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EAN : 9782848766171
425 pages
Philippe Rey (05/10/2017)
4.28/5   96 notes
Résumé :
"Paysage perdu est un livre nourricier, essentiel." France info

La plume toujours ciselée, l'œil aiguisé, d'une honnêteté brute, Joyce Carol Oates revisite les souvenirs de son enfance pauvre dans une ferme de l'État de New York. Un univers aimant, rassurant mais limité, cerné de territoires inaccessibles où la mort rôde et où les êtres souffrent. De quoi enflammer l'imagination de la jeune fille, et faire naître un grand écrivain.

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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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«  Il se peut que l'écrivain/ artiste soit stimulé par les mystères de l'enfance ou que ce soient ces mystères qui stimulent l'écrivain / artiste » .

«  L'écrivain est un déchiffreur d'indices » .

«  L'écrivain est celui qui comprend le profond mystère du «  familier » .
L'étrange opacité de ce que nous avons vu des milliers de fois. Et la perte inconsolable, quand ce qui allait de soi nous est finalement ôté » .

Voici quelques extraits de ce récit captivant découvert grâce à une amie de Babelio qui se reconnaîtra. .
J'ai lu au moins douze livres de cette auteure : ( il faut dire qu'elle est prolifique . )
Auparavant je voudrais parler de ce que le lecteur ressent à chaque fois qu'il lit ses histoires captivantes, troublantes, son style si particulier , brut , brutal, haletant mais aussi intimiste, à la psychologie fouillée, elle aime les personnages ambigus , profonds, humains , déstabilisants , analyse avec maestria les déviances ou les ambivalences , nous plonge —- à l'os—- au coeur de l'âme humaine .

A chaque fois le lecteur , étonné , passionné , attentif , bluffé est fasciné par tant de talent à l'état brut.
Je n'exagère pas .,l,
Ce récit nous offre une fenêtre inédite , rare......touchante , marquante.
Un voyage captivant, fabuleux au sein duquel la grande écrivaine J.C.O revient sur ses années d'enfance et d'adolescence , le chemin parcouru honnêtement depuis «  Alice au pays des merveilles » en passant par sa découverte émue de la littérature grâce à sa grand- mère jusqu'au portrait douloureux de sa petite soeur «  Lynn Ann » , atteinte d'autisme
.
Au gré des chapitres sont mis en lumière son amour pour ses parents tant aimés , ses grands- parents hongrois, les «  maisons » , les animaux telle l'amitié particulière pour son poulet «  heureux » dans son tout jeune âge, le monde ouvrier , l'hypocrisie de la religion, les territoires où des êtres souffrent, les enfants battus et l'alcoolisme, la douleur même cinquante - sept ans après , du suicide de son amie Cynthia , à l'âge de dix- huit ans , l'intuition acérée de l'écrivain, la littérature mais aussi la conscience des limites de sa mémoire après tant et tant d'années .
Un récit écrit avec infiniment de pudeur , d'honnêteté , de franchise surtout , de sensibilité , de douceur .
Une profonde réflexion, sincère , originale, qui explore des territoires anciens , dans l'esprit du soi «  vulnérable de l'écrivaine » —-que l'on croyait justement invulnérable ——de sa formation , de sa construction, ouvrant une large fenêtre sur son travail , son histoire personnelle , qui renvoie ses lecteurs à ses propres paysages d'enfance et de souvenirs .
Pour ceux qui connaissent J.C.O et les autres peut- être. Vous ne le regretterez pas.
IMPRESSIONNANT .
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"Il se peut que l'écrivain/artiste soit stimulé par les mystères de l'enfance ou que ce soient ces mystères qui stimulent l'écrivain/artiste. (...) si je parviens à résoudre le mystère de la fiction, j'aurai résolu un mystère de ma vie. Que le mystère ne soit jamais résolu semble être la raison qui pousse l'écrivain à poursuivre son effort : chaque histoire, chaque poème, chaque roman est une reformulation de cette quête infatigable pour pénétrer le mystère.
L'écrivain est un déchiffreur d'indices.... (p. 86)"

J'ai "craqué" pour ce "Paysage perdu", qui me permettra de faire plus ample connaissance avec cette auteure, que j'apprécie depuis longtemps, tout en étant à la fois fascinée et pleine d'appréhension, chaque fois, envers son univers , souvent fort sombre !

Ce récit personnel nous offre des éclats d'enfance, de confidences sur le chemin d'une petite fille, qui apprend la vie. Elle y narre l'amitié, la première expérience de la mort, avec la disparition de son grand-père, les non-dits, secrets de famille, l'histoire familiale, mouvementée , des grands-
parents émigrés; d'un côté , hongrois, de l'autre, allemands...Elle raconte par brefs chapitres des réminiscences : son attirance pour les maisons abandonnées, ses rapports avec les animaux, la nature, la ferme de ses parents...la petite soeur autiste, les études universitaires, son goût
pour l'enseignement, les classes sociales, les poids de la pauvreté et de l'ignorance, rencontrés dans le milieu rural de sa jeunesse, et ces trésors d'amour apportés par ses parents, ainsi que son époux, Ray, qui l'ont construite... Sans omettre cette passion insatiable pour le langage et les mots !

Elle y parle avec talent et reconnaissance de la grande dignité de l'énergie exceptionnelle de ses parents qui ont vécu la Grande Dépression !

Lecture des plus vivantes qui apporte des clefs et de nouvelles approches pour lire avec un oeil plus aïguisé, plus attentif...les différents univers fictionnels de cette écrivaine de grand talent ...

"Un écrivain est peut-être quelqu'un qui, dans l'enfance, apprend à chercher et à déchiffrer des indices; quelqu'un qui écoute avec attention ce qui est dit afin d'entendre ce qui ne l'est pas; quelqu'un qui devient sensible aux nuances, aux sous-entendus et aux expressions fugitives des visages." (p. 81)

Une lecture foisonnante, captivante qui nous fait pénétrer dans l'enfance et les méandres des souvenirs , des chocs émotionnels, littéraires de cette grande Dame de la Littérature ... Un moment précieux, riche de mille couleurs et mille émotions !!!



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Depuis longtemps, je déclare que Joyce Carol Oates est un de mes auteurs préférés.
Depuis la lecture de son autobiographie partielle (elle parle de son enfance et de sa jeunesse, mais aussi d'un peu de sa maturité), je peux affirmer que Joyce Carol Oates est mon amie, ma soeur.

Avec pudeur mais sincérité, avec honnêteté et franchise, avec l'émotion palpable sous chaque mot, avec la réflexion profonde sur les parents, les grands-parents, la famille, sur les amis, les voisins, les professeurs, les études, les passions, sur ce qui concerne chacun d'entre nous, sur la vie, enfin, ma JCO m'a enchantée, m'a émue, m'a bouleversée, m'a envahie.
Je me retrouve en elle, chacun pourrait s'y retrouver, car son empathie, sa bienveillance, son désir d'aller vers l'autre malgré sa timidité la rendent universelle.
Toutes ses phrases trouvent un écho en moi, tous ses mots me touchent.

« de nos blessures et de nos désarrois, nous faisons des monuments à la survie ; sur nos bons choix et nos bonheurs, nous devons garder le silence. Nous n'osons parler pour autrui, et il n'est jamais bon de révéler l'intimité, fût-ce pour la célébrer ».

Une curiosité pour l'humain mêlée d'extrême compassion sans pour autant tomber dans la sensiblerie.
Un amour infini pour ses parents.
Une naïveté bienveillante envers son entourage.
Une volonté immense dans son désir d'explorer la littérature, sa passion.
Une ténacité exemplaire.

Joyce Carol Oates a écrit ici un livre essentiel, qui aide à vivre, qui aide à comprendre la vie.
Joyce Carol Oates, mon amie, ma soeur.
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"Je regrette, mais je suis incapable d'écrire sur Ray [son mari disparu] ici. J'ai essayé… mais c'est tout simplement trop douloureux, et trop difficile. Les mots sont comme des oiseaux sauvages – Ils viennent quand ils veulent, non quand on les appelle."

On imagine la lèvre tremblante d'émotion, les yeux qui retiennent des larmes, la main qui se fait hésitante sur le clavier à l'écriture de ces mots. Ce passage de Paysage perdu est un parmi d'autres qui m'ont fait avoir un coup de coeur pour cet ouvrage de Joyce Carol Oates. Ce qui est rare pour le genre auto biographique. On perçoit bien avec cet ouvrage que l'auteure à l'inspiration intarissable n'est plus dans la fiction. Elle est tout entière rentrée en sa mémoire. Elle cherche à recoller des souvenirs qui sont comme elle le déclare "un patchwork dont la majorité des pièces sont blanches" tant la mémoire est faillible.

Mais si le souvenir est infidèle, l'amour la possède toujours coeur et âme. Amour pour ses parents et grands-parents, pour son mari disparu, pour sa soeur atteinte d'autisme invalidant, incapable de communiquer avec son environnement. Et tant d'autres êtres adulés, comme cette amie d'adolescence qui a choisi de ne pas aller plus loin sur le chemin de la vie.

Chez les Oates, on ne parlait pas sentiments. On s'aimait sans le dire. Joyce Carol avoue à qui lui pose la question que c'est un livre qu'elle n'aurait pu écrire du vivant de ses parents. C'est un ouvrage dont le caractère intimiste est strictement contrôlé par la pudeur la plus intransigeante. Mais pas seulement, sa façon d'éluder certains sujets est pour elle une façon d'échapper à l'émotion qui ne manquerait pas de la submerger. Autre forme de pudeur chez une femme qui peut paraître plus intellectuelle que sentimentale.

Joyce Carol et son mari n'ont pas eu d'enfant. Cette analyste froide de la société a-t-elle trop exploré le mystère de l'expérience humaine pour ne pas vouloir l'infliger à une descendance. C'est là aussi un sujet qu'elle n'aborde pas dans son ouvrage. A trop écrire sur le mal, peut-être a-t-elle eu peur d'y livrer quelque innocence. La perception du monde des adultes par les enfants, une obsession chez elle ? Voilà un secret qu'elle gardera au fond d'elle.

Écrire pour Joyce Carol Oates, c'est sa respiration. Son oeuvre est impressionnante. On identifie dans le récit de sa vie les sources d'inspiration qui ont été autant de points de départ de ses romans: la lutte des classes dans une société livrée au capitalisme intraitable, la pauvreté, la délinquance, le conflit des générations, le suicide des jeunes. Autant de fléaux dont elle avoue avoir été épargnée par l'amour qu'elle a reçu de la part des siens.

Sensibilité à fleur de peau dans cet ouvrage dont Heureux, le poulet de sa prime enfance, donne le la. Formidable éclairage sur l'oeuvre gigantesque de Joyce Carol Oates, même si, bien qu'elle s'en défende, sa mémoire est plus sélective que faillible. La grande dame de la littérature américaine se livre, en gardant toutefois au fond de son coeur nombre de confidences attendues qui partiront avec elle. A moins qu'il faille les rechercher chez les personnages qu'elle a engendrés dans ses romans. Cet ouvrage est émouvant par le ton qu'elle lui donne dans un style parfaitement maîtrisé. C'est tout sauf un ouvrage à sensation.
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Paysage perdu est un recueil d'articles parus dans diverses publications telles que le New Yorker, Vogue ou Traditonnal Home. Il s'agit, ainsi, plus d'une évocation de scènes d'enfance qu'une véritable entreprise autobiographique des années de formation de la future écrivain Joyce Carol Oates. Elle envoie comme autant de coups de projecteur sur des moments constitutifs de son enfance et adolescence. Avec l'honnêteté de reconnaître que c'est le regard d'une femme approchant de quatre-vingts ans qui se porte sur la petite puis jeune fille qu'elle fut par le passé. Ces éclairages laissent ainsi une grande part dans l'ombre. Ombre mémorielle ou ombre de l'intimité qui n'est pas à partager aux yeux de tous.

Au gré des chapitres sont mis en lumière ses parents tant aimés et porteurs eux-mêmes d'une douloureuse histoire familiale, d'une amitié animalière avec un... poulet (pourquoi pas après tout). Sa passion pour les livres et plus généralement les mots. Ceux qu'elles lit avidement et ceux qu'elle écrit avec l'art qu'on lui connaît. Prennent vie tour à tour une petite fille aux cheveux bouclés, une élève appliquée dont la soif d'apprendre est sans limite, une brillante étudiante solitaire et bucheuse, tombée amoureuse. Derrière tous ces portraits il y a Joyce Carol bien sûr, cette femme extraordinaire par sa carrière et son talent et en même temps si proche dans son quotidien. Si humaine dans ses réflexions.

Cet ouvrage plaira certainement surtout aux lecteurs et lectrices de son oeuvre romanesque. Il permet de découvrir un peu plus cette fabuleuse auteure. Nulle ostentation, nul exhibitionnisme sous sa plume. Elle garde cette belle sobriété que j'avais déjà ressenti dans J'ai réussi à rester en vie. Paysage perdu aide à comprendre la genèse de certains de ses romans. Et surtout combien le regard interrogateur a scruté entourage et environnement avec acuité et sensibilité. On sent derrière chaque souvenir un esprit complexe mû par l'envie d'appréhender le monde, d'en saisir les arcanes et d'imaginer les possibles dans les interstices.

Une fois de plus, je ressors de ce livre complètement subjuguée par Mme Oates. Et avec la joie de savoir son oeuvre si riche et prolifique. Il m'en reste tant à découvrir encore. de bons moments en perspective!
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critiques presse (4)
LeMonde
02 novembre 2017
La prolifique écrivaine, longtemps professeure de « creative writing » à Princeton, remonte « jusqu’avant la mémoire et le langage » dans « Paysage perdu ». Que de chemin parcouru depuis…
Lire la critique sur le site : LeMonde
Culturebox
26 octobre 2017
Un ouvrage hybride et merveilleux dans lequel la romancière revient sur son enfance et sur sa jeunesse. Un livre qui démontre la puissance littéraire de Oates autant qu'il éclaire son œuvre.
Lire la critique sur le site : Culturebox
LaCroix
06 octobre 2017
En une trentaine de chapitres thématiques, la grande romancière américaine, évoquant magnifiquement son enfance, raconte comment celle-ci a façonné en elle l’écrivain.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LaPresse
07 septembre 2017
À l'aube de ses 80 ans, toujours très prolifique et enragée contre le président Trump, Joyce Carol Oates publie le récit de son enfance et de son adolescence.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (88) Voir plus Ajouter une citation
La découverte d'-Alice- : 1947

Le livre extraordinaire qui changea ma vie - qui me donna le désir d'être écrivain, en même temps qu'il me poussa à "écrire"- est - Alice au pays des merveilles- et -De l'autre côté du miroir- de Lewis Carroll. (...)

Je conserve précieusement à ce jour, placé en évidence sur une étagère de mon bureau, ce livre offert, illustré des dessins à la beauté inquiétante, quasi "réalistes", de John tenniel.
Tenniel montre une Alice étonnée, parfois intimidée, mais jamais écrasée par l'univers bizarre de son pays des merveilles. Ce grand illustrateur donnait à Alice une gravité pleine de bon sens et un sérieux attentif, tranchant avec la plupart des illustrations d'enfants des livres américains de la même époque; Alice est incontestablement une petite fille, mais elle n'est pas puérile. Elle a quelque chose de mûr et de réfléchi, un regard volontiers sceptique, parfois, sur les adultes qui l'entourent; une propension à refuser de se laisser donner des ordres ou de céder à l'intimidation. Alice est une petite fille qui "dit ce qu'elle pense"- ce qu'on encourage peu les enfants à faire, pas plus alors qu'aujourd'hui. (p. 58)
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Il me semble pourtant que, sans être des dieux, mes parents sont des gens extraordinaires moralement parlant : non par ce qu'ils ont accompli, peut-être, mais en eux mêmes; au fond d'eux-mêmes. Cela a été l'une des énigmes de mon âge adulte : comment, étant donné leur passé difficile, leur enfance marquée par la pauvreté et la violence, sont-ils devenus ce qu'ils sont ? Tant de mes amis écrivains parlent avec ironie, critique ou colère de leurs parents; leur vie d'adulte est présentée comme un triomphe sur les limites de leurs parents, rarement comme une conséquence. Par contraste , je suis d'une sentimentalité absolue à l'égard des miens, dont l'amour et le soutien ont eu une si grande influence sur ma vie, et qui sont devenus, pour l'adulte que je suis, des amis.
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Il se peut que l'écrivain/artiste soit stimulé par les mystères de l'enfance ou que ce soient ces mystères qui stimulent l'écrivain/artiste. (...) si je parviens à résoudre le mystère de la fiction, j'aurai résolu un mystère de ma vie. Que le mystère ne soit jamais résolu semble être la raison qui pousse l'écrivain à poursuivre son effort : chaque histoire, chaque poème, chaque roman est une reformulation de cette quête infatigable pour pénétrer le mystère.
L'écrivain est un déchiffreur d'indices.... (p. 86)
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Ce que nous imaginons être la vie, mais que nous ne pouvons expliquer, ne pouvons "mettre en mots" en dépit de tout notre vocabulaire ; ce que nous ne pouvons, n'osons dire à haute voix, cette succession de petits moments parfaits comme le mouvement de l'aiguille ,rouge des minutes sur la pendule General Electric de la cuisine, des moments liés les uns aux autres comme les perles pour constituer un collier, liées par contact, fil invisible, le mystère intérieur. Nous avons eu de la chance, et nous avons été heureux, et je crois que nous l'avons toujours su.
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«  Le chagrin est une sorte de maladie. Un chagrin sévère, une maladie sévère. Le désir de se nuire pour se punir d’avoir survécu à l’être aimé, ou comme un moyen de le rejoindre, est très fort, et parce qu’il est totalement irrationnel, il est difficile de le raisonner. 
Dans ces moments - là, je convoquais mes parents ——pourtant je n’aurais pas voulu qu’ils sachent que Ray——- qu’ils avaient aimé comme un fils , était mort, mais j’avais besoin de leurs conseils » ...
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Vidéo de Joyce Carol Oates
Après seize ans de négociations, le réalisateur Stig Björkman a convaincu Joyce Carol Oates, 85 ans, de lui ouvrir les portes de son univers. Portrait sensible de l’immense romancière, inlassable exploratrice de la psyché noire de l'Amérique.
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