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Le Café Marble est un lieu discret, caché dans une ruelle de Tokyo. Sous les cerisiers, il voit la nature changer de couleurs au fil des saisons. Son énigmatique propriétaire décide un jour d'organiser une séance de dégustation de thé, un lundi où l'établissement devrait être fermé. Ce havre de paix se transforme alors en un lieu magique dans lequel les clients qui osent pousser la porte se rencontrent et acceptent de s'ouvrir aux autres tout en dégustant quelques gourmandises. Sous le regard d'un chat blanc du quartier qui les observe paisiblement, ces personnes de divers horizons s'ouvrent en même temps à la vie.







Je n'en dis volontairement pas plus car le livre est court et qu'il ne s'agit pas d'un roman. C'est en effet un recueil de douze courtes histoires, qu'on pourrait comparer à des nouvelles, en référence aux douze mois de l'année. Douze tranches de vie variées qui ont pour point commun ce Café Marble qui devient Café Matcha le temps d'un lundi et qui vont finir par s'entremêler, les personnages étant liés les uns aux autres grâce aux rencontres qu'ils vont y faire. C'est vraiment une lecture doudou, qui fait du bien et oblige le lecteur à ralentir (et clairement on ne le fait pas assez dans notre société actuelle). Les histoires se lisent très vite et les personnages ont tous quelque chose à apprendre et à nous apprendre par la même occasion. Du pouvoir des rêves en passant par l'humilité, le courage, la notion de travail, la communication ou la capacité à accepter les mains tendues, chaque rencontre qu'ils vont faire va leur permettre d'aborder la vie différemment et ainsi se voir débloquer certaines situations qu'ils perçoivent désormais sous un nouvel angle. De belles valeurs et des rappels qui ne font jamais de mal !







Cependant je suis un peu déçue car j'ai découvert en cours de lecture en faisant des recherches que ce livre est en fait un tome deux et plus précisément la suite de ''Un jeudi saveur chocolat". Je ne le savais pas et en démarrant ma lecture j'ai tout de suite eu ce sentiment de ne pas avoir toutes les clés en main et les informations pour comprendre parfaitement ce que je lisais. J'ai compris les histoires évidemment, mais pas forcément tous les liens entre les personnages qui étaient apparemment déjà connus dans le précédent livre ni les références sur le lieu. J'aurais aimé en savoir plus sur son histoire, sa construction, pourquoi ce désir de rester loin des regards, de ne pas faire de publicité et pourquoi ce côté aussi énigmatique du gérant. Je regrette également que ce café soit si peu évoqué dans les histoires tout comme les dégustations de thé. Il n'est que le lien qui relie le tout, mais ce n'est pas le coeur de l'ouvrage contrairement à ce que l'on pourrait penser. Dommage !

Jieun est dotée d'incroyables dons grâce auxquels elle peut aider ses prochains. En ouvrant une laverie qui s'occupera d'effacer les maux, elle va faire la rencontre de plusieurs personnages souffrant, et souhaitant se débarrasser de leurs peines. Une jolie histoire feel-good coréenne

Losque j'ai pris cette nouveauté sur une étagère de ma bibliothéque, je ne me souvenais plus que j'avais abandonné la lecture du tome 1, ça partait mal... Je me suis accrochée et je l'ai fini, mais je comprends les gens qui n'aiment pas, comme ceux qui aiment...



L'histoire c'est comme six petites nouvelles reliées par un fil conducteur : le restaurant, à Kyoto, bien caché dans une ruelle, de Nagare et sa fille Koishi ( trentenaire). Cet établissement n'affiche pas ses coordonnées, il est presque confidentiel, et pourtant, de temps en temps, un client passe la porte pour demander au cuisinier Nagare de retrouver un plat de son enfance, dont ils ne peuvent retrouver la recette. Koishi pose les bonnes questions, et puis quelques jours après, le client revient déguster et se replonger dans ses souvenirs.



C'est aussi simple que cela. Il y a aussi peu d'action que cela...

On ne sait pas ce que deviennent les personnages après, ou si peu.

Ce n'est pas très fouillé au niveau psychologique, et ça manque cruellement de profondeur.

Mais ...

Mais comme le Japon bénéficie d'une sorte de hype, ça plait.

Il y a beaucoup de délicatesse, de douceur.

La vaisselle, visiblement, est belle, les maisons qui la fabrique sont citées, et les descriptions des plats, donnent à saliver.Les ingrédients et recettes cités sonnent à mes oreilles (qui ne maîtrisent pas le japonais), comme de la poésie, une invitation au voyage... On se sent ailleurs.



Il agit comme une petite pause de douceur entre deux lectures plus dures, mais je ne pense pas reprendre du dessert avec le tome 3...