AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,42

sur 1484 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le sommeil de l'injustice.

Au détour de souvenirs retrouvés dans une boîte à chaussures, Anthony Passeron reconstitue
l'histoire de sa propre famille, notamment celle d'un oncle dont on ne parle qu'à demi-mots.
Une reconstitution familiale bouleversante autour du SIDA dans les années 80.

Maladie sulfureuse et honteuse du fait de son principal mode de transmission d'ordre sexuel,
soumise à l'opprobre morale car elle concernait au départ en majorité des homosexuels, elle revêt ici une dimension supplémentaire dans l'infamie : la culpabilité. On l'oublie parfois, mais le SIDA a fait aussi des ravages chez les personnes toxicomanes par l'échange des seringues, coupables de se droguer.

Son enquête le mènera à découvrir ce que pouvait représenter un toxico dans une famille de
commerçants d'une petite ville de province que tout le monde connaît. Un aspect social aussi abordé concernant la transformation économique de l'abandon des petits commerces au profit de la grande distribution.

Mais au-delà de la partie intime, l'auteur met en relief l'histoire même de la maladie à travers la
découverte du virus, la guerre des laboratoires, le scandale du sang contaminé, la mort de Rock
Hudson, ou encore les essais balbutiants des premières thérapies. Des souvenirs qui parlent à
beaucoup d'entre nous et que d'autres découvriront souvent avec circonspection.

La narration est tendue jusqu'à son dénouement, car en alternant les chapitres dans un cadre
familial et ceux dans un cadre scientifique ou politique, Anthony Passeron entretient l'espoir de
rédemption et de sauvetage de ces victimes.

Même sans le souffle romanesque de la fiction, ce livre vous étreint d'une émotion à fleur de peau qui ne vous quitte pas en abordant le SIDA de façon à la fois globale et intime.
Ces enfants endormis ne se réveilleront pas : l'héroïne, le SIDA, la fin d'une époque aussi auront raison de leurs espoirs avant qu'une nouvelle vie prenne place.

Un livre original que je défendrais en librairie car je suis sûr que vous aurez du mal à le refermer avant de l'avoir terminé.
Commenter  J’apprécie          1104
« C'est que les rats meurent dans la rue et les hommes dans leurs chambres. »
Albert Camus, la Peste

Pour un instant, pour un instant seulement... faire revivre l'oncle Désiré dont l'auteur a si peu croiser la vie. Une vie qui aurait pu être mais une vie qui restera cachée, tue, honteuse.
« Ce livre est l'ultime tentative que quelque chose subsiste. Il mêle des souvenirs, des confessions incomplètes et des reconstitutions documentées. Il est le fruit du silence. »

L'oncle Désiré, le fils préféré, fut le premier bachelier de la famille. Une petite gloire au sein de la famille. Une petite gloire de plus pour les grands-parents d'Anthony Passeron, car ceux-ci ont durement travaillé et réussi à gagner une place de notable dans le petit village de l'arrière-pays niçois. Un petit village où tout le monde se connaît, où tout se sait. Aussi quand Désiré tombe sous l'emprise de la drogue, puis commence à souffrir de symptômes étranges et inconnus, il est impossible aux parents de comprendre cet enfant pour qui ils ont tout sacrifier, de reconnaître et d'accepter la maladie. le mot SIDA au début des années quatre-vingt est un mot qui effraie aussi bien les soignants que la famille et surtout il a une connotation horriblement négative, celle du cancer des homosexuels.
« Willy Rozenbaum, infectiologue à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, est habitué à côtoyer la mort, mais dans le cas de cette maladie, la condamnation des patients est double : une mort physique et aussi sociale. »

Anthony Passeron, pour redonner vie à son oncle, a dû puiser dans les anciens albums photos, dérouler d'anciens films super8 et questionner son entourage. Peu de mots lui ont été offerts, la maladie de l'oncle est restée dans le secret, mal digérée, mal comprise et porteuse de honte et de culpabilité.
« Ma grand-mère incarnait encore l'autorité de la famille, mais ce qui était en train de se produire la sidérait avec une telle violence qu'elle ne savait plus comment réagir...
Louise ne pouvait évoquer cette situation qu'en recourant à des euphémismes incompréhensibles, des balivernes niant la réalité, cruelle, violente, implacable... Dans sa bouche, la toxicomanie devenait « des bêtises », les cures de désintoxication « du repos », le sida « une maladie » et, plus tard, son fils mort serait « une étoile montée au ciel ». Comme si un héroïnomane pouvait finir à la droite du Père. »

Alors patiemment l'auteur a essayé de combler les vides et d'imaginer ce qui aurait pu être.
C'est sur plus d'une quinzaine d'années et par une alternance de chapitres, les uns consacrés à la découverte de la maladie et aux avancées médicales, les autres consacrés à la vie de l'oncle et à l'avancée inexorable du Sida, que l'auteur a construit son roman.
Et c'est très bien ainsi, puisque les chapitres réservés à la recherche scientifique permettent au lecteur de reprendre son souffle et de diminuer la charge affective que contiennent ces pages. D'autant qu'il ne cache pas l'extrême solitude et le regard méfiant, pour ne pas dire hostile et dégoûté, réservés aux patients. Comme il ne cache pas non plus la compétition féroce que se livraient les laboratoires français et américains et la susceptibilité des uns et des autres.
L'altruisme n'est pas toujours une qualité première.

C'est un roman fort, âpre et terriblement émouvant qui reconstitue parfaitement les années SIDA. Des années terribles faites de condamnation d'abord, de tâtonnements, d'avancées lentes de la recherche comme celles de la pensée.
Et si un traitement a enfin pu être mis en place, la guerre n'est pas finie. le SIDA existe toujours. Et depuis d'autres virus aussi virulents ont fait leur apparition...
Commenter  J’apprécie          569

Voilà un très bon premier roman.
Un énième récit sur le Sida ? Non pas.
Beaucoup mieux que ça.

Nous sommes très loin de l'agitation parisienne et de son milieu gay dans lequel l'épidémie a débuté. Nous sommes dans l'arrière-pays niçois, au coeur d'une boucherie de village.

Rien ne devrait donc troubler l'ascension sociale de la famille, avec trois générations qui se succèdent pour s'insérer dans cette petite bourgade pas très loin de Nice. C'est le premier thème de ces « Enfants endormis » que de nous dépeindre une famille sans histoire. Ou presque.

La seconde partie, qui s'entrecroise avec le récit familial, c'est l'histoire des premières années de découverte du virus, la compétition entre les équipes américaines et françaises pour identifier pleinement cette maladie qui ne ressemble à aucune autre, et les tentatives de trouver un traitement efficace. Je me souvenais du Professeur Luc Montagnier, mais je connaissais moins Françoise Barré-Sinoussi. J'ai appris beaucoup de choses sur la controverse à propos de la paternité de la découverte, la mauvaise foi d'un Robert Gallo, et les tentatives des scientifiques français à faire entendre leur voix malgré des avancées sérieuses.

Mais la première partie reste tout aussi intéressante : on y découvre la longue descente en enfer d'un certain Désiré, l'oncle du narrateur, à qui l'avenir ouvrait grand ses portes, jusqu'à ce qu'il rencontre une ennemie : l'héroïne.

Malgré les dénégations de sa famille, qui ne peut pas croire qu'on ruine les efforts des générations précédentes alors que tout vous sourit, Désiré ne décrochera jamais vraiment de cette drogue dure aux effets dévastateurs. Découverte lors d'un court séjour à Amsterdam, où le père du narrateur sera envoyé avec mission de le ramener à la maison, l'héroïne sera aussi ce qu'il partagera avec sa compagne Brigitte, et sans doute avec d'autres toxicomanes – le drame de la contamination au virus à la clef.
Le désastre familial ne serait pas complet si Brigitte n'était pas aussi enceinte, et qu'elle donnait naissance à une petite Emilie, qui naît avec le virus dans ses veines. Tous les efforts redoublés des grands-parents, après la mort de leur fils Désiré, n'y feront rien : la cousine du narrateur succombera elle aussi, à un âge où elle aurait dû aller à l'école et grandir parmi les siens.

Roman émouvant et captivant, « les Enfants endormis » montre les dégâts collatéraux d'un phénomène trop peu pris au sérieux, caractérisé à tort comme « une maladie de gay », sur une famille qui ne demandait qu'à s'insérer socialement bien loin de la capitale française.

A lire et faire lire sans modération aucune.
Commenter  J’apprécie          399
Si ce livre n'était pas sélectionné pour le prix Summer 2023, l'aurais-je lu ? Pas sûr.
Et cela aurait été dommage car c'est un livre formidable.
L'auteur se décide à explorer le passé familial et plus particulièrement celui de Désiré, son oncle, dont on ne parle pas. Pourquoi ?
Ce sont les premières années du sida. Les personnes atteintes de cette horrible maladie sont mises au ban de la société, les recherches d'un traitement patinent, les familles sont livrées à elles-mêmes, les voisins, les clients de la boucherie les boycottent. C'est terrible, comme un châtiment divin qui tomberait sur ceux qui transgressent ses lois.
J'ai appris beaucoup de choses que j'ignorais, grâce à cette lecture, et je remercie l'auteur d'avoir eu le courage de se plonger dans cette difficile enquête.
Commenter  J’apprécie          370
Être de cette génération qui a côtoyé de près ou de loin le départ d'un ami, d'un proche, cette peur profonde du lendemain, ces appréhensions quotidiennes sur les stigmates visibles, et lire ce livre : c'est un retour au souvenir forcément. L'auteur nous propose pour ce premier roman un détour dans son passé familial. Comment toute sa famille doit gérer la situation de son oncle, le fils ainé d'une famille de commerçants installés d'une ville de Province quand celui-ci tombe dans la consommation d'héroïne (les vols et les mensonges en plus), et qui deviendra porteur, à cause des seringues, de cette nouvelle maladie qui décime les malades, le SIDA ? L'auteur arrive à nous éviter le larmoyant, d'abord parce qu'il est factuel et pudique, pas de sentiment, ce qui rend le propos universel. Ensuite et surtout, parce qu'il alterne l' évolution de la maladie chez son oncle avec l'évolution de la maladie sur le plan international, son acceptation difficile pour ne pas dire son rejet (les pestiférés du XXe siècle et ses conséquences sociales pour les malades), les découvertes médicales, les échanges et les batailles entre experts, les essais et tests à grande échelle, qui échouent d'abord puis qui permettront de trouver une solution faute de vaccin. Beau travail de rétrospective, et témoignage utile de ce qui fut.
Commenter  J’apprécie          360
Chronique des années sida

En explorant la passé familial, Anthony Passeron raconte l'histoire que ses proches voulaient occulter. Mais l'intérêt de ce premier roman tient aussi à l'évocation en parallèle d'une maladie qui s'attaque au système immunitaire et de la lutte menée pour éradiquer ce que l'on va bientôt nommer le sida.

Nous sommes au début des années 1980 dans un village au-dessus de Nice. À ce moment, le narrateur – qui n'est alors qu'un enfant – ne comprend pas l'ostracisme dont est victime son oncle Désiré. Il sait ce que lui a confié son père, c'est-à-dire qu'il a dû aller jusqu'à Amsterdam pour le «récupérer». Cette expédition marque en quelque sorte le début du mystère, car l'histoire familiale s'était jusque-là cantonnée au bout de la vallée de la Roya où l'arrière-grand-père avait créé et développé une boucherie avant de la transmettre à son fils Émile, qui l'avait à son tour l'avait confiée à son père.
Pour lui qui passait désormais la majeure partie de son temps derrière la vitrine, on imagine ce qu'a pu représenter cette expédition de plus de mille kilomètres en compagnie de son cousin. Il a toutefois fini par retrouver son frère et à le ramener avec Maya, une Hollandaise mineure et sans passeport, avec qui il partageait le salon chez ses amis hollandais. «Les deux amoureux avaient du haschich plein les poches, mais tout s'est déroulé sans encombre. Ils sont arrivés au village tard dans la nuit.»
Ce n'est que quelques mois plus tard, quand un autre fléau aura essaimé dans la région, l'héroïne, que la famille commencera à s'inquiéter. D'autant que Désiré pioche dans la caisse pour payer sa drogue et que plusieurs faits divers alertent sur ses ravages. Mais lui et sa compagne sont déjà accro. Ils vont régulièrement chercher leur dose à Nice et ne se préoccupent pas des mises en garde des équipes de recherche médicale qui alertent sur la transmission du sida par le sang. le verdict va alors tomber: le couple est séropositif.
Vient alors l'heure du déni. «Des médecins qui constatent la dégradation progressive de leur patient. Une mère qui affirme que son fils ne souffre pas d'une maladie d'homosexuels et de drogués. Un fils qui dit qu'il ne se drogue plus. À chacun son domaine: aux médecins la science, à ma famille le mensonge.»
La réalité de l'épidémie va s'imposer. Aux décès de l'oncle, de la tante et de la nièce s'ajoutent ceux de personnalités telles que Michel Foucault ou Rock Hudson. Sur fond de rivalité et de tâtonnements entre les travaux des équipes américaines et françaises, les millions de victimes s'additionnent.
Aussi pudique que documentée, l'écriture d'Anthony Passeron retrace ce drame intime et ce combat universel. du coup, la détresse de cette famille, c'est aussi la nôtre face à un fléau qui fait peur parce que les informations sont trop parcellaires, parce que les quelques cas déclarés ici et là vont sont transformer en une gigantesque vague qu'il n'est désormais plus question de maîtriser. Tout au plus, on va tenter de l'endiguer, notamment en misant sur la prévention. Bouleversant!

Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          352
Quarante ans après, Anthony Passeron
dont c'est le premier roman
visite le phénomène sida.
C'est un récit très documenté
sur les recherches pour identifier
puis vaincre ce virus responsable
de la mort de 36 millions de personnes .
Nous y retrouvons la lutte contre la montre,
contre la mort de malades stigmatisés
par leur appartenance sexuelle,
leurs pratiques heroïnomanes, l'hémophilie..
Les égos se dressent sur leurs ergots ,
aux USA et en France, qui va trouver ?
Ce texte rend hommage à tous les combattants
oubliés, responsables de découvertes vitales.

Parallèlement, l'auteur redonne vie
à son oncle Désiré .
Les répercussions de la maladie ,
dans une sous préfecture du sud de la France .
Le vécu d'une famille de commerçants
enrichis par le négoce, à force de travail.
Ce zoom du microscope sur cet individu
et son entourage est passionnant.


Le texte affiche une alternance entre
la vie de Désiré et les recherches .
Ce choix d'écriture
donne une force particulière
à cette histoire qu'on ne lâche pas.


Commenter  J’apprécie          280
Anthony Passeron trouvé le ton juste et la construction parfaite pour narrer un pan de son histoire familiale longtemps tout en évoquant un oncle, Désiré, disparu et dont personne ne parlait et la découverte et recherche de traitement du sida.

En alternant les récits il retrace et met en lumière cet oncle resté dans l'ombre de cette famille du sud qui découvre à la fois les ravages de la drogue mais également un mal implacable qui ronge les corps et les recherches scientifiques longues (sans compter les rivalités), les échecs et les traitements d'un virus font on n'a jusqu'à ce jour pas trouvé de vaccin.

Je craignais que la partie médicale fasse perdre en intensité le parcours de cette famille partagée entre déni, silence mais malgré tout présence auprès d'un victime indirecte pour finalement m'apercevoir que justement ces deux enquêtes, l'une humaine et l'autre scientifique donnaient un récit emprunt d'humanité et parfois d'incompréhension vis-à-vis des enjeux

Une écriture simple mais que l'on sent concernée car touchant de près l'auteur car il était lui-même un des enfants endormis, à qui rien n'a été révélé a l'époque car vous savez .... On ne parle pas de ces choses là.....
Commenter  J’apprécie          243
C'est le livre inespéré de cette rentrée littéraire, qui traite d'un sujet auquel je ne m'attendais pas, que je n'ai pas vu venir : une histoire d'une force inouïe qui mélange sang, travail et mémoire.

L'écriture est limpide, sans pathos, ni voyeurisme, factuelle mais rudement efficace. La construction du récit s'impose comme une évidence, en alternant petite histoire (de la famille de l'auteur) et grande histoire (de la médecine des années 80-90), un chapitre après l'autre et dans l'ordre chronologique. C'est un grand livre paradoxal : il évoque si bien le domaine de l'intime que sa portée en devient universelle.

Anthony Passeron affirme écrire 30 ans après les faits pour « rendre une vie à la lumière » : celle de son oncle Désiré, un homme mort très jeune du sida pour cause d'addiction à l'héroïne. Tel l'arbre cachant la forêt, l'auteur remet en réalité ici bien plus de vies dans la lumière que ce qu'il prétend, tant une multitude d'autres vies se dissimule derrière celle de Désiré.

Il y a d'abord celles de nombreux anonymes appartenant ou non à sa propre famille. Parmi eux, se détachent les figures marquantes de sa cousine Emilie et de sa grand-mère Louise. Puis celles de tous ces morts ayant succombé à l'épidémie, qu'ils soient des patients devenus cobayes afin de permettre à la science d'avancer ou des grands noms du milieu culturel atteints par la maladie. Il y aura aussi celles de plusieurs médecins et chercheurs qu'il réhabilite ici, qui ne sont pas passés à la postérité faute de ne pas avoir reçu le Nobel de médecine, malgré l'importance de leurs découvertes sur le virus et la force de leur engagement envers les malades.

Le récit n'élude à aucun moment la question du sang, en s'ouvrant de façon quasi-prémonitoire sur celui des animaux abattus afin d'alimenter la boucherie familiale. Puis se poursuit avec le sang dans lequel coule toute cette drogue, pour finir par le sang contaminé par la maladie qui inspire la peur au plus grand nombre, tandis que les liens du sang deviennent aussi complexes qu'indéfectibles.

En outre, l'auteur se penche de façon intéressante sur la question du travail en tant que valeur familiale. Un socle sur lequel se façonnent des générations entières, afin de parvenir à s'extraire durement de leur condition sociale initiale (immigration, pauvreté, racisme). Ici, on travaille ensemble jusqu'à s'oublier, le jour, la nuit, la semaine et même le dimanche. C'est aussi de cela dont il sera question dans cette histoire : du drame à tous les sens du terme qui se jouera quand le fils préféré - le bien nommé Désiré, l'aîné sur lequel on avait fondé tous les espoirs - se mettra à renier les valeurs de sa famille, afin d'opter pour une vie plus en adéquation avec son âge, pleine de rêves et d'insouciance.

C'est un livre à ne pas manquer, qui dépasse de loin son sujet pour évoquer en détail une pandémie qui en rappelle bien d'autres, avec son lot de déni, de mensonges, d'indifférence et de souffrance.
Commenter  J’apprécie          242
Ce livre était partout à la rentrée dernière, ce qui était tout à fait mérité. Il s'agit de l'apparition du sida dans les années 80. Deux points de vue alternent : dans certains chapitres, celui de l'auteur lui-même, dont l'oncle, héroïnomane, a contracté le sida en même temps que sa compagne. Les autres chapitres détaillent la découverte du virus, l'avancée des recherches dans les années qui suivent, en ce qui concerne le dépistage puis le traitement.
C'est un texte sensible, souvent émouvant, et très certainement indispensable. Pourtant pas un coup de coeur pour moi qui avais adoré sur le même sujet N'essuie jamais de larmes sans gants.
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
Commenter  J’apprécie          201



Lecteurs (2697) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1435 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}