Nous suivons le petit groupe de survivants. Comme je le craignais, cela devient plus difficile de faire du nouveau, on invente un nouveau monde dans un refuge plein de gentils...
Le reste de l'humanité est ressenti par le lecteur (moi) comme une bande de dégénérés obsédés sexuels qui buttent les hommes pour récupérer ce qu'ils peuvent (armes...) et capturent les femmes et les fillettes pour le sexe. C'est dérangeant.
Le scénario utilise comme prévu les ouvertures entraperçues dans les deux opus précédents, ce n'est pas mal fichu mais on a un peu l'impression de tourner en rond.
Sinon, les planches sont toujours aussi belles et on ressent une certaine familiarité avec les lieux...
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Moins "emportant" que les deux tomes précédents, si tant est que ce terme puisse être utilisé car les jeunes héros continuent d'être emportés par les événements, le lecteur beaucoup moins car l'histoire commence un peu à tourner en rond, avec des redites par rapport aux épisodes précédents dans des situations déjà vécues.
Il reste toujours le choc des couleurs, appropriées aux différents contextes, encore du rouge et du sang, surtout des jaunes saisissants, mais peu de grandes planches pour illustrer cette thématique de la fuite dans un monde où reste inévitablement le mal commis par l'homme, mais très peu de bien prodigué dans ce troisième opus.
Dommage que cet essoufflement survienne au moment où l'on espérait une nouvelle dynamique, mais non, les héros sont fatigués ou absents, comme la mère, l'apparition du père ne paraissant pas convaincante.
Cela reste quand même une BD de qualité pour les dessins et surtout les couleurs.
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Ce Tome 3 suit les pas des ados, qui vivent en harmonie dans une maison. Bien évidemment, le calme laisse présager la tempête à venir : assassinats, viols & autres vols. L'humanité a déserté nombres d'Hommes et chacun ne vit que pour soi-même. Les deux premiers tomes étaient audacieux dans leur graphisme, dans l'enchaînement des situations. Ce tome 3 repose sur ses acquis et vire souvent au grand n'importe quoi. Manque de cohérence avec des ellipses trop rapides, ce Tome 3 souffre d'un manque de travail. C'est bien dommage. Même si on comprend vite que le Tome 4 va être une rébellion familiale bienvenue, cet épisode de transition aurait mérité d'être mieux exploité. Et pas d'être réduit à un enchainement rapide de bulles lâchées à la va-vite.
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Hugo et Jules vivent depuis maintenant 2/3 ans dans la colonie de jeunes. La vie reprends un peu avec de l'occupation, de la nourriture et une relative sécurité. Mais Hugo pense toujours à sa mère qu'il croit vivante et à du mal à faire son deuil.
Malheureusement, les évènement vont vite s'enchaîner pour les deux frères et les entraîner de nouveau sur les routes...
Un troisième tome qui démontre encore toute la cruauté de la vie après une catastrophe ; même si elle est plus suggérée que montrée (enfin la BD reste quand même assez violente). On en apprends un peu plus sur la catastrophe, même s'il reste encore de nombreuses questions sur le pourquoi et les conséquences de la catastrophe.
J'ai moins apprécié ce tome qui manque d'entrain ( l'attaque de la colonie par les pilleurs manque d'action, de peur, de combat, d'émotion tout simplement )... un manque d'émotion qui tranche avec le réalisme des 2 premiers tomes mais le dessin est toujours aussi détaillé et précis, ce qui fait la force de cette BD qui mise aussi sur le graphisme.
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Bonjour les lecteurs ...
Voici un cycle de BD sur fond d'apocalypse.
Les vacances se terminent. Une mère et ses deux ados passent leur dernier jour à la montagne quand dans la nuit, un orage d'une rare violence éclate suive de secousses sismiques...
Tout est dévasté … c'est l'apocalypse. Il va falloir essayer de s'en sortir coûte que coûte. Réapprendre les gestes de survie et surtout se fier à son instinct.
Le dessin de ces BD est extrêmement bien fait pour nous faire ressentir les scènes apocalyptiques.
On s'insère progressivement dans l'histoire au fil des tomes, même si à mon avis, le scénario a une petite faiblesse sur le 3° opus.
L'histoire reste bien ficelée et se lit de façon oppressante.
Vivement le 4° et dernier tome.
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Une chouette histoire dans laquelle les scènes de violence alternent avec les paysages à couper le souffle. La trame n’étant pas vraiment originale, l’auteur devra trouver le moyen de surprendre son lecteur dans l’ultime album de cette série.
Lire la critique sur le site : BDGest
Maintenant, il va de nouveau falloir faire gaffe à tout.
Se planquer, galérer pour trouver à boire, à manger, se chauffer.
Se terrer comme des rats, éviter les autres gens.
C’est pas une vie.
Ca va si vite, la fin d'un monde.
Dans le 172e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Barcelona, âme noire, que l’on doit au scénario conjoint de Denis Lapière et Gani Jakupi ainsi qu’au dessin de Ruben Pellejero, Martín Pardo et Emmanuel Torrents et qui est édité chez Dupuis sous le label Aire libre. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec :
- La sortie du premier tome sur deux de Sans Francisco 1906 un album baptisé Les trois Judith que l’on doit au scénario de Damien Marie, au dessin de Fabrice Meddour et c’est à retrouver aux éditions Grand angle
- La sortie de l’album Sang neuf que l’on doit à Jean-Christophe Chauzy et aux éditions Casterman
- La sortie de l’album Carcajou que l’on doit au scénario d’ElDiablo, au dessin de Djilian Deroche et c’est édité chez Sarbacane
- La sortie de l’album Vivre libre ou mourir que l’on doit au scénario d’Arnaud Le Gouëfflec, au dessin de Nicolas Moog et c’est publié chez Glénat dans la collection 1000 feuilles
- La sortie de l’album Oh, Lenny que l’on doit à Aurélien Maury et aux éditions Tanibis
- La réédition en intégrale du diptyque Le convoi que l’on doit à Denis Lapière au scénario, Emmanuel Torrents au dessin et c’est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre.
+ Lire la suite