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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
J'ai pris plaisir à retrouver Niels Hogan dans ce nouveau polar de Charles Aubert (Tomes précédents : Bleu Calypso et Rouge Tango. Ils peuvent être lus de façon indépendante).Niels pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est un homme qui a décidé de tout quitter et de se retirer du monde en venant vivre dans une cabane dans le sud de la France. Il ne supportait plus la violence, son métier… Il fabrique maintenant des leurres qu'il vend sur Internet. Très peu de monde dans sa vie, son père et Lizzie et son propre père. Quelques amis se sont greffés mais il est plutôt solitaire et souhaite simplement vivre une vie tranquille… Sauf que dans son petit coin sauvage, deux ostréiculteurs vont être retrouvés morts. Un tatouage sur le bras fait le lien entre ces deux meurtres. Ce tatouage semble faire référence à un vieux groupe de rock local dont les membres appartiendraient à l'extrême droite. Avec sa compagne Lizzie qui exerce le métier de journaliste, il ne va pas avoir le choix, il va devoir l'aider à mener l'enquête. En plus, le père de Lizzie et son amie directrice de l'ESAT semblent savoir des choses.
Avec Charles Aubert vous savez que le polar qui vous attend ne sera ni violent, ni gore. On nous indique en quatrième de couverture qu'il s'agit d'un « polar doux » et c'est tout à fait le cas. Pas de sensation forte au rendez vous, juste un polar bien ficelé, au style fluide, où les évènements s'enchainent sans accroc. Pour moi Charles Aubert apporte une touche de sérénité dans son polar, son style est apaisant, peut être le coté nature, l'eau, la pêche et la situation géographique de l'histoire, un lieu isolé, près d'un étang. L'auteur évoque également des thèmes autour de son enquête. Ici l'amour, les secrets/non-dits, la différence, le retour à l'essentiel, la nature,…
Je ne sais pas si une suite est vraiment prévue mais la lecture laisse sous entendre que oui et évoque une piste de titre mais chut je vous laisse le découvrir…
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Avec Charles Aubert, on a désormais l'habitude de romans policiers dont l'intrigue n'est qu'un élément de l'histoire. Et, cette fois encore, cela fonctionne remarquablement. On a toujours notre compte de cadavres, de coups tordus, de manipulations. On a également notre dose de tensions entre Lizzie, qui ne peut pas s'empêcher d'enquêter, en bonne journaliste, et Serge Malkovitch qui, en bon policier, voudrait voir ses amis ne pas empiéter sur ses enquêtes.

Mais, ici, et c'est sans doute l'originalité de ce troisième tome, nous sommes aussi les témoins des affres dans lesquelles Niels se débat, alors qu'il voit des pans entiers de sa vie menacer de s'effondrer. Paddy, avec lequel il parvient enfin à entretenir une relation apaisée, commence à présenter de curieux troubles de la mémoire, de l'équilibre ; Lizzie parait par moment bien lointaine ; et Niels, lui-même, se pose beaucoup de questions, alors que tous ceux qui l'entourent l'appellent à faire face à ce qu'il est vraiment.

De nouveaux personnages apparaissent, comme Nora, la directrice de l'ESAT ; on retrouve avec plaisir les anciens – ceux qui ont survécu aux aventures précédentes, évidemment -. Et l'on retrouve également avec joie les paysages que Charles Aubert nous fait découvrir, à pied, en canoé ou en voiture, depuis le début de cette série.

Mais, même dans ce petit coin reculé, loin des hommes et du monde, notre réalité reste présente. Entre violences faites aux femmes et virus menaçant le monde – hein, quoi, de quoi parlez-vous ? -, c'est bien au coeur de nos vies que cette histoire s'ancre.

Niels, en pleine introspection, va devoir trouver un nouveau chemin. Saura-t-il s'inspirer de l'exemple de Tao et Nathalie, deux des pensionnaires de l'ESAT, qui posent sur le monde un regard joliment décalé et profondément poétique ? Osera-t-il modifier le cours de sa vie ? Il faudra sans doute que la trilogie devienne une quadrilogie pour que nous ayons toutes les réponses…
Lien : https://ogrimoire.com/2021/0..
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Ce que j'ai ressenti:

Le trouble en Vert

Dégringole sur l'étang

Et va vers sa nuit…

✨Stelphique✨

Je cherchais dans l'azur une réponse que je ne trouvais pas.

On cherche tous des réponses. Des réponses à la vie, à nos émotions, à nos troubles, à la mort. Souvent, regarder le ciel peut aider. Pas toujours, mais des fois, oui. Méditer aussi, ou encore aller pêcher. Juste histoire de se reconnecter à la nature, au ciel et à la terre, tenter de retrouver le fil. le fil de la vie, de nos conversations, de nos rêves. Depuis maintenant, trois polars aux saisons différentes, j'ai un fil magique avec Niels, où certes, je n'ai pas, encore, toutes les réponses à mes questions, mais j'ai quelques heures de douces rêveries et cela, c'est précieux. C'est un fil puissant qui me relie chaque année à la douceur du Sud, aux plaisirs authentiques de l'amitié et à mon penchant pour le polar. J'aime le trouble que Charles Aubert met dans ces histoires qui nous rappelle que la vie est pleine de surprises, de dégâts et de dissimulations. J'aime qu'il y ait des flottements, des demi-vérités et de l'amour en profondeur, qu'il faut aller dénicher sous la surface des choses. Alors bien sûr, même s'il y a des meurtres sordides, des actes ignobles et une affaire de liens mystérieux qui sont là pour nous tenir en haleine pendant 300 pages, je veux garder ce fil très particulier avec Niels. le nouer de bleu, rouge et vert, autour de mon coeur.

Je ne savais pas de quoi j'étais assoiffé. de vie, d'amour, de vérité. de paix sans doute.

J'aurai pu rajouter, de poésie. Parce que la poésie accompagne cette intrigue, elle se glisse un peu partout, comme de l'eau, elle s'infiltre. Elle infuse son pouvoir au fil des pages. C'est pour cela, que j'aime autant la plume de cet auteur, parce que malgré les ténèbres, les meurtres, les doutes, les mensonges, il fait ressortir de ces polars, une beauté pure et simple qui vient à chaque fois, me saisir. Niels oscille entre passé douteux et avenir incertain, il se laisse balloter par les événements présents, mais il ne perd rien de son charme. On le sent parfois, flancher dangereusement, mais ça le rend d'autant plus attachant. Malgré les leurres et la dérive, malgré les tourments et la canicule, « Ki fréko si XoXo », j'ai aimé vivre ces quelques heures auprès de ce groupe d'amis, où la tolérance est de mise, et la pêche, un art de vivre. le temps d'une lecture, juste vivre en paix, avec eux, c'est tellement réconfortant. Juste vivre, et se retirer loin du monde…Se complaire dans la cérémonie du thé et la déconnexion…

Mais la lumière brillait toujours, derrière la nuit, derrière la pluie.

Parce qu'il aborde les rivages imprécis de la vieillesse, des secrets douloureux, de la fuite du bonheur… Parce qu'il est ancré dans des problématiques actuelles, des sujets brûlants et si proche de la déliquescence… Parce que rien n'est totalement certain, mais l'entre-deux encore essentiel…Charles Aubert arrive encore avec ce tome Vert Samba à m'émouvoir. Les marges ont ceci de fascinant, c'est qu'elles sont tsunamis de sensibilités, et l'auteur s'emploie à sublimer la différence, à faire rejaillir la lumière dans la nuit…Un petit « crush » pour Tao, d'ailleurs, qui est tel un rayon de soleil sur les rives de l'étang de Thau. C'était encore un polar lumineux comme on les aime tendrement, et j'en reviens avec un coup de coeur, parce que en ces temps troubles, il n'y a rien de plus bouleversant, que la douceur…
Lien : https://fairystelphique.word..
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Après ‘'Bleu Calypso'' et ‘'Rouge Tango'', c'est un réel plaisir de renouer avec Niels, ses états d'âme, son mal-être (1), sa pétulante compagne, son père-traveller et ses amis pour lesquels le mot ‘'amitié'' a un sens profond. Sans compter cet étang de Thau auprès duquel il a trouvé refuge : espaces sauvages, faune, habitués, saisons changeantes. On se sent loin de la folie des hommes. Mais celle-ci va rattraper Niels et sa bande…

Dans cet opus, Charles Aubert ajoute un ingrédient : le monde du handicap. Une partie de l'ancien domaine d'Alex a été transformé en CAT et Vieux Bob emploie certains des résidents handicapés dans le restaurant qu'il a hérité d'Alex. Les handicapés et leur entourage jouent un rôle non négligeable dans l'intrigue, certains d'entre eux y ayant même un rôle primordial.

Un roman plus sombre, moins axé sur l'intrigue policière, plus centré sur l'humain : le regard sur le handicap et la différence, Lizzie qui voie ses bases trembler, Niels toujours en proie au mal-être qu'il combat avec la poésie japonaise et des cérémonies du thé…

L'écriture de Charles Aubert est une écriture rare et unique à mes yeux.


PS : A quand « Rose Madison » que certains éléments du roman nous laisse espérer ?

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(1) « J'étais le genre de type pour qui rien n'était facile. Un de ceux qui étaient obligés de se raconter des tas d'histoires pour trouver la force de continuer un jour de plus »
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C'est difficile de ne pas vous en dire trop car c'est déjà un troisième tome et j'aime préserver le plaisir de chacun surtout quand il s'agit de romans mais quel plaisir de retrouver Niels Hogan !

L'écriture de Charles Aubert est spéciale.

Elle m'aspire et me berce ; comme le clapotis des vagues ; je m'y suis sentie tellement bien ! Est-il nécessaire de vous dire que j'ai aimé cette lecture ?

Avec Vert Samba les personnages sont à un tournant de leurs vies et s'enfoncent de plus en plus vers l'obscurité. Tout ça m'amène à me demander comment vont-ils évoluer ? La réponse sera sans doute dans le prochain tome, il va falloir que je sois patiente.



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Ce livre je l'attendais avec impatience. C'est le troisième opus des aventures de Niels Hogan, après Bleu Calypso et Rouge Tango.

Retrouver Niels, Lizzie, Vieux Bob, Paddy, Vincent et le Capitaine Malkovitch, c'est un peu comme retrouver une bande de vieux potes le temps d'un séjour du côté de Sète. On prend le temps de vivre, de manger des huitres et de boire du Picpoul.
Tout est authentique, sans chichi. Il y a de vrais sentiments, des émotions qui retournent le coeur, car les personnages de Charles Aubert, ils vivent, comme nous, pour de vrai. Ils s'aiment, parfois se disputent, ne se comprennent pas toujours, ils vieillissent, ils se posent des questions, et nous avec eux.

Si j'aime lire cet auteur, ce n'est pas pour ses intrigues et ses enquêtes policières. Certes, c'est important, d'ailleurs, elles sont toujours bien menées, cohérentes et avec un dénouement surprenant.

Ce qui me plait avant tout, c'est sa façon touchante de traiter certains sujets. Ici, il est question de différence, de handicap et d'acceptation de soi, mais aussi d'amour et d'amitié. C'est abordé avec beaucoup d'humanité et de pudeur.

Dans cette histoire, j'ai senti de la tristesse, de la mélancolie. Comme si c'était une sorte de bilan, de regard en arrière et l'occasion pour Niels de faire un point sur sa vie. Il prend conscience de son handicap social, de sa difficulté à comprendre les autres, de son incapacité à exprimer ses sentiments. C'est touchant.
Mais il y a aussi de l'espoir, car après la pluie vient le beau temps. Et puis, vert, c'est aussi la couleur de l'espoir non ?

Cette série était à la base une trilogie, mais au vu de certains éléments de l'histoire (dont je ne vous dirai rien) je vais attendre le prochain opus en espérant y retrouver TOUTE la bande en pleine forme.

En refermant ce livre, j'ai juste envie de profiter des belles choses de la vie, de mes proches, ma famille, mes amis. Envie de leur dire combien je les aime, car la vie ça passe vite, très vite, et tout peut basculer d'une seconde à l'autre.
Lien : https://livrite.fr/vert-samb..
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Pour la troisième fois, après Bleu Calypso et Rouge Tango, dévorés ces derniers jours, je me retrouve immergée, pour mon plus grand bonheur, dans le petit monde de Niels. Ici encore, on retrouve ce côté apaisant assez déroutant pour un polar, mais qui fonctionne à merveille. La beauté des paysages, la force de l'attachement des personnages, les liant les uns aux autres sont, dans cet opus, tourmentées par des crimes à répétition et une enquête mouvementée. Cette ambiance de calme et de quiétude, opposée à des faits criminels et à une intrigue efficace et pleine de rebondissements, compose toujours un combo gagnant et terriblement addictif. Ce tome évoque en plus, avec beaucoup d'élégance et de justesse, la notion de handicap, et aborde, avec pudeur, le passé de Niels, nous permettant de mieux comprendre la complexité de ce personnage et l'ambivalence de ses rapports aux autres. Un titre bien plus mélancolique que les deux précédents, un peu plus psychologique aussi, et qui ne nous laisse qu'une envie : découvrir le suivant !!
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Vert samba, de Charles Aubert

25.02.2021 🎣Lecture terminée🎣

L'histoire:
Tout va pour le mieux près de l'étang des Moures.
Jusqu'à ce qu'un corps soit retrouvé, une balle dans la tête, non loin du restaurant du vieux Bob.
Il n'en faudra pas plus pour que Lizzie, la fille du Vieux bob, journaliste de son état, et Niels, son petit-ami, se lancent dans l'enquête.
Au grand désespoir de Serge Malkovich, inspecteur et aussi ami de cette petite troupe.
Qui a tué cet homme ? Pourquoi ? Et pourquoi Vieux Bob, d'habitude si calme et jovial, va totalement changer d'attitude envers ses amis et sa fille ?

Mon avis:
Encore un très bon polar sudiste signé @charles.w.aubert
J'ai retrouvé avec plaisir l'équipe de Niels et Lizzie, et je les ai suivi à la recherche de la vérité.
Une enquête simple, mais efficace, qui se déroule à côté de chez moi.
J'aime beaucoup le réalisme que l'auteur implique dans son récit (lorsqu'il parle des huîtres ou des gitans, par exemple !)

Ce qui m'étonne toujours par contre, c'est la complexité des personnages, ce qui les rend véritablement humains, et fait qu'on s'attache à chacun d'eux.

Cependant, avec cet opus, on sent bien que tous les personnages opèrent un virage majeur dans leurs vies et même dans leur personnalité. On les sent évoluer et notre imagination vagabonde déjà pour le prochain tome.

La fin de l'histoire me laisse un goût amer dans la bouche, il va falloir attendre longtemps avant le fameux CENSURÉ ??
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Quelques pas de danse avec Charles AUBERT: après la salsa, le tango, place à la samba et en vert s'il vous plait.
Quel plaisir de retrouver toute la bande de Niels dans ce troisième opus.
ET ça démarre fort puisqu'un corps est retrouvé : un ostréiculteur de la région. Il n'en fallait pas plus pour que Lizzie, journaliste de talent entraine Niels avec elle afin de découvrir qui est le meurtrier.
Cette enquête va venir frapper cette bande que l'on aime tant, et les premières secousses se font ressentir quand Vieux Bob parait nerveux et mystérieux lorsqu'on parle des tatouages retrouvés sur le corps de la victime.
On retrouve la douceur de la plume de l'auteur: la nature est ici un vrai personnage dressé en toile de fond, on y observe les aigrettes, les lacs, les étangs , les poissons ,etc.
L'enquête est là aussi, comme dans ces livres précédents relayée au second plan et ce qui prime avant tout c'est le séisme qui touche cette bande.
Une vraie rupture s'opère et les évènements qui surgissent, enterrent à jamais les relations qui les unissaient. Lizzie se pose beaucoup de questions sur sa vie, son avenir, son couple; Niels cherche à se positionner face à la femme qu'il aime, Vieux Bob et Nora semblent plus unis que jamais face à leur secret.
J'ai adoré ce roman et j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir d'autres facettes des personnages. J'ai hâte de revenir sur la piste avec eux pour une nouvelle danse... Peut être une madison?
Je remercie les éditions Slatkine et Compagnie pour la découverte de cet excellent polar doux.
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Le meilleur. C'est le meilleur des 3. Ou mon préféré,  c'est selon. 
Ami lecteur, si vous avez lu Bleu Calypso et Rouge Tango, et que vous avez aimé, vous allez adorer celui-ci. Et pourtant, Dieu qu'il est sombre... Charles Aubert n' épargne pas nos amis (parce qu'ils sont devenus nos amis) Niels,  Lizzie, Bob et Paddy.
 Un an après le tome 2 et la tragédie qui les a touchés,  la canicule frappe l'étang de Thau et une odeur méphitique commence à envahir tout l'espace, prémices d'un danger sournois.  Un cadavre, puis deux. Points communs : un tatouage et la proximité de l'ESAT (établissement qui accueille des personnes "différentes"). le passé qui resurgit 25 ans après et un assassin qui frappe froidement. Pourquoi?  Et surtout qui?
Charles Aubert, c'est le polar doux, les paysages, les couleurs, les odeurs, la pêche no kill et la cérémonie du thé, ces moments suspendus qu'on voudrait éternels... des huîtres,  un bon verre de picpoul et des amis en terrasse... mais là il fait chaud, très très chaud, et les amitiés se heurtent à une cruelle réalité. Niels se pose toujours plus de questions, sur sa volonté de devenir enfin qui il est et non celui qu'il laisse paraître depuis tant d'années. Parce qu'il sent bien que Lizzie s'éloigne et qu'il ne sait pas comment faire. Parce que Paddy ne va pas bien. Parce que Vieux Bob se referme sur lui-même,  hargneux. Parce que les nouveaux voisins de l'ESAT bousculent les rapports habituels (l'irrésistible Petit Prince Tao entre autres). Mais la mort rôde et frappe encore.  Cruellement. Plus cruellement que jamais. 
Et Malko qui devra faire un choix terrible pour lui. Et Niels qui hésite,  encore et toujours, au bord de la rupture, ou de la libération... Non, je ne vous dirai pas pourquoi. Et Lizzie frappée au plus profond d'elle-même.  le dernier quart du livre est impossible à lâcher. Ne lisez pas la dernière page, vous ne la comprendrez pas et vous gâcheriez ce beau moment d'émotion, cette phrase qui donne furieusement envie d'ouvrir le tome 4. 
Charles Aubert a développé ses personnages,  il nous en révèle encore plus sur Niels, c'est le plus riche psychologiquement des 3 volumes. La série ne peut s'interrompre là, il y a trop de choses en suspens. Mais je ne peux pas vous dire lesquelles... Il faut aller au bout et ça c'est forcément dans une tétralogie au minimum. Parce que au final... il y a une lueur d'espoir. 
Et puis la couverture de ce volume est superbe.  Ces vagues vertes, cette tempête qui semble arriver et qui les soulève,  c'est tout à fait  ça.  Alors, fans de Charles Aubert, ne ratez pas ça.  Surtout.
 Même si je vous conseille vivement de lire d'abord Bleu Calypso et Rouge Tango pour mieux comprendre l'évolution des personnages et pour ne pas vous auto-spoiler. Foncez ! Les librairies sont toujours ouvertes ! 😀
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