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3,62

sur 98 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Sa mère a écrit : de même qu'une personne dévorée / l'animal en lui / la peau ? sur lui / qui l'emprisonne / Shy est à l'intérieur, mais la peau est aussi lui, enragée et vraie. Je suis presque jalouse. »

Ce qui m'a portée vers ce roman, c'est tout d'abord la magnifique couverture de Nathanaëlle Herbelin, cette sorte de beauté sauvage, intimiste et introspective, émotionnellement touchante. Ce qui frappe dans ce tableau, c'est tout d'abord ce chien noir, long sur patte et efflanqué, seul, la tête basse, misérable, abandonné. Puis le regard se déplace vers l'horizon et on aperçoit alors un paysage marin, profondément mélancolique, notes à dominante terreuse, piquetées de touches blanches et lumineuses.

*
Dès la toute première page, j'ai compris que ce roman ne serait pas comme les autres.
Des phrases courtes, souvent nominales, parfois un seul mot.
Des phrases en anglais, concises elles aussi. Percutantes. Nerveuses. Incisives. Lapidaires.
Et puis, il y a le style d'écriture qui d'emblée se démarque des lectures habituelles. Original et puissant. Une poésie profondément humaine qui s'entrelace avec une écriture plus crue, acérée et sans merci.

*
Shy s'enfuit à la faveur de la nuit, un sac rempli de pierres sur le dos pour rejoindre la mare voisine. Il fuit un établissement scolaire qui accueille de jeunes délinquants particulièrement violents. L'école de la dernière chance aide les enfants en souffrance, en détresse.
Rejetés, exclus, perdus.
Tous ont une histoire, déjà lourde malgré leur jeune âge.

« La nuit est immense et elle fait mal… le monde est atrocement calme et nu. »

Shy fuit cette école qui, en fermant bientôt ses portes, le repousse, l'abandonne.

*
Le temps d'une nuit, on plonge dans le monde de Shy, un monde qui étreint, emmure et écrase par sa force littéraire.
A mesure qu'il marche dans la nuit, l'adolescent est submergé par des souvenirs qui le hantent, le rongent et le grignotent, mais aussi par d'autres voix que la sienne, camarades, parents, éducateurs.
Le lecteur l'accompagne dans le cheminement de ses pensées, dans cet aller-retour incessant dans le temps.

Lorsque le passé est évoqué, les phrases s'allongent, interminables, ponctuées de virgules. Un flot de paroles qui se libèrent et s'enfoncent dans l'intime, nous aidant à ressentir la personnalité de Shy. Mésestime, fragilités, failles, solitude, espoirs, rêves avortés, échecs, colères, peurs, honte, culpabilité, regrets, rage, fuite.
Moqueries. Blessures.
Perte de confiance. Perte de repères. Perte de contrôle.
Dépression. Destruction.

Et pourtant, malgré tout cela, ou à cause de tout cela, je me suis attachée à cet un enfant en décrochage scolaire, psychologiquement et émotionnellement perturbé, angoissé et suicidaire, colérique et agressif. Sa fragilité m'a touchée, sa détresse m'a émue, son besoin de reconnaissance et d'amour m'a bouleversée.

*
Un langage visuel d'une émotion vive et bouleversante.
Une voix perdue, en souffrance, irascible, emportée, révoltée qui n'arrive pas à apprivoiser ses émotions.
Un style parfaitement maîtrisé et abouti, musical, rythmé par la musique électronique qu'écoute Shy à longueur de journée. Un son heurté, fracturé, métallique.
Une mise en page réfléchie, particulièrement intéressante.

« Réfugié dans sa capuche, dans un monde parfait de basses et de breaks et de scansions mitraillette. Emporté. »

Ce que je retiens également, c'est le mouvement singulier de ce roman qui adopte une narration tournoyante dans sa façon de raconter la vie de Shy. Entre phrases courtes et longues, entre vide et trop-plein, entre pensées intimes et monologues intérieurs encombrés de multiples voix, entre terreurs nocturnes et rêves éveillés, le récit alterne à la fois sa fuite, sa rage et son désespoir, mais également l'impuissance de son entourage à apaiser ses tempêtes intérieures.

« Tu prends trop de place. »
« Je te déteste. »
« Est-ce que tu as une idée du mal que tu fais ? »
« J'ai envie de crever. »

*
Entre retour sur l'enfance et quête de soi, Max Porter livre un texte féroce, intense sur les douleurs et les traumatismes de l'enfance. Magnifiquement écrit, Max Porter parvient à capter l'isolement au sein de la famille, de l'école et des camarades, le regard blessant et dévalorisant d'autrui.
Un roman original, inattendu.
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1995, à l'Ecole de la Dernière Chance, quelque part en Angleterre
Le vieux manoir classé qui accueille l'institution pour délinquants va être vendu, victime de la convoitise des promoteurs.
3 heures 13 du matin, Shy décide de fuguer.
Le dos lesté d'un sac rempli de silex, il se rend à la mare d'eau stagnante en bas de la propriété avec l'intention d'y entrer. Ce parcours sera un « Feuilleton débile sans public. Voix off qui ressassent et s'entrelacent ».
Le feuilleton de la vie de Shy est un embrouillamini d'évènements passés fait d'excès, de violence, de cauchemars, de ressentis, de mots échangés ou des mots qu'il se murmure à lui-même quand la musique ne résonne pas à ses oreilles.
Grâce à une typographie inventive, sa voix et celles des autres se mêlent pour que peu à peu se dessine le mal être de cet ado, sa difficulté à communiquer, de son incapacité à gérer ses émotions, et donc sa souffrance intérieure extrême…
Ce récit m'a beaucoup touchée peut-être parce que j'ai un peu mieux compris la souffrance d'un proche qui souffrait de bipolarité et auquel Shy dans sa détresse m'a fait beaucoup penser.
Oui touchant.
Je remercie Babelio et les Editions du Sous-sol pour cette découverte hors du commun.
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Shy où la magie de la littérature : vous téléporter en quelques lignes dans la peau d'un autre. Et vous faire ressentir jusqu'au fond des tripes, ses angoisses, ses névroses, ses pétages de plombs.
L'écriture est tranchante, incisive. Ah ça oui, vous allez mordre. Vous allez avoir envie de tout casser, comme ce garçon qui ne sait pas trop où il en est.
Vous allez vous sentir diablement anglais. Vous allez tour à tour aimer passionnément ses acolytes de souffrance, et la seconde d'après, avoir envie de détruire leurs grandes gueules de petites merdes.

Le récit passe du coq à l'âne, comme l'esprit du personnage principal : Shy.
Shy, c'est un peu un condensé de Shout (crier) et Cry (pleurer). Il tente de se construire dans un monde où certains moments lui sont aussi insupportables que du sel jeté sur une plaie à vif. Où sa vie lui pèse autant qu'un sac à dos rempli de pierres. On prend le présent à fond. Sans filtre. Comme les clopes. Et c'est violent.
D'un côté on a envie de l'aider à se forger une carapace protectrice pour ne pas tout prendre au sérieux. Et d'un autre côté, on a envie d'enlever sa propre carapace pour se lâcher. Faire ce qu'il n'est pas convenable de faire. Personnellement, j'ai toujours rêvé de donner un coup de boule. Même si dans la réalité, je n'ai ni la technique, ni la violence, et finalement ni la volonté de passer à l'acte. Mais l'idée du coup de boule m'a toujours fascinée.

Alors faut-il le lire ? Oui. Court roman, mais incisif. de ceux dont on se souvient longtemps.
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Timide est la traduction de SHY, c'est un peu vrai pour ce garçon qui a en grande partie remplacé les paroles par de la violence , en revanche c'est un fan de musique et des basses surtout Ses comportements anormalement excessifs l'ont amené à l'« ecole de la dernière chance », une vieille bâtisse bientôt détruite qui essaie du mieux qu ‘elle le peut de remettre dans le droit chemin des enfants difficiles.
Si jeune et désespéré de la vie, malgré une mère aimante, Shy décide une nuit d'en finir et c'est le dos lesté d'un sac rempli de silex qu'il se dirige vers l'étang proche.
Ce roman se passe donc sur ces quelques heures, et c'est le maelstrom qu'est son cerveau qui se déverse dans ces pages . Cela donne différentes polices d'écriture, de mise en page, une expérience d'écriture assez déstabilisante mais qui approche au plus près les vertiges et les divagations éprouvés par l'adolescent.
Déroutant mais ne peut laisser indifférent.
Merci aux Edts du sous-sol et à Babelio pour cette lecture .
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Max Porter est un écrivain anglais né en 1981.
Dans son roman « Shy », l'auteur nous entraîne dans l'esprit tourmenté d'un adolescent. Shy décide de fuguer du foyer de « la Dernière Chance », foyer pour jeunes très perturbés, isolé au coeur d'une forêt. Il prend avec lui un sac à dos qui pèse très lourd, trop lourd même car rempli de silex. le poids d'un sac à la limite du portable pour représenter le poids de sa vie, à la limite du supportable également ?

L'auteur nous entraîne dans l'esprit du garçon avec une telle force que l'on peut ressentir ses peurs, ses angoisses, ses regrets, ses frustrations mais également ses incohérences et ses « pétages de plomb » qui le rendent très violent. C'est très déstabilisant car le lecteur se sent parfois perdu et dépassé par des comportements incontrôlables dont l'origine n'est pas évidente à déterminer. le mal-être du garçon est palpable tout comme celui de son entourage. Cela nous donne d'ailleurs parfois des sueurs froides.

Des fragments du passé, du présent, des rêves qui nous ouvrent autant de petites fenêtres sur la vie de Shy et surtout sur ses sentiments profonds. le style et la police d'écriture rendent le cheminement intellectuel du garçon incroyablement réalistes. le garçon s'exprime parfois clairement, parfois dans son propre langage, parfois il raconte les propos des personnes de son entourage, et d'autres fois l'incohérence de ses propos est forte.

Livre déchirant et extrême, l'auteur excellente à nous faire ressentir le mal-être d'un adolescent violent qui peine à se comprendre, et à se trouver un futur.
Le seul point regrettable est que parfois les propos de l'adolescent sont tellement incohérents que l'on peine nous-même à nous y retrouver dans l'histoire. Ce livre est une belle découverte, déconcertante.
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Holy shit.

C'est dans ta forme ou dans ce que tu racontes que j'ai eu autant l'impression de me lécher les doigts ?

J'aime les récits qui utilisent une typographie déconstruite. s'en allant pulvériser des murs invisibles afin d'y former des puzzles aux champs lexicaux taillés sur mesure.

Shy se déroule dans les années 90 et suit l'histoire d'un gosse qui vrillebrille sévère. Il séjourne à la Dernière Chance, ce qui en dit long sur les possibilités que lui offrent la vie.

C'est ce genre de textes impossibles à décrire, héritiers de Zadie Smith et s'inscrivants du côté des nouvelles générations anglo-saxonnes constituées entre autres par Kae Tempest (Écoute la ville tomber) ou encore Colin Barrett (Jeunes Loups).

La métaphore du sac à dos, tellement explicite, des silex qui ne demandent qu'à être lourdés dans des fracas, balancés par des gosses de la jungle urbaine aux rythmes étouffés de la drum and bass.

Comment peut-on se sentir aussi touché par une histoire qui ne nous concerne qu'à moitié, parce que vécue le plus souvent du côté spectateur de la scène.

À cause des dégâts provoqués dans les dedans, universels et ravageurs.

Poétique, sombre, violent, le Dog Pound de la littérature, que je vais pouvoir piler comme il se doit, n'est-ce pas ?
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J'ai découvert avec Shy l'écriture atypique de Max Porter que je voulais lire depuis longtemps. Je savais un peu à quoi m'attendre car j'avais lu de nombreuses critiques de ses précédents ouvrages. J'ai eu l'impression de lire un roman cubiste car comme les peintres cubistes qui analysent, décomposent et réassemblent les objets, Max Porter, nous propose un texte en mosaïques constitué de plusieurs voix narratives nous permettant de découvrir la personnalité pour le moins tourmentée de son personnage principal.

Le texte est donc constitué de fragments plus ou moins longs. Les passages plus développés sont racontés par un narrateur extérieur mais celui-ci adopte le point de vue du personnage principal. On plonge ainsi dans les pensées intérieures et les rêves de ce jeune adolescent, surnommé « Shy » que l'on peut traduire par « timide » voire « sauvage ». On comprend peu à peu que son quotidien est difficile puisqu'il vit dans un centre pour délinquants nommé La Dernière Chance. On découvre aussi son passé et on aborde notamment la rixe qui a mal tourné et l'a sans soute conduit au centre. On le suit dans ses pulsions de mort : il a décidé de se suicider en s'immergeant dans un lac avec un sac à dos rempli de silex. On bat avec lui la mesure puisqu'il est passionné par la musique. Mais tout est souvent brumeux car Shy fume beaucoup. On peine parfois à suivre le fil.

J'ai beaucoup apprécié que l'auteur s'intéresse aux adolescents sans que son roman soit un roman expressément destiné à la jeunesse. J'ai pensé à plusieurs reprises à Holden Caulfield parce que j'ai ressenti la même chose en lisant ce livre qu'en lisant L'Attrape-coeurs. Or, on n'oublie pas ce roman quand on l'a lu, il laisse une empreinte. Je pense que c'est aussi le cas de Shy qui me trotte dans la tête depuis ma lecture. le personnage de Shy a des côtés attachants, je le vois avant tout comme un adolescent victime de violence qui n'arrive pas à communiquer. Il est devenu délinquant parce que la rage a remplacé les mots qu'il ne trouve pas pour se défendre, puis il sombre dans la déprime et s'échappe du réel par tous les moyens. L'écriture morcelée mime parfaitement le mal-être et le désordre psychologique de Shy et en cela l'oeuvre de Porter est tout à fait réussie. Cela va parfois dans tous les sens et il ne faut pas toujours chercher à comprendre la logique, juste écouter et ressentir. C'est donc une belle expérience de lecture qui sort forcément le lecteur de sa zone de confort.

Une dernière remarque sur le choix de la toile présentée en couverture que j'aime beaucoup et qui permet de mettre en valeur le travail de Nathanaëlle Herbelin . La toile choisie représente l'ombre d'un chien efflanqué qui semble marcher d'un pas décidé le long du rivage comme Shy qui marche d'un pas décidé dans la nuit pour rejoindre le lac. Il se dégage de cette toile une grande mélancolie comme celle que l'on ressent en lisant ce passage au début du livre : « La nuit est immense et elle fait mal. Il tourne le dos à la maison et s'enfonce dans le bleu. Ombre mouvante. »
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Merci à Babelio, merci aux Editions du sous sol qui m'ont permis de découvrir un auteur que je ne connaissais pas, avec un roman fort dans lequel on plonge sans retour.
C'est l'histoire d'une adolescence fracassée, racontée dans la peau de Shy, à hauteur de son vécu, petite quinzaine d'années et la souffrance au coeur. le récit vous agrippe en grande partie par l'écriture. Phrases courtes comme une respiration qui peine à reprendre son souffle, et tout le poids de la douleur de Shy dans la lourdeur des silex dont il bourre son sac à dos. le récit nous invite à le suivre, dans son périple nocturne vers l'étang, son sac sur les épaules et ses pensées dans la tête. La force du roman réside dans la manière dont l'auteur nous fait entrer dans le personnage. C'est une entrée par effraction dans les flashs et les connections qui le hantent, dans le désordre, sans souci de retracer une histoire linéaire, avec les mots de 1995 dans le vocabulaire des ados un peu paumés. La descente aux enfers de Shy prend forme toutefois, avec l'ombre lointaine de l'enfance heureuse qui donne le relief des déchirements d'après, quand tout part en vrille et qu'il ne reste plus que la musique et quelques joints pour se tailler du réel qui blesse.
Un cri de colère convainquant.
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Run boy run

Shy, timide en anglais, est le patronyme avec lequel l'auteur a choisi de désigner son personnage principal. Un choix qui peut paraître étrange car l'enfant perturbé qui nous est présenté dans ce cours récit traîne derrière lui un nombre important de qualificatifs mais timide n'en fait pas vraiment partie.

L'auteur met en scène son personnage à la croisée des chemins, à un moment où il devra prendre une décision déterminante pour son avenir, poursuivre sur la voie de l'autodestruction ou tenter de faire face à ses démons.

Lors d'une fugue qui s'apparente à une nuit de cauchemar, Shy nous fait part de son mal-être profond, une eau noire tumultueuse. À l'aide d'une narration frénétique qui mélange passé et présent, les souvenirs de Shy sont tels des récifs mortels sur lesquels menace de s'écraser le peu de raison qu'il lui reste.

En creux se dresse le portrait d'un jeune homme désoeuvré qui ne sait ce qu'il doit détester le plus, lui-même ou le monde qui l'entoure.

La seconde partie, à défaut d'apporter une réponse aux tourments de Shy, offre un répit salvateur, telle la lumière de l'aube après une tempête nocturne, la narration s'apaise tout comme l'esprit de Shy. Une lueur d'espoir dans un récit d'une noirceur palpable.

En quelques centaines de pages, Max Porter est parvenu à dresser le portrait d'un jeune homme en déshérence à travers un récit écrit au cordeau.

Lien : https://culturevsnews.com/
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Une première lecture de Max Porter, elle est plutôt déconcertante mais intéressante.
On pourrait prendre une expression
de la dernière page pour donner la tonalité du récit: « La Dernière Chance ravagée ».
L'auteur se met dans la peau de Shy, un adolescent torture. Et Porter ne mâche pas ses mots. Shy a sombré dans la violence et dans la délinquance. Les regards portés sur des individus comme lui par la société s'opposent: pour certains ce sont des criminels que l'Etat est contraint de prendre en charge, pour
d'autres ce sont des jeunes psychologiquement dérangés qui nécessitent une pédagogie adaptée.
Ainsi Shy se retrouve-t-il depuis un an à l'Ecole de la Dernière Chance hébergée dans un vieux manoir.
La mise en page et la typographie particulières accentuent le caractère tourmenté de Shy qui ne cesse de faire des retours en arrière sur son passé et sur ses rêves, ses passages à l'acte ont été nombreux et il
est emmuré dans ce passé malgré la bienveillance et l'écoute dont il est l'objet . Ce garçon n'a plus aucun espoir et il semblerait que l'annonce de la vente du manoir et partant la fermeture de l'Ecole le déstabilisent encore davantage.Et les pierres de silex qu'il porte dans son sac à dos sont la métaphore des échecs qu'il a vécus et qui le plombent…
Merci à Babelio et aux Éditions du sous-sol.
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