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Citations de Henri Loevenbruck (2478)


Dans la vie, je crois qu'il vaut mieux montrer ses vrais défauts que ses fausses qualités. Vaut mieux surprendre que décevoir.
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[...] tout livre qui disparaît, c’est un peu d’humanité qui s’en va.
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On dit que la lecture est un plaisir solitaire, mais celui qui ne lit pas est bien plus seul encore. Il lui manque le monde entier.
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La liberté, il y en a partout. Il faut juste avoir le courage de la prendre.
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On se résigne. J'ai fini par apprendre à me contenter de ce que je suis. Un homme. Un petit homme. Bien loin des héros romantiques, des savants aventuriers et élégants auxquels les plus belles pages des plus grands auteurs me donnaient tant envie de ressembler. J'ai beau me battre pour y échapper - parce que, philosophiquement, la chose s'accorde mal avec ma haine du stéréotype - au fond, j'ai tout les travers du mâle, tous les poncifs de la plus navrante masculinité. J'aime les grosses motos qui font du bruit, les voitures qui vont vite, j'aime la bagarre, la boxe, les armes, la bière, j'ai une libido hypertrophiée, insatiable, j'aime les gros seins et les gros culs, je deviens fou quand on me fait une queue de poisson, je suis terriblement paternaliste, et rien ne me ferait plus honte que de pleurer en public. Je ne suis qu'un homme, en somme.
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La naissance et la mort sont deux expériences qui ne se partagent pas. On naît tout seul, on meurt tout seul. Entre les deux, on se débrouille. Moi, entre les deux, j'ai eu la chance de te rencontrer, et même quand t'étais pas là, je me suis jamais senti seul.....
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Les vieux bouquins, on a beau les essuyer ou les secouer comme on veut, on a toujours l'impression qu'il reste de la poussière dessus-dedans. Et plus ils sont anciens, plus ils ont cette heureuse odeur d'humidité moisie qui est comme une promesse d'aventures.
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[...] les plus belles victoires sont celles que l'on remporte contre un ennemi que l'on n'imaginait pas à sa portée : soi-même.
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[...] on ne mesure pas la beauté d’une histoire d’amour à sa longévité. Les plus grandes amours ne sont pas toujours les plus longues.
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- Dis-moi, trouduc, t'arrives à respirer par le nez, non ? Alors ferme ta gueule, s'il te plaît.
- C'est sûrement en voyant la tienne, de gueule, qu'un type a inventé la cagoule. Ta mère, elle est tellement grosse que quand elle monte sur une balance, c'est son numéro de téléphone qui s'affiche.
- Et toi, ta mère, elle est tellement pauvre que ce sont les oiseaux qui lui jettent du pain.
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— [...] Nous avons toi et moi l'occasion d'entrer dans l'histoire, si nous parvenons à faire travailler nos deux services [DST et DGSE] main dans la main.
— Je ne sais pas pour la DST mais le propre d'un service secret n'est pas de vouloir entrer dans l'histoire, mon vieux...
[...]
— Alors, disons, dans la légende !
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[...] L'homme ne devrait pas être dirigé par l'homme, mais par ses idées et ses idéaux. Et pour se forger des idées et des idéaux, il faut s'instruire, apprendre, écouter, chercher, questionner, remettre tout en question à chaque instant, y compris ses propres convictions.
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Dans la vie, je crois qu'il vaut mieux montrer ses vrais défauts que ses fausses qualités. Vaut mieux surprendre que décevoir.
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Je me disais que peut-être on finit toujours par perdre les gens qu'on aime, et qu'Alex avait sûrement raison de voir seulement la vie en noir, pour pas être déçu. C'est tellement triste quand le bonheur s'arrête que je suis pas sûr qu'il vaille le coup.
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Je suis la balle dans votre fusil. C'est vous qui tirez, c'est moi qui tue.
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Votre arme à vous, c'est la plume ! Bien aiguisée, elle est mille fois plus dangereuse que l'épée. Une lame ne peut toucher qu'un seul homme à la fois, quand une plume peut en toucher des milliers !
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Quand on venait quérir dans son officine quelque médicament et qu’on expliquait son mal, il restait silencieux un instant, comme s’il n’avait point de réponse à fournir, prenait un air absorbé, presque distant, puis il disparaissait dans son laboratoire et revenait enfin avec une préparation dont il ne disait souvent rien mais qui, toujours, apportait au patient toute satisfaction. La scène, inlassablement, se jouait dans un silence théâtral. Plus d’une fois on le vit corriger discrètement le diagnostic d’un illustre médecin – bien que cela fût rigoureusement interdit par les maîtres de la profession – et proposer à ses visiteurs une cure différente de celle préconisée par le supposé savant, et alors, dit-on, jamais il ne se trompait. On raconte même qu’il soigna bien des pauvres âmes que la médecine avait depuis longtemps abandonnées et qu’il ne se privait jamais de faire payer davantage ses clients les plus aisés pour assurer, sans la moindre ostentation, la gratuité aux démunis. Cela, encore, contredisait le serment prêté par les maîtres pharmaciens, mais l’homme était un iconoclaste et faisait passer la santé de ses semblables avant le respect de sa confrérie, ce qui lui valut, comme on le découvrira, quelques mésaventures.
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- Je suis parti, parce que j'aime pas trop les maisons.
- Pourquoi ?
- Parce qu'elles sont pleines de portes.
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Les jours d’après, on a roulé pareil, à s’arrêter quand on voulait, à faire les pitres sur la route, à dormir à même la terre, à manger un peu n’importe quoi et à payer une fois sur deux, à la tête du patron. On commençait à avoir la peau sacrément brûlée par le soleil et ça sentait pas vraiment la rose toutes ces journées sans se laver, sans se changer, mais, bon sang, on s’en foutait, on était pas sur la route pour embaumer la planète, les pirates qui sentent bon c’est pas des vrais pirates, et plus on se trouvait sales plus on se trouvait beaux, comme aventuriers, avec la peau qui tire et la crasse qui fait ressortir les rides du sourire.
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- Ce n'est pas la misère qui gronde. Le peuple de France n'est pas plus miséreux aujourd'hui qu'il ne l'était il y a dix, quinze ou cinquante ans! A vrai dire, sa condition n'a cessé de s'améliorer depuis des décennies…
- Comment peux-tu dire cela . s'offensa Gabriel.
- Parce que c'est la vérité! Et je croyais que tu aimais la vérité! Quand le peuple est dans la misère, il ne se révolte pas : il n'en a pas les moyens. Aujourd'hui, si la France se soulève contrairement à ce que tout le monde dit, ce n'est pas parce que le peuple est miséreux, c'est parce que le peuple a été éclairé sur sa condition par les Lumières, et que l'Etat, lui, est plus pauvre que jamais ...
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