Les raisins de la colère

Je ne vais absolument pas aller dans le sens ou je devrais aller, c'est à dire encenser ce roman. Car c'est évident, il s'agit bien là d'un chef-d'oeuvre, les très nombreux lecteurs ne peuvent se tromper. Mais voilà, je dois faire partie de ceux que ce style de littérature n'enchante pas, et j'irai jusqu'à dire, qu'elle m'ennuie.
Soyons clair, si cette histoire ne durerait que 400 pages, je serais allé jusqu'au bout, mais je ne me voyais absolument pas aller jusqu'à plus du double, car je n'en pouvais plus, de toutes ces descriptions interminables de la ballade d'une tortue, de la couleur des blés, ou de la qualité d'un moteur de camion.
Sinon, c'est écrit de façon magistrale, et l'histoire mérite très certainement d'aller bien au-delà des 250 pages que j'ai lues....avant d'abandonner avec beaucoup de regrets.
S'il vous plait, chers lecteurs, ne me battez pas, ne me rayez pas de votre liste d'amis, je ferais mieux la prochaine fois.
Et pour ma note finale, pour me rattraper, je précise que "des souris et des hommes" reste un de mes livres préférés.

J'ai carrément détesté "Les Raisins de la Colère". Ok, c'est un chef d'oeuvre, mais je ne sais pas si c'est un effet de style, comme les Joad, j'attendais la fin du voyage avec impatience. Les descriptions m'ont profondément ennuyé ; je m'en fiche un peu de la couleur du désert, de la texture des crottes de lapin et des états d'âme du père Casy. Je suis très certainement un peu dure avec l'auteur, mais en même temps, je me dis que c'est pas parce qu'il a eu un prix Nobel qu'il doit plaire universellement. Et encore heureux que je l'ai lu en français, sinon j'aurais eu l'air bien maline avec l'argot d'Amérique profonde ; je suis décidément bien négative, ce roman a des qualités, mais je ne saurais dire lesquelles.
J'aime bien donner une seconde chance à un roman qui m'a déçu (ou pire), mais là exceptionnellement, je ne relirais pas 639 pages de faim de soif et de misère.

Je me faisais une joie de lire ce roman. Cependant, bien que l'auteur nous décrit avec une belle poésie les paysages et l'histoire de joad, de retour dans sa campagne suite à un long séjour en prison, pour retrouver sa ferme et sa famille... je n'ai pas réussi à rentrer dans son périple, trop de longueurs à mon sens, pas assez de rythme.
Déçue.