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Les coeurs de ferraille tome 1 sur 2
EAN : 9791034765843
72 pages
Dupuis (03/06/2022)
4.14/5   180 notes
Résumé :
Dans un monde rétrofuturiste où les humains vivent entourés de serviteurs robots, la jeune Iséa préfère se réfugier dans Cyrano de Bergerac, film conseillé par Tal, sa seule amie, qu'elle ne rencontre que par écran interposé. Mais le jour où Debry, sa robot-nounou adorée, est renvoyée par sa mère, le fragile équilibre de l'adolescente s'effondre. Coûte que coûte, Iséa décide de retrouver la seule personne qui lui ait jamais donné de l'amour, fût-elle un robot... Acc... >Voir plus
Que lire après Les coeurs de ferraille, tome 1 : Debry, Cyrano et moiVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (61) Voir plus Ajouter une critique
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sur 180 notes
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J'ai aimé le monde imaginé et mis en scène par Béka et José Luis Munuera, une ambiance de Tom Sawyer teintée de steampunk, un monde qui semble revenu en arrière sur les valeurs sociale et la façon de vivre, mais avec un technologie très avancée, tout les travail, celui de la maison et des champs, est effectué par des robots. le dessin de Munuera, très classique, dans la veine post-Franquin, avec un jeu entre le retro des robots et des décors face à la dynamique dans les corps, les traits pleins de mouvements.

Le mélange des genres est une véritable réussite, mais la trame du scénario est finalement très conventionnelle et il y a beaucoup d'effets scénaristiques, le parallèle avec le mythe de Cyrano est trop vite dévoilé, les personnages vraiment trop stéréotypés, la mère cruelle (là, ça devient vraiment trop extrême), la petite fille rebelle, et la conclusion nous sort le gros cliché déjà vu et revu.

Vu la qualité de l'univers créé, j'aurais vraiment aimé y trouver aussi de l'originalité dans le déroulé de l'histoire, mais malheureusement on y trouve tous les ingrédients tapageurs du mélodrame pour jeunes filles. On sent que Munuera se fait plaisir au dessin, et il le fait partager, alors que les scénaristes, après avoir imaginé leur superbe univers, se sont contentés d'y appliquer une grille formaté de récit. Ce que je reproche souvent à Beka, c'est d'appliquer des recettes pour un public cible, ici, on n'y échappe pas, alors que le concept pouvait apporter de quoi accrocher un public plus large.

Je suis un peu déçu, cependant, j'ai suffisamment aimé l'univers créé pour avoir envie de découvrir une suite, en espérant que ça dérape et que ça surprenne un peu plus.
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Toujours grâce aux éditions Dupuis, que je remercie, j'ai eu le plaisir de lire la bande dessinée Debry, Cyrano et moi qui est le premier tome de la série Les coeurs de ferraille.
Dans un monde rétro futuriste où les humains vivent entourés de serviteurs robots, la jeune Iséa préfère se réfugier dans Cyrano de Bergerac, film conseillé par Tal, sa seule amie, qu'elle ne rencontre que par écran interposé.
Mais le jour où Debry, sa robot-nounou adorée, est renvoyée par sa mère, le fragile équilibre de l'adolescente s'effondre.
Coûte que coûte, Iséa décide de retrouver la seule personne qui lui ait jamais donné de l'amour, fût-elle un robot..
Accompagnée par un camarade d'école, Tilio, elle va partir vers l'étrange ville de Tulpa..
Debry, Cyrano et moi est une bande dessinée qui m'a charmée autant par ses belles illustrations que par l'histoire.
J'ai aimé que soient mis en scènes des humains et des robots. Ces derniers sont immenses, avec un design très différent de nous car ils ressemblent à des robots et non pas à des robots déguisés en humains. Impossible de se perdre en prenant une espèce pour une autre !
Iséa est une petite fille qui adore regarder de "vieux films" mettant en scène des humains, que des humains. C'est pour cela que Cyrano de Bergerac est considéré comme.. un film d'anticipation lol
Iséa est une jeune fille très seule. Sa seule amie est virtuelle, si on ne compte pas Debry, sa nounou qui est un robot. Quand cette dernière est renvoyée, Iséa se met très en colère et fugue. Elle va être aidé par Tilio, un camarade de classe et tous deux vont prendre de nombreux risques pour retrouver Debry.
Ce premier tome des Coeurs de Ferraille est un conte captivant, très bien ficelé. Il traite intelligemment et avec beaucoup de délicatesse du rapport mère-fille, parfois compliqué et toxique.
J'ai adoré ma lecture et je serais ravie de lire le second tome quand il sera publié.
C'est vraiment une bonne surprise, que je vous recommande et note cinq étoiles :)
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Hercules , Savinien et moi sommes amis depuis si longtemps que des scènes demeurent après plus de 55 ans dans ma mémoire , donc j 'étais déjà favorablement curieux dés l 'abord et je n ai pas été déçu . le graphisme est agréable et clair les personnages bien campés , les robots si humains aux grands coeurs, certaine humaine en est totalement dépourvue machine cruelle et abominablement calculatrice .Une histoire de tendresse , d'amour familial , d amitié . BD optimiste pleine d'espérance , dans notre monde réel .Il devient vital de défendre cette valeur bien malmenée , mais "que dites vous ? c est inutile ? je le sais Mais on ne se bat pas dans l 'espoir du succès Non non c est bien plus beau lorsque c est inutile " Alors n hésitez pas venez écouter battre tout fort ces coeurs de ferraille
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Lorsque j'ai vu passer ce titre à sa sortie, j'ai tout de suite eu envie de découvrir l'univers rétro futuriste, avec ces robots plus humains que les humains. La couverture à elle seule regroupe tout l'univers que l'on retrouve entre les planches.

Un univers où l'imaginaire côtoie le fantastique pour notre plus grand bonheur !

Aucune fausse note, les planches sont magnifiques, les dialogues sont d'une justesse incroyable et il faudrait avoir un coeur de pierre pour ne pas être touchée…

Pourtant, vous l'aurez compris, on parle ici de robots mais pas que.. Les robots ne sont que le prétexte pour évoquer avec intelligence et sensibilité les rapports mère-fille, à travers ce conte des temps modernes les auteurs, nous poussent à nous interroger sur l'amour filial de manière générale. Mais aussi sur les rapports humains, le racisme et d'autres sujets bien actuels…

Caroline Roque et Bertrand Escaich forment le tandem « Beka » et sous les dessins de Munuera abordent des thèmes graves tout en y apportant une certaine poésie, avec de superbes dessins vivants, et une colorisation nimbée de sépia tout en nous plongeant dans un univers où la ségrégation tient une place de choix. Mais l'amour peut-il s'affranchir des différences ? N'est-il pas plus fort que tout ?

Cyrano de Bergerac sert de fil conducteur, et cela de manière très intelligente, en mettant en parallèle la vie de Iséa et de Cyrano. En quelques planches on passe par une palette d'émotions aussi diverses que variées, de l'incrédulité, à la peur, en passant par l'angoisse pour au final avoir presque la larme à l'oeil.

Malgré le fait que cette BD soit présentée comme un tome 1, je n'ai pas eu le sentiment qu'une suite était nécessaire, c'est un tome qui se suffit à lui-même, certainement que les auteurs, vont aborder d'autres thématiques avec d'autres personnages dans les prochains volumes.

Une BD qui bouscule les codes, apporte une fraicheur indéniable à l'univers de la bande dessinée mais surtout d'un réalisme incroyable, où l'on vit au coeur du 19ème siècle, tout en ayant des tablettes et des moyens de communication, très modernes.
Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Allez, je vais vous raconter ma vie.
Bon, ça ne va pas vous passionner.
Et surement vous en fiche un peu aussi. Mais bon, comme ça je vous préviens.

C'est pour faire le lien avec cette BD.
Vous allez comprendre.

Un jour où je faisais le ménage chez moi (je vous ai prévenu, c'est passionnant). Balai, poussière. Puis serpillère.
Je ne sais pas vous, mais moi, je me retrouve toujours bloquée quelque part, attendant que le sol sèche.

Donc, j'étais là, assise dans les escaliers, attendant de pouvoir à nouveau me déplacer.
La porte fenêtre était ouverte, soleil dans la maison, moment où je dois attendre, rien à faire.

Une de mes filles avait laissé son GIGA Spirou, hiver 2024, au pied de l'escalier. Je l'attrape, me disant que c'est mieux que rien pour patienter.

Je feuillette. Et je découvre que dans les Giga Spirou, il y a une BD qui est imprimée, au milieu du gros magazine, en entier. Je me dis que ça, c'est top.

Car je ne sais pas vous, mais moi, rien ne m'énerve plus que de commencer une BD dans un magazine, et sur une page, il est finalement écrit "à suivre dans le prochain numéro". Numéro que je n'achèterai peut-être pas, et me voila avec un bout d'histoire dont je ne sais que faire.

Là, pas de risque, c'était livré en entier.

"Les coeurs de ferraille". le titre me plait déjà beaucoup.
Sous titre: "Et si les robots avaient un coeur?"

Je commence ma lecture, toujours assise dans mes escaliers (vous êtes toujours la, dans cette vie palpitante?)

Et là, j'ai été littéralement absorbée. J'ai lu tout d'une traite, autant vous dire que j'aurais pu passer la serpillère trois fois et attendre à chaque fois que ça sèche.

Déjà, l'idée de placer l'histoire dans le sud des Etats-Unis, période Ségrégation, mais dans un environnement où les esclaves noirs de cette époque sont remplacés par des robots... ça m'a vachement plu. Ce décalage entre une époque placée visuellement (décors, costumes...) à la fin du 19ième siècle, et cette notion futuriste avec des robots techniquement très avancés, est une merveilleuse idée, cela fonctionne très bien.

Le dessin aussi. Cette planche où l'héroïne regarde les étoiles depuis le toit de sa maison avec sa nounou robot, c'est très beau.

Béka et José Luis Munuera font passer beaucoup de choses au travers de l'histoire et des dessins.

Le message est clair: Les robots sont utilisés pour les tâches que les humains ne veulent pas faire, comme travailler dans les champs de coton, élever les enfants dans les familles riches. Et à la moindre incartade, ils sont détruits ou mis au rebut.
On comprend bien que les auteurs montrent ainsi à quel point les esclaves noirs étaient déshumanisés, considérés comme des objets. On arrive à éprouver de la tristesse pour le robot nounou remisé, alors qu'à l'époque, il n'y avait pas de compassion pour les esclaves.

Iséa regarde beaucoup le film Cyrano de Bergerac (au travers d'un écran qu'elle déploie où elle veut, décalage technologique encore une fois avec l'époque à laquelle elle vit). Ce personnage va l'aider à interagir avec d'autres humains, et renforce cette idée d'acceptation de l'autre dans sa différence.

Enfin, la BD évoque également la relation mère-fille, dans l'idée que le destin de chaque enfant est façonné par sa relation primaire avec sa mère, et j'ai trouvé l'histoire émouvante.

Bref. J'ai beaucoup aimé. et je lorgne maintenant du côté du giga Spirou été 2024, voir s'ils ne publieraient pas par hasard le tome deux des "coeurs de ferraille"?

Edit: En me renseignant sur cette BD, je découvre un pan de l'histoire que je ne connaissais pas: le massacre de Tusla, évoqué dans la BD, a véritablement eu lieu, en 1921 aux US. Il est raconté en filigrane dans l'album, massacre des robots par des humains. Bravo aux auteurs, beaucoup de choses sont dites et transmises avec cette BD!
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critiques presse (7)
Elbakin.net
10 août 2022
Si ce n’était le personnage de la mère de notre jeune héroïne, à la fois sans aspérité ni profondeur - et c’est bien dommage - on pourrait même évoquer un sans faute. N’aurait-on pu lui trouver une motivation légèrement moins extrême ?
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Auracan
03 août 2022
Sur un scénario bâti à la manière d’un road-movie, Beka aborde, avec finesse, les difficiles rapports mère-fille souvent compliqués dans la période de l’adolescence.
Lire la critique sur le site : Auracan
BoDoi
21 juillet 2022
Un environnement graphique très soigné, avec ombres, trames et jeux de lumière pour magnifier le trait racé de Munuera, tout en puissance et lisibilité. Après la rencontre avec ces Coeurs de ferraille, on en reste aimanté.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
27 juin 2022
Avec des composants réels et des ingrédients issus de l'imaginaire, tous bien ancrés dans un décor atypique, Debry, Cyrano et moi bouscule considérablement les standards de lecture, apportant au genre, un grand souffle de fraicheur.
Lire la critique sur le site : BDGest
BDZoom
21 juin 2022
Cette belle ode à la liberté, à la tendresse, à une ouverture d’esprit la plus grande possible et au panache évidemment, référence à Cyrano oblige, ravira un vaste lectorat comme elle a su nous charmer.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
21 juin 2022
L'écriture est à la fois subtile et très enlevée, on glisse dans le récit grâce à la narration extrêmement fluide de Munuera qui soigne ses cadrages, ses noirs et ses blancs, c'est vraiment du très beau travail !
Lire la critique sur le site : Sceneario
LigneClaire
20 juin 2022
Le tout est très séduisant avec la gentillesse et l’abnégation des robots qui bien sûr ont de sentiments. Chercher la beauté du monde, c’est l’objectif d’Iséa après cette première aventure fondatrice dont on attendra la suite avec impatience.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
- Je pose 3 et je retiens quatre... ce qui donne... 156 !
- Parfait, Iséa. Tu as d'autres devoirs à faire ?
- Non, on a fini !
- Donc... on peut aller regarder « Cyrano » ?
- Encore ? On l'a déjà vu trois fois.
- Oh, mais c'est trop bien ! Allez, Debry ! Allez ! Juste une scène !
- Bon, d'accord.
- Merciiiiiii !
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Elle vit très loin d’ici. Dans une autre ville. On ne s’est jamais rencontrées. On se parle tous les soirs sur le réseau, depuis quelques mois. Elle, elle me comprend ! Elle ne me trouve pas bizarre.
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Viens, Iséa. Suis-moi! Quand on est triste il faut regarder la beauté du monde...
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Quand on est triste, il faut redonner de la beauté au monde.
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Je pense à nous et à Cyrano. Je comprends pourquoi on est touchés par son histoire. Il nous ressemble. En fait, il avait très peur d’être rejeté, comme moi et il voulait qu’on l’aime comme toi.
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