La Reine Liberté, tome 1 : L'Empire des ténèbres

J'ai découvert Christian Jacq lorsque j'avais une douzaine d'années. J'attendais le bus scolaire et il y a eu une bande-annonce, parlant d'une jeune femme souhaitant délivrer l'Égypte des envahisseurs. Ça ne durait que quelques secondes, mais j'ai été convaincue. J'ai retenu le titre, l'auteur et j'ai demandé la trilogie pour mon anniversaire !

Et j'ai adoré l'histoire ! J'en ai été totalement fan, j'ai relu cette trilogie plusieurs fois. Et puis, j'ai grandi, j'ai eu d'autres lectures.

J'ai maintenant 25 ans, ça fait donc environ 10 ans que je n'avais pas relu cette trilogie. Ayant une semaine de vacances, j'en ai profité pour replonger dedans !

Au XVIIè siècle avant JC, les Hyksos une peuplade venue de l'Asie envahissent l'Égypte. Ils amènent avec eux des chars tirés par des chevaux, animaux alors inconnus des Égyptiens. le pays est réduits à l'esclavage, seule l'enclave thébaine est épargnée, avec sa reine Téti la Petite et sa fille la princesse Ahotep. En effet, l'empereur Apophis les laisse en vie, comme un dernier souffle d'espoir pour le peuple égyptien qu'il martyrise.

Mais la princesse Ahotep refuse de croire en la défaite. Avec l'aide d'un jardinier, Sequen, qui deviendra sa époux et qu'elle fera couronner Pharaon, elle commence à former un embryon d'armée de libération. Thébes est libérée des hyksos. Puis la province qui l'entoure, grâce à leur allié Emheb.

Plus au nord, le Moustachu et l'Afghan forme eux aussi un embryon de réseau de résistants avant de descendre rejoindre la reine Ahotep.

L'armée de résistance se met en marche et réalise victoires sur victoires, l'empereur Apophis amusé par leurs réussites, attendant qu'ils prennent confiance pour les écraser, sûr de sa propre réussite, ayant placé un espion dans leurs rangs.

Ce premier roman (comme la trilogie) se dévore, l'écriture est fluide et très bien menée. L'Égypte antique se réveille sous la plume de Christian Jacq. J'ai été étonnée de me souvenir parfaitement de certains passages, voir de certaines phrases. En revanche, je ne me souvenais pas que la magie et la religion étaient aussi présentes et ça m'a un peu gêné, ça faisait un peu trop pour moi, même si ça reste bien dans l'esprit mythologique de cette période.

J'ai bien aimé le fait qu'on ai le point de vue de nombreux personnages, gentils comme méchants (de nombreux passages se passent du point de vue des hyksos). En revanche, après avoir lu des romans comme le Trône de fer, j'ai regretté maintenant le fait que certaines psychologies ne soient pas assez abouties. En effet le roman va assez vite, il y a de nombreuses ellipses narratives, on passe assez vite d'un point de vue à un autre. C'est à la fois très intéressant car on ne s'ennuie jamais, on pas une impression de pesanteur et je pense que c'est une bonne idée lors de guerres aussi longues lorsque pendant 5 ans les armées campent sur leurs positions, d'un autre côté, j'aurais peut-être aimé en savoir plus sur l'histoire personnelle de certains personnages : le Moustachu, l'Afghan (dont finalement on ne sait jamais leurs véritables prénoms). À part Ahotep qui est toute puissante et parfaite, les autres personnages sont parfois un peu grossiers et tous en règle générale un peu trop manichéens.

Bref, si vous ne connaissez pas Christian Jacq, c'est un auteur à découvrir d'urgence. Si vous ne souhaitez pas commencer particulièrement par cette trilogie, demandez moi, j'en ai lu pas mal, c'est un auteur que j'adore ! Mais malgré les défauts que je trouve maintenant à cette trilogie, je vous la conseille malgré tout, c'est une période méconnue de l'Histoire Égyptienne et je suis fan des histoires de femmes qui ont réussi à délivrer ainsi leurs pays, on la compare souvent à Jeanne d'Arc, elle me fait également penser à Mulan, en Chine !
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Aujourd'hui, Christian Jacq nous parle de la Reine des Liberté, le premier tome d'une série de 3 ouvrages. L'auteur nous parle de la Reine Ahotep qu'il qualifie de la Jeanne d'Arc égyptienne.
Il ne faut pas oublier que c'est un roman et que l'histoire de cet homme fabuleux est peut-être arrangée, mais cela ne gâche en rien le plaisir de lecture.
Qu'importe si Christian Jacq n'est pas un vrai « égyptologue », comme j'ai pu le lire dans diverses critiques négatives, on aime ou on n'aime pas son style, mais comme à son habitude, l'auteur nous donne envie d'arriver au plus vite à la fin. On y rencontre l'amour, la mort, la guerre et la paix, l'envie et la haine, les Dieux …
L'auteur nous offre du rêve, de l'action et de la poésie.
C'est un livre que j'ai lu il y a plus de 20 ans, l'époque ou j'aimais beaucoup Christian Jacq. Ce n'est pas que je n'aime plus, mais je suis passé à autre chose. Mais je vous conseille fortement cet auteur.

Bonne lecture à vous.

J'ai bien aimé.

Deuxième roman que je lis de Christian Jacq et j'ai de nouveau été conquise par son écriture. Nous suivons Ahotep, fille de la reine qui règne à Thèbes, une des dernières villes qui n'a pas été envahit par l'ennemi, les barbares Hyksos. Ceux-ci pensent la ville a moitié endormie et surtout peuplée de personnes nonchalantes et insignifiantes, ils ne se pressent donc pas pour l'envahir, se contentant de prendre des nouvelles régulièrement.
Ahotep, va, grâce à quelques bonnes rencontres, décider de protéger sa ville et va donc tout faire pour la défendre.
Malgré quelques petites longueurs, mais courtes donc pas vraiment gênantes, j'ai été happée par cette histoire et j'ai eu très envie de connaître la suite des évènements. Ce livre se lit tout seul, les pages tournent sans s'en rendre compte et en plus, il nous instruit sur ce qu'était l'Egypte au temps des pharaons.

Alors que les rois de la seizième dynastie ont perdurés en se prétendant vassaux des Hyksos, la dix-septième dynastie, à l'inverse, va organiser une résistance souterraine sous l'égide des reines de Thèbes Tétishéri, sa fille Ahotep puis de sa petite-fille Ahmès-Néfertary. Tandis qu'Apophis Ier, règne dans le delta du Nil sur Avaris et une partie du nord et du centre du royaume, la reine Tétishéri gouverne le sud les terres thébaines, socle de la révolte égyptienne à venir. Sur cette base historique d'une période obscure, peu documentée et sujette à de nombreuses controverses d'experts, cette trilogie se concentre sur cette reconquête de l'empire pharaonique, permettant ainsi à Christian Jacq de développer une romance dramatique pleine de trahisons, de luttes et de passion. Si l'auteur sait sans conteste raconter des histoires et être créatif, son style reste plutôt didactique, tout en étant succinct. Peu de contenu ni de profondeur ou de complexité dans les rapports humains. Il va à l'essentiel en privilégiant comme souvent, le fictionnel au détriment de l'Histoire. L'approche des personnages est quelque peu manichéenne avec d'un côté des héros charismatiques, séduisants, honorables et empreints d'humanité et de l'autre, des êtres infâmes, disgracieux, perfides et cruels. En revanche, naïfs comme pervers, tous sont relativement lisses, sans substance et pour certains même, totalement nébuleux. L'aspect magique est très présent dans le récit, orientant de ce fait l'intrigue vers une dimension fantastique inopportune et peu crédible. Ce premier volume peut s'apparenter à une mise en place exhaustive des évènements à venir mais se montre trop simpliste, répétitif, manquant singulièrement de dynamisme et d'épaisseur. L'ensemble n'est pas inintéressant, distrayant et bien écrit à l'évidence mais, délaisse par trop la véracité historique et l'intensité épique au profit d'un romanesque prosaïque facile et peu captivant. Pour ce qui est des amateurs d'authenticité et d'Égypte ancienne, de nombreux ouvrages conçus par de vrais égyptologues répondront beaucoup mieux à l'attente que cette aimable vulgarisation folklorique.

le plaisir de retrouver cette saga

La Reine Liberté, c'est une de mes sagas chouchou de cette auteur. Mais je l'avais en édition Poche, usées par le temps et les relectures. En allant dans mon bouquiniste préféré, je la vois dans une belle édition. Aussi, je me suis dit qu'une petite relecture s'imposait, histoire de vous la chroniquer.

Pourquoi un amour aussi absolu pour la plume de Christian Jacq ? Tout simplement parce que j'ai eu mes premiers beaux romans de cet auteur (achetés par ma marraine). Et comme j'étais très férue d'histoire égyptienne, il faut avouer qu'il a une plume très fluide et qu'il se met volontiers à niveau de celui qui est néophyte. de plus, il ajoute une petite notion de surnaturel, propre à la magie égyptienne, qui m'enchante à chaque fois.

Aussi, ce fut avec grand plaisir que j'ai renoué avec cette saga, qui malgré les années étaient encore bien fraiche dans ma tête.

Christian Jacq aime les femmes fortes dans l'histoire égyptienne.

Et pourtant, il aussi ne pas entrer dans la mièvrerie de la romance. Certes, il y'en a, comme dans toute vie, mais l'importance du destin prend toute sa place. de plus, il narre l'histoire un peu comme dans un conte, en tradition orale. Aussi, vous aurez un récit léger, certes très facile au niveau de l'intrigue, mais cela vous permet tout bonnement de vous déconnecter de votre vie le temps de 300 pages.

Si vous avez envie de vous laisser emporter par la magie égyptienne, de découvrir un peu la culture et le folklore égyptien, la découverte des chevaux et la mythologie égyptienne, cette saga est pour vous, ou pour vos adolescents, afin d'aiguiser leur curiosité à L Histoire.
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