Qu'est-ce qui se joue lorsque l'on décide d'écrire sur sa famille ? Et comment rejoint-on ce terrain d'écriture en particulier ?
Voici quelques-unes des questions que nous explorons avec Anne Berest dans ce nouvel épisode de notre podcast. Son roman, "La Carte postale" , une enquête palpitante et glaçante sur sa propre histoire familiale, a été sélectionné pour le prix Goncourt des lycéens. Alice Bourhis, lycéenne à Brest, nous en dira quelques mots.
Et pour terminer, nous découvrirons les coups de coeur de notre libraire Romain : cinq histoires familiales que nous ne pouvons que vous recommander.
Pour retrouver les livres d'Anne Berest, c'est ici : https://www.librairiedialogues.fr/personne/personne/anne-berest/1960930/
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Bibliographie :
- La Carte postale, d'Anne Berest ( éd. Grasset)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/19134288-la-carte-postale-anne-berest-grasset
- Gabriële, d'Anne et Claire Berest (éd. le Livre de poche)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/14416364-gabriele-anne-berest-claire-berest-le-livre-de-poche
- Soleil amer, de Lilia Hassaine (éd. Gallimard)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/18955847-soleil-amer-lilia-hassaine-gallimard
- Les Impatientes, de Djaili Amadou Amal (éd. J'ai lu)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924245-les-impatientes-djaili-amadou-amal-j-ai-lu
- Tous, sauf moi, de Francesca Melandri (éd. Folio)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/17044694-tous-sauf-moi-francesca-melandri-folio
- Les Survivants, d'Alex Schulman (éd. Albin Michel)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/20116962-les-survivants-roman-alex-schulman-albin-michel
- Nature humaine, de Serge Joncour (éd. J'ai lu)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/19924222-nature-humaine-serge-joncour-j-ai-lu
- Lettre au père, de Franz Kafka (éd. Folio)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/712442-lettre-au-pere-franz-kafka-folio
- Miniaturiste, de Jessie Burton (éd. Folio)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/10951710-miniaturiste-jessie-burton-gallimard
Et voici les romans dans lesquels vous pourrez retrouver les familles citées dans l'introduction de l'épisode :
- Les Rougon-Macquart : Les Rougon-Marcquart, d'Émile Zola (éd. Pléiade Gallimard)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/247912-les-rougon-macquart-1-le-ventre-de-paris-his--emile-zola-gallimard
- Les Rostov : La Guerre et la Paix , de Léon Tolstoi (éd. Pléiade Gallimard)
https://www.librairiedialogues.fr/livre/205936-la-guerre-et-la-paix-leon-tolstoi-gallimard
- Les McCullough : le Fils , de Philipp Meyer (éd. le Livre de poche)
https://www.librairiedialogues.fr/livre
Jessie Burton
EAN : 9782075179577
Gallimard Jeunesse (11/04/2024)
/5
89 notesGallimard Jeunesse (11/04/2024)
Résumé :
Exilée sur une île lointaine après avoir été abusée par des dieux puissants, Méduse a peu de compagnie en dehors de ses soeurs devenues des Gorgones, et des serpents qui lui tiennent lieu de chevelure. Hantée par ses souvenirs, elle n'a d'autre choix que de se réconcilier avec ce qu'elle est désormais : une créature monstrueuse. Mais quand le beau Persée arrive dans sa vie, la paix de son existence solitaire vole en éclats, avec l'apparition du désir, de l'amour... ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (34)
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Dans les vastes contrées de la mythologie grecque, peu de figures sont aussi intrigantes et redoutées que Méduse, la Gorgone. Son histoire, empreinte de tragédie et de terreur, a fasciné des générations, inspirant artistes et écrivains à travers les âges. Ici, Jessie Burton nous replonge dans le mythe de Méduse et revisite l'histoire de cette créature légendaire.
Méduse était autrefois une belle mortelle, une prêtresse dédiée à Athéna, la déesse de la sagesse et de la guerre. Sa beauté attirait l'attention de nombreux dieux et hommes, mais c'est Poséidon, le dieu des mers, qui finit par succomber à son charme. Dans un acte de passion, Poséidon la viola dans le temple d'Athéna. Enragée par cette profanation, Athéna ne punit pas Poséidon, mais choisit de se venger sur Méduse. Elle transforma ses magnifiques cheveux en serpents venimeux et donna à son visage un pouvoir terrifiant : quiconque croisait son regard était immédiatement pétrifié, transformé en pierre. Méduse n'était pas seule dans sa malédiction. Elle avait deux soeurs, Sthéno et Euryale, qui, comme elle, étaient également transformées en Gorgones. Cependant, contrairement à Méduse, qui était mortelle, ses soeurs étaient immortelles.
Le destin de Méduse prend un tournant avec l'arrivée de Persée, l'un des plus célèbres héros de la mythologie grecque chargé par le roi Polydectès de rapporter sa tête et c'est ici que l'auteur prend beaucoup de libertés.
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J'ai souvent été dubitative quant aux raisons de Athéna d'avoir transformer Méduse. D'ailleurs il existe différentes versions à ce niveau. Pourquoi aurait elle puni Méduse ? Ne pensait elle pas, au contraire lui faire un don ? Sinon pourquoi aurait elle par la suite fixé la tête de Méduse sur son égide. Cette tête devenue un puissant symbole apotropaïque, utilisé pour éloigner le mal. On la retrouve sur des boucliers, des armures et des bâtiments dans l'Antiquité. En art, Méduse a été représentée de diverses manières, allant de la créature monstrueuse aux interprétations plus sympathiques, symbolisant la tragédie de son sort injuste.
Méduse reste l'une des figures les plus complexes et fascinantes de la mythologie grecque. Sa transformation de belle prêtresse en créature redoutée symbolise la dualité de beauté et de danger, d'innocence et de punition. À travers les siècles, son histoire a évolué, mais le mystère et l'attrait de Méduse demeurent intacts, continuant d'inspirer et de captiver les esprits du monde entier.
Méduse était autrefois une belle mortelle, une prêtresse dédiée à Athéna, la déesse de la sagesse et de la guerre. Sa beauté attirait l'attention de nombreux dieux et hommes, mais c'est Poséidon, le dieu des mers, qui finit par succomber à son charme. Dans un acte de passion, Poséidon la viola dans le temple d'Athéna. Enragée par cette profanation, Athéna ne punit pas Poséidon, mais choisit de se venger sur Méduse. Elle transforma ses magnifiques cheveux en serpents venimeux et donna à son visage un pouvoir terrifiant : quiconque croisait son regard était immédiatement pétrifié, transformé en pierre. Méduse n'était pas seule dans sa malédiction. Elle avait deux soeurs, Sthéno et Euryale, qui, comme elle, étaient également transformées en Gorgones. Cependant, contrairement à Méduse, qui était mortelle, ses soeurs étaient immortelles.
Le destin de Méduse prend un tournant avec l'arrivée de Persée, l'un des plus célèbres héros de la mythologie grecque chargé par le roi Polydectès de rapporter sa tête et c'est ici que l'auteur prend beaucoup de libertés.
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J'ai souvent été dubitative quant aux raisons de Athéna d'avoir transformer Méduse. D'ailleurs il existe différentes versions à ce niveau. Pourquoi aurait elle puni Méduse ? Ne pensait elle pas, au contraire lui faire un don ? Sinon pourquoi aurait elle par la suite fixé la tête de Méduse sur son égide. Cette tête devenue un puissant symbole apotropaïque, utilisé pour éloigner le mal. On la retrouve sur des boucliers, des armures et des bâtiments dans l'Antiquité. En art, Méduse a été représentée de diverses manières, allant de la créature monstrueuse aux interprétations plus sympathiques, symbolisant la tragédie de son sort injuste.
Méduse reste l'une des figures les plus complexes et fascinantes de la mythologie grecque. Sa transformation de belle prêtresse en créature redoutée symbolise la dualité de beauté et de danger, d'innocence et de punition. À travers les siècles, son histoire a évolué, mais le mystère et l'attrait de Méduse demeurent intacts, continuant d'inspirer et de captiver les esprits du monde entier.
Ce roman est une réécriture du mythe de Méduse et Persée.
Qui est vraiment Méduse ? Féministe et vibrante d'émotion, l'histoire d'une grande figure mythologique réinventée.
La plume de l'autrice était très addictive, j'avoue l'avoir dévoré en quelques heures.
À travers ce roman j'ai découvert l'histoire de Méduse que je ne connaissais pas du tout. Sa force, son courage.
J'ai beaucoup aimé ma lecture, c'était beau et brillant. Un récit qui restera dans mon coeur.
Qui est vraiment Méduse ? Féministe et vibrante d'émotion, l'histoire d'une grande figure mythologique réinventée.
La plume de l'autrice était très addictive, j'avoue l'avoir dévoré en quelques heures.
À travers ce roman j'ai découvert l'histoire de Méduse que je ne connaissais pas du tout. Sa force, son courage.
J'ai beaucoup aimé ma lecture, c'était beau et brillant. Un récit qui restera dans mon coeur.
On connaît tous Méduse, la Gorgone à la chevelure serpentine, capable de changer un homme en statue d'un simple regard. Ici, Jessie Burton donne la parole à Méduse, qui avait d'être cette créature effrayante, n'était qu'une simple jeune fille. Une jeune fille qui a eu le malheur d'être remarquée par Poséidon... Elle nous raconte alors son parcours, ou plutôt, elle le raconte à Persée, le jeune homme à qui on semble avoir volé son propre destin, qui vient d'accoster sur l'île où vivent Méduse et ses soeurs.
Le roman est touchant, et assez fort, il faut le dire, mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Pourtant, il aborde des thématiques qui me parlent. Il y est question d'une jeune fille dont les autres pensent qu'ils peuvent s'approprier le corps. Des regards, souvent cruels, parfois admiratifs mais pas pour le meilleur, portés sur le corps féminin en changement, de l'image que se font les autres en observant le corps d'une jeune fille qui n'a rien demandé. Il y est question, aussi, de consentement, mais aussi de prendre en main son propre destin. Réécrire le mythe de Méduse de ce point de vue, c'est fort !
Mais je n'étais pas dedans. J'ai lu ce roman de façon assez hachée, ce qui m'a certainement empêchée d'y croire vraiment. Et puis j'avais en tête la façon dont @estellefaye1 avait revisité le personnage de Méduse dans son roman La dernière Amazone, qui m'avait frappée, déjà. Alors j'étais dans la comparaison, au lieu de la compréhension. le texte n'en est pas moins très bon, simplement la rencontre n'a pas marché...
Le roman est touchant, et assez fort, il faut le dire, mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Pourtant, il aborde des thématiques qui me parlent. Il y est question d'une jeune fille dont les autres pensent qu'ils peuvent s'approprier le corps. Des regards, souvent cruels, parfois admiratifs mais pas pour le meilleur, portés sur le corps féminin en changement, de l'image que se font les autres en observant le corps d'une jeune fille qui n'a rien demandé. Il y est question, aussi, de consentement, mais aussi de prendre en main son propre destin. Réécrire le mythe de Méduse de ce point de vue, c'est fort !
Mais je n'étais pas dedans. J'ai lu ce roman de façon assez hachée, ce qui m'a certainement empêchée d'y croire vraiment. Et puis j'avais en tête la façon dont @estellefaye1 avait revisité le personnage de Méduse dans son roman La dernière Amazone, qui m'avait frappée, déjà. Alors j'étais dans la comparaison, au lieu de la compréhension. le texte n'en est pas moins très bon, simplement la rencontre n'a pas marché...
"Méduse" est un roman qui revisite le mythe de Méduse, mais en se concentrant davantage sur les émotions et les pensées de Méduse elle-même. L'autrice, Jessie Burton, explore la notion de l'exil, de la solitude et de l'acceptation de soi à travers le personnage de Méduse.
L'histoire de Méduse est profondément tragique, et l'autrice parvient à transmettre toute la douleur et la souffrance de ce personnage mythologique. Méduse est une victime de violences, tant physiques que psychologiques, et elle est contrainte de vivre une existence solitaire sur une île éloignée. Jessie Burton parvient à dépeindre avec finesse la souffrance et la solitude de Méduse, et explore les nuances de ses émotions et de son psychisme.
Le personnage de Persée apporte un élément nouveau à l'histoire, en introduisant des éléments de désir, d'amour et de trahison. La relation entre Méduse et Persée est complexe et tumultueuse, et l'autrice parvient à capturer toute la tension et l'ambiguïté de cette relation.
Jessie Burton aborde également des thèmes plus larges, tels que la responsabilité et le choix. Méduse est confrontée à des choix difficiles, et doit faire face aux conséquences de ses actions passées. L'autrice explore les répercussions de nos décisions et de nos actes sur notre vie et sur celle des autres.
J'ai beaucoup aimé ce roman sur l'acceptation de soi, sur la réconciliation avec son propre passé et sur la transformation intérieure. Méduse doit affronter sa propre monstruosité et trouver la paix en elle-même. L'autrice aborde avec subtilité la complexité de l'identité et de l'estime de soi, et montre comment Méduse parvient à se reconstruire et à se réinventer malgré les épreuves qu'elle a traversées.
En conclusion, "Méduse" est un roman fascinant et poignant qui revisite le mythe de Méduse d'une manière nouvelle et émouvante. Jessie Burton parvient à explorer en profondeur les émotions et les pensées de Méduse, et à en faire un personnage complexe et captivant. Ce roman est une réflexion profonde sur la souffrance, la solitude, l'amour et l'acceptation de soi, et invite le lecteur à réfléchir sur sa propre humanité et sur la notion de transformation intérieure.
L'histoire de Méduse est profondément tragique, et l'autrice parvient à transmettre toute la douleur et la souffrance de ce personnage mythologique. Méduse est une victime de violences, tant physiques que psychologiques, et elle est contrainte de vivre une existence solitaire sur une île éloignée. Jessie Burton parvient à dépeindre avec finesse la souffrance et la solitude de Méduse, et explore les nuances de ses émotions et de son psychisme.
Le personnage de Persée apporte un élément nouveau à l'histoire, en introduisant des éléments de désir, d'amour et de trahison. La relation entre Méduse et Persée est complexe et tumultueuse, et l'autrice parvient à capturer toute la tension et l'ambiguïté de cette relation.
Jessie Burton aborde également des thèmes plus larges, tels que la responsabilité et le choix. Méduse est confrontée à des choix difficiles, et doit faire face aux conséquences de ses actions passées. L'autrice explore les répercussions de nos décisions et de nos actes sur notre vie et sur celle des autres.
J'ai beaucoup aimé ce roman sur l'acceptation de soi, sur la réconciliation avec son propre passé et sur la transformation intérieure. Méduse doit affronter sa propre monstruosité et trouver la paix en elle-même. L'autrice aborde avec subtilité la complexité de l'identité et de l'estime de soi, et montre comment Méduse parvient à se reconstruire et à se réinventer malgré les épreuves qu'elle a traversées.
En conclusion, "Méduse" est un roman fascinant et poignant qui revisite le mythe de Méduse d'une manière nouvelle et émouvante. Jessie Burton parvient à explorer en profondeur les émotions et les pensées de Méduse, et à en faire un personnage complexe et captivant. Ce roman est une réflexion profonde sur la souffrance, la solitude, l'amour et l'acceptation de soi, et invite le lecteur à réfléchir sur sa propre humanité et sur la notion de transformation intérieure.
Parfois, les monstres ne sont pas toujours ceux que l'on pense…
Méduse à 18 ans et vit seule sur une île déserte avec ses soeurs Sthéno et Euryale, depuis qu'elle a dû fuir à l'âge de 14 ans son village au bord de la mer.
Mais elle n'est plus une jeune fille normale : Méduse a une chevelure de serpents, Méduse est une gorgone…
Le mythe de Méduse set généralement raconté du point de vue de Persée, demi-dieu dont la mission est de ramener la tête de Méduse à son roi. Mais c'est à Méduse que Jessie Burton donne la parole, elle qui va raconter son histoire, jour après jour, sous le nom de Mérina au bel inconnu Persée qui vient d'accoster sur son île.
Avec une écriture belle et poétique, l'auteure de la miniaturiste se réapproprie l'histoire de Méduse, racontant avec pudeur et émotion l'histoire de l'adolescente punie par deux fois par des dieux.
Dans cette magnifique réécriture féministe, l'autrice, dans la lignée de Madeline Miller, nous offre une nouvelle vision de la mythologie grecque qui nous questionne : qui dans les mythes sont véritablement humains ?
Méduse à 18 ans et vit seule sur une île déserte avec ses soeurs Sthéno et Euryale, depuis qu'elle a dû fuir à l'âge de 14 ans son village au bord de la mer.
Mais elle n'est plus une jeune fille normale : Méduse a une chevelure de serpents, Méduse est une gorgone…
Le mythe de Méduse set généralement raconté du point de vue de Persée, demi-dieu dont la mission est de ramener la tête de Méduse à son roi. Mais c'est à Méduse que Jessie Burton donne la parole, elle qui va raconter son histoire, jour après jour, sous le nom de Mérina au bel inconnu Persée qui vient d'accoster sur son île.
Avec une écriture belle et poétique, l'auteure de la miniaturiste se réapproprie l'histoire de Méduse, racontant avec pudeur et émotion l'histoire de l'adolescente punie par deux fois par des dieux.
Dans cette magnifique réécriture féministe, l'autrice, dans la lignée de Madeline Miller, nous offre une nouvelle vision de la mythologie grecque qui nous questionne : qui dans les mythes sont véritablement humains ?
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Méduse, Méduse, Méduse - à force de répétitions, de décisions prises, ma vie, mes vérités, les jours plus tranquilles que j'avais connus, les pensées qui se formaient alors, tout s'était évanoui. Et que restait-il ? Ces roches déchiquetées, une jeune fille arrogante qui avait subi un juste châtiment et une histoire de serpents. Odieuse réalité, je n'avais jamais connu de changement qui ne soit monstrueux. Il y avait une autre vérité, aussi : je me sentais seule, en colère, or la rage et la solitude peuvent finir par avoir le même goût.
Il y a des jours de mon enfance qui me sont aussi proches que ceux de la veille.
De toute ma vie, personne n'a jamais pris le temps de m'écouter, de me poser une seule question. Les gens se contentaient de me regarder en pensant avoir trouvé leur réponse.
Peut-être que si Argentus n'avait pas grondé...
Peut-être que si je ne m'étais pas sentie si seule...
Peut-être que si je n'avais pas parlé...
Peut-être, peut-être, peut-être. Pourquoi, nous les mortels, voulons-nous toujours regarder en arrière et imaginer qu'il y avait un chemin plus simple ? Nous pensons que rien de tout cela ne serait arrivé.
Peut-être que si je ne m'étais pas sentie si seule...
Peut-être que si je n'avais pas parlé...
Peut-être, peut-être, peut-être. Pourquoi, nous les mortels, voulons-nous toujours regarder en arrière et imaginer qu'il y avait un chemin plus simple ? Nous pensons que rien de tout cela ne serait arrivé.
Plus il la harcelait, plus son désir pour elle augmentait. Il prétendait qu'elle jouait à se rendre difficile, qu'il était désespéré à cause d'elle, parce qu'elle l'ignorait.
- Tu vois ? dis-je. On ne peut pas simplement ignorer ces hommes-là. Ils ne le supportent pas.
- Tu vois ? dis-je. On ne peut pas simplement ignorer ces hommes-là. Ils ne le supportent pas.
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