalités et dissout les anciennes valeurs en faisant du règne de l'argent une nouvelle religion;
l'individualisme qui, en prônant l'égoïsme, détruite toute forme de solidarité et de compassion;
la science qui, qui par le développement des biotechnologies, offre pour la première fois la possibilité de modifier la structure génétique de l'espère humaine et de réorienter la trajectoire de l'évolution biologique sur Terre ;
la démocratie, enfin, menacée par le cynisme politique et l'apathie de l'opinion devant l'absence d'alternative politique.
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