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EAN : 9782702163429
300 pages
Calmann-Lévy (12/09/2018)
3.81/5   24 notes
Résumé :
Un livre de sciences compréhensibles qui croise les grands débats contemporains

En 1997, le champion du monde d’échecs, Garry Kasparov, est battu par l'ordinateur Deep Blue d’IBM. Le lendemain, The Economist titrait : « Si votre métier ressemble aux échecs, préparez-vous à en changer. » Pourtant, plus de vingt ans après, notre système éducatif est toujours basé sur la mémorisation et le calcul alors que n’importe quelle machine effectue ces tâches d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Les classements mondiaux sont sans appel : la France n'est pas la mieux placée en ce qui concerne la qualité de son enseignement, si l'on en croit les enquêtes internationales. 19è en lecture, 26è en sciences et en maths, pas de quoi chanter un cocorico. le constat étant fait , reste à identifier les causes de ces piètres résultats..

L'une des principales causes est, pour François Taddei, l'attachement à un mode désuet de transmissions des connaissances, fondé sur l'accumulation de notions inutiles alors qu'un simple clic sur un smartphone, moins lourd que ma première calculatrice donne accès à ces données. Par contre, comment les retrouver, comment les analyser et faire la part de l'intox en recherchant les sources et comment les utiliser, voilà l'enjeu qui devrait être celui de nos écoles . Identifier une problématique, poser les questions, chercher le raisonnement logique pour parvenir à la solution, confronter les résultats à l'interrogation initiale. En somme, utiliser le mode de travail des chercheurs. Ce dont François Taddei peut légitimement parler puisqu'avant de créer le centre de recherche interdisciplinaire , ce touche-à-tout hyper doué et friand d'aventures exerça cette activité à l'INSERM.

C'est d'ailleurs le propos de la première partie du livre, où, sans fausse modestie, nous découvrons son parcours brillant : polytechnique, Ponts, doctorat de génétique. le but n'étant pas d'étaler sa réussite, mais de nous faire comprendre la logique qui l'a amené à réfléchir sur nos méthodes éducatives.
Il a fait partie des pionniers qui ont compris que le cloisonnement des spécialités n'était non seulement pas utile, mais réellement néfaste tant la confrontation des savoirs est riche d'émergences. de même que le travail en groupe fera surgir des idées nouvelles que la somme des réflexions individuelles ignorera. Et enfin , le travail ne doit plus être synonyme d'ennui :

« Mon combat est de faire comprendre qu'on apprend, et qu'on apprend bien, dans une multitude d'endroits différents. le jeu en est un. se promener dans la nature en est un autre. Interagir avec ses amis, regarder une vidéo sur Internet, d'autres encore. On peut même apprendre en suivant un cours magistral des plus classiques! »

Et bien entendu, c'est dès le primaire qu'il faut former les esprits à la réflexion, au questionnement et au travail en groupe :

« coopérer en toujours plus grand nombre pur accomplir des tâches toujours plus complexes »

, ce qui permettrait aussi d'en finir avec les notations classantes, inductrices d'une concurrence inféconde.

L'aspect éthique de la question n'est pas laissé de côté, ainsi que la prudence quant aux risques encourus de manipulation de l'information. Et les biais de communauté :

« Les biais individuels sont amplifiés par des biais de communauté : si vous croyez que tous les membres de votre communauté pensent d'une certaine manière , alors vous allez chercher des arguments qui iront dans ce sens »

Cet essai rejoint sur le fond les écrits de plus en plus nombreux qui redonnent de l'espoir, en citant les chantiers actuels, qui loin de la sinistrose généralisée , sont fondés sur la volonté de construire, dans le lien, et contre vents et marées (fussent-ils ouragan et tsunami).

Enfin, c'est un détail, mais il a son importance , l'auteur utilise pour les accords de genre, la règle qui fut abolie par une poignée de misogynes du 19è siècle, à savoir l'accord de proximité. Ainsi l'adjectif s'accorde avec le nom le plus proche de lui , comme on le trouve chez Racine :

« Surtout j'ai cru devoir aux larmes, aux prières, consacrer ces trois jours et ces trois nuits entières «  Athalie.

Rédigé dans un style agréable, un écriture claire , l'ouvrage est loin d'être un pensum. Je le rangerais volontiers auprès du livre d'Abdennour Bidar, Les Tisserands, qui ne relève pas vraiment la catégorie feel-good, mais qui en a le même effet bénéfique. Rien n'est perdu, tout est à construire.

Merci à Netgalley et aux éditions Calmann-Lévy
#ApprendreAuXxieSiècle #NetGalleyFrance


Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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François Taddei est polytechnicien, biologiste, chercheur à l'lnserm où il a reçu le Prix de la recherche fondamentale .
Il y a quelques années, Taddei a créé le Centre de Recherches Interdisciplinaires à Paris pour explorer de nouvelles manières d'apprendre, d'enseigner, et de faire de la recherche.
En avril 2018, il a remis au gouvernement un rapport « Pour construire une société apprenante » et c'est à la suite de ce rapport qu'il a eu le désir d'écrire ce livre dans lequel il défend la thèse suivante: on apprend différemment au 21 è siècle qu'au cours des siècles précédents, et cela est notamment du à l'accélaration exponentielle de la révolution numérique qui bouleverse totalement les apprentissages d'aujourd'hui.
Pour le chercheur, le développement des intelligences artificielles et les découvertes en génétique posent des défis inégalés à l'espèce humaine.
Cette nouvelle transition majeune de l'existence se caractérise par la création de nouvelles formes d'intelligences qu'il faut apprendre à appréhender, en étant acteurs de ces changements et non pas simple témoins.
Dans un monde où les technologies s'accélèrent, penser le devenir de notre humanité et de l'humain devient un enjeu de civilisation et former les générations futures son corollaire pour définir de nouveaux paradigmes
Le livre se base ainsi sur un parallèle entre évolution et les changements dans nos manières d'apprendre pour nous adapter à des changements de société.
Un point de vue singulier qui ouvre de nouvelles portes à l'éducation dans un monde en mutation. Loin d'être un exercice théorique et universitaire, François Taddei se met beaucoup en scène, insiste beaucoup (trop?) sur son parcours certaines passionnantes pour nourrir sa réflexion, d'autres plus anecdotiques
.
Considérant l'interdisciplinarité, comme un des plus surs moyens de trouver les solutions pour l'être humain dans le futur , et considérant que l'homme peut totalement maitriser la machine, “Apprendre au XXI eme siècle” est un essai parfois complexe à saisir dans son intégralité- même si sa volonté de vulgarisation est louable- mais toujours interessant et instructif .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Pas 100% à la hauteur des enjeux qu'une telle thématique méritait
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Malgré un titre aguicheur et une première partie très prometteuse, une lecture globalement assez décevante en raison principalement de biais de son auteur : l'analyse se veut beaucoup trop centrée sur le monde universitaire, sur le "C.R.I." qu'il a fondé. le livre se content de citer une succession d'initiatives variées, la plupart locales. On aurait aimé une "grandeur" de vue sur tous ces sujets, tant de nombreux domaines ne sont pas traités : qu'est-ce qu'apprendre ? comment continuer à apprendre de 25 à 65 ans ? qu'est-ce qui sera indispensable pour apprendre au XXIe siècle, de quelle compétence se parle-t-on ? On a parfois l'impression que l'auteur, a force de fréquenter les milieux universitaires et les hautes sphères, est un peu déconnecté des réalités du terrain de la majorité de ses concitoyens. Et en même temps, l'analyse n'est pas non plus si "élevée" que ça. Donc, on est dans un "ni-ni" qui est fort dommage.

A mon sens, un titre plus juste pour ce livre aurait pu être "Innover au XXIe siècle : interdisciplinarité, entrepreneuriat social et nouvelles pédagogies éducatives".

Ce que j'ai aimé :
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- Partie 1 très intéressante, faisant un parallèle avec la biologie pour montrer l'importance de l'évolution et de l'adaptation pour survivre dans son environnement. Aborde également les défis et enjeux de l'intelligence artificielle, ouvre de nombreuses questions.
- On découvre de nombreuses choses : la société apprenante, l'open-science, les différences initiatives pédagogiques dans le monde, etc.
- L'auteur dévoile quelques compétences clés à maîtriser demain : curiosité, esprit critique, collaboration, esprit touche-à-tout (interdisciplinarité)
- Un panorama du sujet, malgré sa non-exhaustivité et certaines zones d'ombre dans l'analyse (voir ci-dessous)

Ce que j'ai moins aimé :
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- L'auteur passe son temps à parler de l'organisme qu'il a fondé, le centre de recherche interdisciplinaire - CRI (acronyme qu'il ne détaille pas dans sa biographie en 3e page tellement il doit penser que tout le monde en est familier...). Les parties 2 à 5 mentionnent un grand nombre de fois le CRI... L'auteur ne peut s'empêcher de revenir à son CRI toutes les 3-4 pages, le livre ressemble à une pub de 400p pour son organisme... Pénible à la fin.
- Pas une seule définition du verbe "apprendre" ou "comprendre", aurait été intéressant de se servir de l'étymologie et de le comparer à d'autres notions
- Chapitres souvent composés d'une succession d'exemples ou d'initiatives (partie 4 et 5), le tout étant parfois décousu, sans hauteur de vue ou grandes réflexions (ou alors, on verse dans l'extrême inverse, on a affaire à des paragraphes un peu "lunaires", creux, pleins de bons mots universels et porteurs, voire notamment la partie 6, p.338 et 343)
- N'évoque jamais le "B.A-BA", à savoir ce qu'est fondamentalement le fait d'apprendre (retenir ? se faire-soi ? utiliser ?) et les conditions propices (attention, compréhension, vérification/répétition, etc.)
- Une vision du système scolaire qui évite pudiquement certains gros écueils : rien sur les générations de "décrocheurs" envoyés en filière techno ou pro, qu'on méprise allègrement alors qu'ils apprennent tout de même des compétences essentielles pour faire fonctionner la société. L'auteur se donne le bon rôle quand il parle des ZEP, refusant d'aborder certaines vérités : désordre en classe, niveau très bas et souvent artificiellement remonté par les enseignants (la hiérarchie plutôt) au BAC pour éviter qu'on s'en aperçoive, refus de l'autorité ou de certains sujets sensibles (religion, rapport homme/femme, etc.).
- Analyse beaucoup trop tournée sur les enfants, les jeunes (souvent à l'université), les enseignants. Où sont passés les "adultes", de 25 à 65 ans ? Ne peut-on rien apprendre au cours de sa vie ? Certaines choses sont évoqués mais on se parle d'un ou deux paragraphes (p.301) sur un livre de 400 p.
- L'impression que l'auteur mélange souvent différentes notions : apprentissage, compréhension, intelligence, adaptation, innovation, etc.
- Thème intéressant de la société apprenante mais on aurait aimé qu'il creuse plus, qu'il nous dise comment l'amener concrètement alors qu'on est plutôt aujourd'hui sur une société du loisir ou de la consommation
- le monde de l'entreprise est presque totalement oublié du livre (il est plutôt décrit négativement, sauf quand on s'appelle L'Oréal et qu'on finance son CRI, via l'association Bettencourt), à croire que la population entière travaille dans des laboratoires, pour l'état ou pour des associations.
- Un vocabulaire et des expressions parfois un peu creuses et risibles : "territoires apprenants", "cadre de liberté évolutif et féconds", "centres de référence scientifiquement remarquables et pédagogiquement investis"
- Absolument RIEN sur l'apprentissage du code informatique, qui semble pourtant la base pour appréhender les enjeux numériques de notre siècle ou encore l'émergence de l'intelligence artificielle. On s'étonnera que l'auteur ne parle pas du "machine learning" alors même qu'il y a le mot "learning" à l'intérieur... Idem sur les langues, rien sur la nécessité d'en maîtriser plusieurs pour bien naviguer dans notre monde multiculturel.
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Voici un livre qui gagnerait à être mis entre les mains de tout le corps enseignant. Mais aussi dans celles des parents ouverts à une approche éducative différente. L'analyse de l'auteur sur les atouts et dysfonctionnements du modèle pédagogique actuel est très pertinente. Cet essai permet de prendre du recul sur les méthodes d'apprentissage et de transmission aujourd'hui. Il remet en question le système qui n'encourage pas suffisamment l'enfant à (se) questionner. Ce que j'ai particulièrement aimé c'est que l'auteur critique le système éducatif actuel mais propose ensuite des solutions et pistes de réflexion.

François Taddei insiste sur le fait que le savoir devient concret et qu'on s'en imprègne mieux lorsque l'on expérimente. Il montre l'importance de trouver de nouvelles manières de transmettre (pour les professeurs) et d'apprendre (soi-même avec les MOOC par exemple). Il évoque l'intérêt des serious games et le pouvoir du collaboratif qui permet de faire avancer la science (comme le jeu Fold-It). Il évoque les écoles alternatives dont l'enseignement diffère des cursus classiques : Montessori, Freinet, Decroly, etc.

Le sujet est fouillé et maîtrisé, on aime. Toutefois, François Taddei s'attarde beaucoup (un peu trop peut-être) sur le Centre de Recherches Interdisciplinaires qu'il a créé. Je comprends que ce soit son point de départ pour écrire cet ouvrage, son objet d'étude ET la source de sa documentation, mais ça peut en freiner certains. Ceci étant, c'est principalement dans le dernier chapitre qu'il s'attarde sur son projet personnel.

En conclusion : une lecture importante pour faire évoluer notre vision de l'apprentissage et repenser le modèle d'aujourd'hui.
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Livre sympathique, qui propose de nouvelles formes d'acquisition et de transmission des savoirs, en misant sur la bonne volonté du collectif dont chaque individu apporte ses compétences et connaissances. Très à la mode dans l'Education Nationale, avec des association type La Main à la Pâte. Pourquoi pas ? le gros hic est qu'on a, encore une fois, affaire à quelqu'un qui est complètement déconnecté. L'auteur s'appuie sur des expériences qui ont marché chez les enfants et les adultes. Cela ne m'étonne pas, ce sont des âges où l'humain est plein de bonne volonté et a envie d'apprendre. Il s'étonne que ces démarches ne se retrouvent que très peu au collège et au lycée, prétextant un système éducatif peu adapté et des lourdeurs administratives. Je suis d'accord avec lui. Mais ce qu'il oublie est que la population adolescente a une forte d'inertie framineuse. Un ado n'a envie de rien, est toujours fatigué, perplexe, va forcément dire le contraire de ce qu'on dit, etc. C'est comme cela. C'est plus au moins marqué selon les individus mais quand vous avez 30 à 35 ados qui n'ont pas envie, mettent de la mauvaise volonté et préfèrent parler de la dernière vidéo YouTube qu'ils ont vu, le modèle Main à la Pâte/démarche de projet/etc ne marche pas du tout. L'auteur ferait bien d'aller sur le terrain et de se confronter au réel plutôt que de faire du lobbying pour faire applique des méthodes éducatives qui ne marchent pas pour les adolescents. Quant aux tests PISA portés aux nues, ils sont biaisés: ils ont été créés par des anglo-saxons pour des méthodes anhlo-saxonnes (QCM et rédaction courte). Les élèves français travaillent essentiellement la rédaction longue. Demander à un Finlandais ou un Allemand de faire une dissertation et vous verrez la médiocrité du travail rendu. Cet avis regroupe expériences professionnelles, expériences de collègues français, de collègues étrangers et de collègues travaillant en réseau Erasmus. Je suis d'accord pour dire que notre système éducatif est élitiste mais il faut arrêter de dire que c'est mieux ailleurs. Quand on voit que l'avenir professionnel de Chinois ou Américains est décidé par un seul test qui, en fonction de leur taux de réussite, décidera dans quelle école ils continueront leurs études, ou que des pays comme l'Allemagne font une orientation très précoce vers les filières professionnelles ou générales, sans possibilité d'en changer, je crois qu'il faut arrêter de se dire que rien ne va.
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critiques presse (1)
LesEchos
01 octobre 2018
Dans un monde qui change à toute vitesse, nos méthodes d'enseignement doivent évoluer aussi. François Taddei explore les dernières découvertes scientifiques et les meilleures pratiques pédagogiques pour imaginer ce qu'il appelle une « société apprenante ».
Lire la critique sur le site : LesEchos
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Depuis la fin du XIXe siècle, la durée de scolarité moyenne des Français augmente à peu près de une année tous les 10 ans. Quand mon grand père passe le bac il y a un siècle, 1% des Français ont le bac. Aujourd'hui, on atteint 80% et environ 1% d'une génération passe un doctorat. Le niveau de formation moyen a donc augmenté de manière substantielle. Mais dans l'intervalle, le nombre de places dans les grandes écoles les plus prestigieuses-polytechnique ou l'école normale supérieure en particulier- n'a pas changé dans les mêmes proportion. Si bien que la probabilité pour un bachelier d'intégrer ces écoles à l'époque de mon grand père était nettement plus élevée qu'aujourd'hui. Ce malthusianisme, qui constitue une exception française, engendre une tension terrifiante sur le système éducatif, plus anxieux de trier que de s'assurer de l'efficience des apprentissages et de leur égale distribution dans toutes les catégories sociales et toutes les zones géographiques.
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Le vrai secret de Singapour est d'avoir placé la recherche au cœur de l'enseignement, depuis le début des années 1980.

Avant d'apprendre, désapprendre, p 173
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La Terre est une toute petite scène dans une vaste arène cosmique. Songez aux fleuves de sang déversés par tous ces généraux et ces empereurs afin que nimbés de triomphe et de gloire, ils puissent devenir les maitres temporaires d'une fraction d'un point.
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Or, nous sommes nombreux à croire que si l'apprentissage ne se déroule pas dans un contexte ennuyeux, voire s'il n'occasionne pas un minimum de souffrance , c'est qu'il y a un loup. Cette opinion est aussi répandue que fausse. La recherche scientifique montre qu'on apprend jamais mieux que lorsque motivation et plaisir se nourrissent mutuellement.
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Pour Confucius, il existait trois manières d'atteindre la sagesse. La première consiste à apprendre de ses erreurs. Elle est exigeante, voire quelque peu douloureuse : il faut accepter de les regarder, ces erreurs ! La deuxième est de réfléchir suffisamment au contexte pour éviter de commettre des erreurs. C'est moins douloureux mais encore plus exigeant : il faut dépasser les barrières mentales et s'investir fortement. La troisième, qui est selon lui la plus simple, consiste à imiter les gens les plus sages autour de soi.
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Videos de François Taddéi (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de François Taddéi
« Pire crise éducative jamais enregistrée », c'est ainsi que l'UNESCO a alerté sur le recul et les perturbations liées à la pandémie sur le domaine éducatif pendant la journée mondiale dédiée à l'éducation, le 24 janvier.
Depuis 2020 et partout dans le monde, des écoles ont fermé, entraînant des pertes d'apprentissage et de compétences qui se paient. L'UNESCO estime par exemple que cette génération d'élèves risque de perdre 17 000 milliards de dollars de revenus tout au long de la vie. Comment l'éducation a-t-elle été touchée par la pandémie et comment pouvons-nous rattraper les retards d'apprentissage ?
La sous-directrice générale de l'UNESCO pour l'éducation, Stefania Giannini et François Taddei, biologiste, chercheur à l'Inserm et directeur de Learning Planet Institut, étaient les invités des Matins de France Culture le 24 janvier 2022.
#éducation #covid19 #pandémie _____________
Découvrez tous les invités des Matins ici https://www.youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDroMCMte_GTmH-UaRvUg6aXj ou sur le site https://www.franceculture.fr/emissions/linvite-des-matins
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