Salicornia, tome 2 : Le cri des banshees

Pour GulfStream Éditeur que je remercie pour 'envoi, j'ai lu le livre II de “Salicornia - le chant des Banshees” de Fabien Clavel. Il illustre si bien le mot-clé “enquête” du mois de la Fantasy. La couverture jaune et les illustrations intérieures signées Jessica Heran sont très réussies !

Je ne pensais pas m'être autant attachée autant à cette équipe de créatures légendaires jusqu'à ce que j'aille dans l'Autre-Monde. C'était un vrai plaisir de retrouver chacun des agents ! Ma rencontre avec Kylian, le nouveau membre de la pension Salicornes a été positive. Je me doutais un peu qu'il devrait apprendre à maîtriser ses visions pour s'assimiler au groupe. En changeant d'état d'esprit, il a pu embrasser le changement et se réaliser.

J'ai senti le souffle du désert sur ma peau en assistant aux réunions de crise des dirigeants des Cinq Territoires dans le Royaume de Saba. La menace de la Terreur blème est très présente dans cette suite de saga pour les jeunes adultes. Fabien Clavel a créé une tension dramatique qui fait qu'on a envie de continuer à lire son roman. Les personnages affrontent quelque chose qui est décisif pour eux mais aussi pour le monde des humains.

En plus de voyager à travers un univers parallèle, l'auteur propose à son lectorat de croiser des créatures mythiques qui représentent presque toutes les cultures du monde. Souvenons-nous que l'art est un langage universel pour transmettre des idées, des émotions, des histoires.

Quand j'ai lâché ce livre, j'avais des paillettes plein les mains et l'impression fugace d'avoir passé du temps en compagnie d'une fée blanche.

J'avoue avoir moins accroché à ce tome que j'avais accroché au précédent. Même si j'aime toujours beaucoup la plupart des personnages et qu'ils sont assez attachant, (Sauf Kylian j'avoue que Kylian m'a pas du tout intéressé comme perso) mais je ne sais pas l'histoire, le fond m'a beaucoup moins emporté et intéressé en soit. J'ai l'impression qu'un peu tout se passe sans que quasi rien ne se passe en fait. C'est un paradoxe assez étrange en soi