Black alligator

C'est principalement dans les champs de coton de la région du delta du Mississipi que naquit le Delta Blues... C'est ce blues électrique qui influencera, plus tard le Rock 'n' roll


"One, two, three o'clock, four o'clock, rock
Une, deux, trois heures, quatre heures, rock


Nous allons basculer autour de l'horloge ce soir
We're gonna rock around the clock tonight
Nous allons rock, rock, rock, jusqu'au grand jour
We're gonna rock, rock, rock, 'til broad daylight

Nous allons basculer, basculer, 24 heures sur 24 ce soir
We're gonna rock, gonna rock, around the clock tonight"
Bill Haley et the Comets.


Robert Johnson (1911-1938) fut le premier qui a vendu, contre une maîtrise surnaturelle de la guitare, son âme au Diable. Un "Grand homme noir du Hoodoo" ,déclinaison afro-américaine du Vaudou, le mythe le plus étrange de l'histoire du Blues, du Rockn'roll et du Heavy Metal .
Ce musicien génial meurt à 27 ans!


Ici, ce sont 3 miteux musiciens entrainés par La Hyène, un looser qui leur propose un pacte avec " Black Alligator ". Un monstre "tout droit sorti de l'Enfer" qui leur propose la célébrité contre leur âme. Ainsi que la jeunesse éternelle mais seulement sur scène!


Leur tube "Black Alligator" sera un succès mondial:
"Un million de disques et CD vendus en un mois.
Black Alligator ,psychobilly ou Rockabilly?
D'étranges rumeurs circulent autour du groupe Black Demon Alligator", titrent les journaux...


Comment ces 4 rockers vont-ils supporter leur célébrité, avec les groupies sur scène et leur vieillissement accéléré ?
Souvenez du "Club des 27" .La malédiction de certains rockstars illustres (Jimi Hendrix-overdose, Jim Morrison-crise cardiaque, Kurt Cobain-suicide...) morts dans leur 27è année.


Ozzy Osbourne fut le seul à être épargné. " Leprince des ténèbres" confia au magazine Metal Hammer: "Ma femme et ma fille ont attrapé le virus, et je ne l'ai jamais eu. Être un serviteur du diable a de bons côtés !"

Le pacte faustien, les remords, et comment le briser ; voila le thème de cette amusante BD de Jean-Paul de Peretti, qui a pu voir le jour grâce à un crowdfunding.
Le big black alligator, c'est le diable, avec qui pactisent quatre loosers franchouillards sexagénaires, vrais rockers nostalgiques des sixties et de leur ancien succès. L'histoire est amusante, truffée de références, de détails graphiques, et le vocabulaire de la rue y est employé pour plus de véracité.
L'ouvrage est complété par un dossier constitué de planches réalisées antérieurement par l'auteur, sur le thème des rock stars.
Un bon moment de détente, un peu de fantastique, une plongée dans le mythe rock and roll et rockabilly, bref, un agréable cocktail à savourer en écoutant du rock, bien sûr !

Tout d'abord merci à Babelio et à sa super massecritique de m'avoir envoyé cette BD. Je l'ai dévorée aujourd'hui même. J'ai beaucoup apprécié les dessins et l'humour un peu déjanté et très rock and roll de cette BD. le côté pacte satanique pour la gloire m'a beaucoup plu.

C'est un livre qui décrit la vie des gens ordinaires qui recherchent leur moi intérieur et leur personnalité à travers la musique. Ils ne se distancient pas, mais ils sont loin d'être justes avec la société. Ils veulent simplement trouver une vie meilleure et un endroit où contribuer.
Lien : https://theessayservice.org