Il n'était pas le duc rigide et froid que tous voyaient, mais un jeune homme forcé de grandir trop vite, qui avait plus d'amour à donner qu'on ne l'avait autorisé à le faire.
Fleetwood devina aussi son soulagement. Celui d'avoir su formuler le chagrin que son père n'avait jamais été capable de reconnaître.
Au fond, peut-être était-ce même le début d'une guérison.
Puis Fleetwood s'allongea. Et, étrangement attirée par le corps d'Hector, elle vint se recroqueviler contre lui.
Allongée contre son dos, elle se surprit à sentir sa peau et ses cheveux. As avaient un parfum chaud, boisés et fleuri.
Rassurant.
Une bête féroce. Voilà ce qui gisait, tapie sous les airs policés d’Hector, après toutes ces années passées à la guerre. Une bête qui lui avait valu sa réputation. Ses surnoms. Et, en s’en prenant à sa femme, ces hommes l’avaient réveillée.
_ On a tous une famille, Fleetwood, murmura t il en esquissant une bride de sourire. Parfois c'est celle que l'on se crée. Et on a tous le droit d'être aimé. Alors crois en ce droit. Cultive le.
Je dois l'admettre, murmura alors Hector à l'oreille de son épouse pour la taquiner, le temps m'a paru long.
Je me suis langui de ta charmante répartie.
On a tous une famille, Fleetwood, murmura-t-il en esquissant une bribe de sourire. Parfois, c'est celle que l'on se crée. Et on a tous le droit d'être aimé. Alors, crois en ce droit. Cultive le
On a tous une famille, Fleetwood, murmurat il en
esquissant une bride de sourire. Parfois c'est celle que l'on se crée. Et on a tous le droit d'être aimé. Alors crois en ce droit. Cultive Le.
Pour la première fois, la jeune femme se sentit entourée, appréciée et, surtout, en sécurité. Elle était à sa place, parmi les siens. Ceux qui étaient venus la chercher