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Fabrice Neaud (Autre)
EAN : 9782367310251
120 pages
Apocalypse (20/01/2023)
3.9/5   15 notes
Résumé :
Sophie Darcq est à la fois une inconnue, puisque Hanbok est son premier livre, et quelqu’un qu’on ne présente plus dans le milieu de l’édition alternative ou dans la petite communauté d’autrices et d’auteurs d’Angoulême, où son talent est reconnu depuis longtemps. Née Coréenne en 1976, française d’adoption, Sophie Darcq est diplômée de l’EESI et a été résidente à la Maison des Auteurs d’Angoulême, avant de décider de partir en Corée sur les traces de sa famille biol... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Je dois dire que je n'ai pas trouvé cette BD géniale...

Alors oui, son sujet est touchant, racontant l'histoire de l'adoption de l'autrice, Sophie Darcq, partie de la Corée pour la France à 4 ans... Où plutôt, je rembobine, celle-ci narre le voyage mémoriel qu'elle a entrepris, vers sa famille biologique, à la fois spatial et temporel, pour retrouver ses origines, et des bribes de souvenirs.

Mais, contrairement à ce que laisse entendre Fabrice Neaud en préface, je ne trouve pas que le sujet de l'adoption soit un thème sous-exploité en BD. Il y a pléthore de fictions où le héros est adopté (Superman et d'autres super-héros, les héros de van Hamme comme XIII et surtout Largo Winch, Pinoko dans Blackjack, Monster d'Urasawa...) et plusieurs BD en ont déjà fait leur « sujet » par le passé : la série L'adoption par exemple, ou Yuan : journal d'une adoption de Marie Jaffredo, et surtout Couleur de peau : miel (publié à partir de 2007) de Jung (lui aussi originaire de Corée) ainsi que d'autres de ses livres...

Néanmoins, il est vrai que cette néo-autrice amène un regard différent sur l'adoption, en l'associant notamment avec la notion de sororité. Car, elles sont en effet 5 soeurs : c'est-à-dire elle, Sophie, ses trois soeurs d'origine coréenne et l'aînée d'origine française, adoptées également (on les voit sur la couverture, toutes avec leurs hanboks, vêtements traditionnels coréens). J'aurais d'ailleurs aimé que Sophie Darcq développe encore plus cet aspect, qui m'intéressait tout particulièrement et mériterait d'être approfondi en BD, d'être exploité autrement que ne l'ont fait Cazenove ou Vivès par exemple... Une idée pour un autre album.

D'ailleurs, j'aime beaucoup ces personnages sans visages, que l'on retrouve sur la couverture et dont l'identité se précise, au fur et à mesure du récit.

Pourtant, je n'ai pas été emporté immédiatement par les dessins noirs et blancs de Sophie Darcq.

L'esthétisme de cette oeuvre évolue dans un doux et mélancolique chaos : entre le style rapide et lâché des carnets de voyage, le manga caricatural (intermèdes qui, je dois l'avouer, m'ont parfois gâché le plaisir de lecture), ou encore la précision de certains croquis, inspirés de photographies retrouvées au compte-goutte

Ce style, composite, allie des éléments que j'avais déjà vus chez d'autres auteurs, dont ceux qui l'ont aidés dans son travail : je pense immédiatement à Fabrice Neaud (dont la précision du dessin est connue) et aux auteurs d'Ego comme X (le nom est suffisamment éloquent...), à l'éditeur Jean-Christophe Menu de l'Association (autodidacte et anticonformiste), ou même au compagnon de l'autrice, Matthias Lehmann (au style parfois très cartoon), qui a lui même sorti un ouvrage à teneur autobiographique en 2023... tous deux sélectionnés au Festival de BD d'Angoulême. Il y a comme un écho...

Malgré la sensibilité narrative et artistique de cette oeuvre, je dois donc admettre qu'elle ne me marquera probablement pas durablement.

Mais, je suis tout de même tombé des nues, parce que pour un premier roman graphique, il y a quelque chose d'extraordinairement attachant.
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Un coup de coeur 😍 Vous suivrez Sophie dans ce voyage en Corée avec sa soeur à la rencontre de membres de leur famille. Elles ont été adoptées en France. C'est un récit sans pathos, émouvant qui m'a fait rire et pleurer. le dessin à la plume est parfois très cartoon parfois réaliste. Vous tournez les pages et vous prenez des claques autant par la beauté du dessin que par les découvertes de Sophie. Un personnage autobiographique, authentique, drôle, intelligent et attachant. On garde en mémoire les planches et les émotions qu'elles ont fait naître.
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(SCO971) C'est l'histoire de l'autrice, d'origine coréenne, qui a été adoptée en France, avec ses 3 soeurs, à l'âge de 4 ans. L'album nous relate son voyage en Corée, à la rencontre de ses parents biologiques et à la découverte de son histoire personnelle, et singulièrement de ses 4 premières années de vie. C'est assez touchant, émouvant, quoiqu'un peu confus à certains moments. Pourquoi pas pour le Prix niveau lycée.
(MAB971) Récit émouvant certes mais déroutant. Non pour la sélection collège. Lycée ?
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critiques presse (1)
BDGest
14 avril 2023
Roman graphique autour de l’identité et de la quête des origines, Hanbok immerge avec justesse au cœur du périple intime de son autrice. Une belle découverte.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (3) Ajouter une citation
44 rue Adrien Tarrade à Limoges, c'est l'adresse de notre maison. Nous venons de la visiter. Dans nos affaires, npous avons chacune un hanbok offert par l'orphelinat et l'association coréenne.
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Ha, vous faites de la BD. J'aime pas du tout la BD. En fait, ce sont les lecteurs de BD que j'aime pas... Ils sont moches et ils sont mal habillés !
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Je suis sûre de nos liens de parenté avec eux maintenant. Mais... qu'est ce que ça change ? Nous restons des étrangers les uns pour les autres.
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Video de Sophie Darcq (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sophie Darcq
Sophie Darcq est à la fois une inconnue, puisque Hanbok est son premier livre, et quelqu'un qu'on ne présente plus dans le milieu de l'édition alternative ou dans la petite communauté d'autrices et d'auteurs d'Angoulême. Née coréenne en 1976, française d'adoption, Sophie Darcq décide de partir en Corée sur les traces de sa famille biologique, avec l'une de ses quatre soeurs. C'est cette histoire que raconte Hanbok, récit familial poignant, entre l'exorcisme et la nécessité de connaître ses racines. Commencé il y a une quinzaine d'années, Hanbok se démarque du flux de bandes dessinées autobiographiques actuel par le profond besoin de vérité qu'on y trouve et par le brio du dessin. Passant avec désinvolture d'un style réaliste époustouflant à une grammaire minimaliste, d'un registre épistolaire à une narration historique, Sophie Darcq maîtrise son sujet et le langage de la bande dessinée comme peu d'autrices publiant leur premier livre.
Retrouvez sur notre webmagazine l'article en lien avec la rencontre : https://balises.bpi.fr/sophie-darcq/
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