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EAN : 9782073061041
272 pages
Gallimard (21/03/2024)
4.59/5   17 notes
Résumé :
12 avril 65 après Jésus-Christ, dans les environs de Rome.
Des soldats en armes envahissent la villa de Sénèque, porteurs d’un ordre de l’empereur : le philosophe doit se donner la mort.
Sénèque écrit alors une ultime lettre à son ami Lucilius, dressant pour lui le bilan de sa vie. Durant quinze années, il a été le précepteur, puis le conseiller, puis l’ami de celui qui exige désormais sa mort : l’empereur Néron.
Parce qu’il vit ses dernières he... >Voir plus
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Nous sommes au début du premier siècle de notre ère. Sénéque, le célèbre philosophe est appelé à la cour de Rome, après un exil de huit ans, pour se charger de l'éducation du jeune Domitius, qui deviendra quelques année s plus tard l'empereur Néron.

L'enfant est intelligent et réceptif et ces années d'étude forgent des liens forts entre le précepteur et l'élève. Mais la mère de Domitius, Agrippine, veille, en proie à une détermination farouche pour aboutir à ses fins.

Roman historique présentant l'intérêt de décrire avec simplicité et clarté cette période historique qui est parfois réduite à quelques clichés lorsque l'on n' est pas féru d'histoire.

L'écriture est agréable et parvient à faire oublier que les vides laissés par les textes sont alimentés par l'imagination de l'autrice.

Même si ce genre littéraire n'est pas mon coeur de cible, j'ai passé un bon moment en compagnie du philosophe et de ses confidences amères.

272 pages Gallimard 21 mars 2024
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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12 avril 65 après Jésus-Christ, à sa villa de Nomentum située à une vingtaine de kilomètres de Rome, juste après le déjeuner, le philosophe Sénèque, conseiller de l'empereur, voit arriver une cohorte de soldats. Leur chef lui annonce qu'il est chargé d'apporter la nouvelle de sa mort au palais avant le soir. Il lui laisse le temps de mettre ses affaires en ordre. Avant de se trancher les veines, Sénèque utilise l'après-midi pour écrire une ultime lettre à son ami Lucilius, dressant le bilan de sa vie. Durant quinze années, il a été le précepteur, puis le conseiller et même l'ami de celui qui exige désormais sa mort : l'empereur Néron. Parce qu'il vit ses dernières heures, Sénèque peut enfin tenir un discours de vérité sur son élève. Dans cet ultime moment d'introspection, le philosophe interroge la réalité de la transmission du savoir et son expérience du pouvoir. Il affronte aussi ses propres erreurs et sa compromission dont il a tiré honneurs et fortune. Marianne Jaeglé fait revivre le stupéfiant face-à-face entre un philosophe épris de vertu et un un jeune homme imprévisible dont la vraie nature se révèle peu à peu.

Si Sénèque a pu se sentir l'ami du Prince, Marianne Jaeglé pourrait bien être l'amie de Sénèque... Son roman en fait un personnage attachant, elle nous le rend incroyablement proche. Condamné à l'exil en Corse pendant huit ans, Sénèque rentre à la demande d'Aggripine afin de développer les talents oratoires de son fils et le préparer au grand destin qu'elle lui construit à coups d'intrigues. Elle parvient à écarter le prince légitime Britannicus. Néron devient empereur à dix-sept ans en l'an 54 mais soumis à la volonté de cette mère ambitieuse et tyrannique. L'empire romain connaîtra cinq ans de paix et de prospérité sous l'influence modératrice de Sénèque et du préfet du prétoire Burrus, avant que le despote ne décide de prendre tout le pouvoir à son compte, son règne impitoyable dorénavant associé à d'innombrables crimes.

En postface « Comment et pourquoi j'ai écrit L'Ami du Prince », Marianne Jaeglé raconte la tentation d'écrire sur Néron qui la passionnait, y ayant d'abord renoncé du fait de temps trop lointains et d'une tâche lui semblant démesurée. Puis elle dit que Sénèque a pris la parole et s'est mis à lui raconter l'histoire telle qu'il l'avait vécue. Cette parole elle l'a couchée sur le papier et, par son intermédiaire, c'est Sénèque que j'ai pu entendre tout au long de cette lettre écrite à l'attention de son neveu. Elle s'efface devant cet homme qui a cru pouvoir enseigner la vertu à l'empereur. Elle se contente d'enregistrer sa parole comme si elle était sa secrétaire, une secrétaire à l'immense talent.

Par rapport aux temps trop lointains… La parole de Marianne Jaeglé m'a paru au contraire très contemporaine. Elle part de l'histoire telle qu'elle nous est parvenue – les sources sont peu nombreuses et souvent sujettes à caution – pour en faire un roman où l'émotion joue le premier rôle avant les faits et les ressentis exacts qu'on ne peut connaître entièrement. Elle dit en postface : « Ce n'était pas Néron, mais la confrontation entre celui qui avait tenté de l'élever (dans tous les sens du terme) et lui. » C'est cette mise en regard qui est le coeur du livre, c'est celle-ci qui me parle, toujours actuelle : dans les questionnements liés à l'éducation et à la transmission de valeurs.

Elle a réussi l'impensable, nous replonger dans cette période romaine fascinante, si éloignée de notre mode de vie qu'elle est difficile à imaginer, souvent simplifiée à l'extrême avec la vision d'un Néron psychopathe… le roman redonne à celui-ci une complexité, le sort en partie de son mystère. Sénèque termine par cette question « Mais qui peut comprendre à quoi rêve les princes ? ». J'étais au côté de Sénèque, l'écriture de l'autrice parvenant à ce miracle d'abolir le temps, de faire revivre en grande partie ce qui a été effacé par les siècles. En même temps j'ai pensé aux enseignants quels qu'ils soient, qui croient comme Sénèque en leur mission, et vacillent quelquefois aux résultats incertains de leurs efforts. Pauline, la femme aimante de Sénèque voit clair quand elle lui reproche de s'accuser injustement : « Tu l'as rencontré alors qu'il avait déjà douze ans, m'a-elle rappelé. Son caractère était déjà formé. […] Tu n'as pas pu changer sa nature, a-t-elle dit encore. Il aurait fallu être un dieu pour cela, et tu n'es qu'un homme, même si tu es l'un des meilleurs ».

Ce roman m'a captivé. Il bénéficie d'une dramaturgie passionnante et l'écriture est magnifique. Il permet de s'immerger dans un monde romain qui, par ses divers périodes politiques, a encore beaucoup a nous apprendre. C'est aussi une précieuse approche philosophique du stoïcisme, un courant qui a une large place dans notre culture, notamment dans Les Essais de Montaigne et dans l'oeuvre d'André Comte-Sponville, entre autres. On ne manquera pas de penser, voir de le comparer au roman de Marguerite Yourcenar, Les mémoires d'Hadrien, immense chef-d'oeuvre écrit il y a soixante-treize ans, mais d'une toute autre nature. L'Ami du Prince embrasse des thèmes plus concrets et parviendra plus facilement à séduire tous les publics y compris, je l'espère, à ouvrir des débats dans les écoles.

« Ainsi, au moyen d'exemples choisis parmi la littérature, les arts et l'Histoire, je me faisais fort de lui apprendre à raisonner et à choisir la vertu, la justice, le bien. »

J'ai lu ce roman dans le cadre de ma participation au jury Orange du livre 2024. C'est un des 20 livres de la première sélection établie lors des échanges et votes du 26 mars. Je ne sais pas s'il sera dans la sélection des 5 finalistes le 13 mai prochain, mais il y a de fortes chances qu'il soit dans les livres que je défendrais… C'est un roman qui va rejoindre "mes essentiels". Je le garde précieusement près de moi et si je le prête, il faudra me le rendre !
*****
Chronique complète avec illustrations en cliquant sur le lien direct ci-dessous...

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Passionnant récit de la dérive du tyran Néron.
Sa mère, l'ambitieuse Agrippine, a confié son éducation à Sénèque, auquel revient la mission délicate de former l'empereur : « Il doit devenir capable de discourir, en latin comme en grec, doit savoir argumenter et débattre de façon à convaincre ».
Le jeune homme ne manque pas de talent, s'essaye à la poésie. L'attrait pour les arts ne signale malheureusement pas le goût de la mesure. Plus loin dans l'histoire, un moustachu en donnera la preuve accablante.
Le poète dissimule un psychopathe, prompt à l'assassinat de celles et ceux qui font obstacle à sa vanité, ignorant les conseils de son précepteur (« Quand tu châties, (…), que ce soit non pour punir, mais avec l'idée de l'avenir »). Il veut éprouver son prochain : « oderint dum metuant, qu'ils me haïssent pourvu qu'ils me craignent ».
Sénèque, à quelques heures de son suicide, fait le récit de son échec, se demandant comment un jeune homme aussi commun a pu se transformer en monstre (p171, 234). Je n'ai pu m'empêcher de songer au « We need to talk about Kevin » de Lionel Shriver qui, en d'autres temps, et avec d'autres protagonistes, explorait la douloureuse question de l'enfance du criminel.
Sous l'empire romain, les philosophes conseillaient les puissants. À défaut de chemises blanches, ils portaient des toges. Ils n'étaient pas va-t-en-guerre, prônaient l'apaisement et ne se pavanaient pas sur les lignes arrière, car il n'y avait pas de photographes pour immortaliser leur cirque.
Bilan : 🌹🌹
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Impressionné… tant ce roman est impressionnant !

« Lis-moi sans trop me juger, Lucilius, et rends-moi cette justice : demande-toi, en toute honnêteté, ce que tu aurais fait à ma place, et si tu aurais su réussir là où j'ai échoué. Voilà l'ultime faveur que je te demande. Ensuite, tu brûleras cette lettre, si tu tiens à ta sécurité. »

Je n'aurais pas la prétention de me prendre pour Lucilius. J'en ai encore moins la tentation tant je suis à des années lumières de son talent. S'il m'est compliqué voire impossible d'être lucide, je puis affirmer avec certitude ce qui précède. J'aime lire de tout. Comme beaucoup, en fonction des périodes, j'ai besoin de léger, j'ai besoin de belles histoires que d'aucuns dévalorisent alors qu'elles émeuvent et touchent. J'aime également quand la lecture m'apporte une élévation, me cultive, me passionne et me donne envie de dévorer d'autres écrits complémentaires au grand désarroi de mon banquier. J'ai retrouvé tout cela dans l'ami du prince, le passionnant et formidable roman de Marianne Jaeglé.

« Ce n'est pas parce que les choses sont difficiles que nous n'osons pas, mais parce que nous n'osons pas qu'elles sont difficiles ». J'ai écrit à de nombreuses reprises dans le passé cette citation de Sénèque, cet homme d'État romain, dramaturge et philosophe de l'école stoïcienne. Il faut également l'ami du Prince, l'ami de Néron (Néro dans le roman) dont il fut le précepteur, le conseiller.

« Tu le sais, l'essentiel de cet écrit réside en peu de mots : on doit punir, non pour châtier, encore moins pour assouvir sa colère, mais pour prévenir. Gouverner consiste en cela : regarder devant soi, et tenter d'empêcher des maux à venir. Il ne s'agit pas de chercher à rendre justice à la place des dieux, encore moins d'assouvir quelque vindicte que ce soit. »

Marianne Jaeglé donne la parole à Sénèque dans ses ultimes instants avant sa mort. Il retrace dans une lettre à Lucilius sa vie, ses fiertés et ses désarrois, son aveuglement et sa culpabilité. Il évoque les manigances d'Aggripine, la mise à l'écart de Britannicus, le prince légitime et tous les différents décès « douteux ». Elle éclaire la naissance d'un tyran et surtout elle guide le lecteur à s'interroger « comme s'il était à la place de Sénèque.

« Ce n'est ni la richesse ni le pouvoir qui peuvent nous élever, expliquais-je, mais la sagesse, le détachement, l'excellence de notre âme, qu'il nous revient de façonner. Là est la véritable opulence, là est le véritable objectif de qui veut vivre sagement. »

L'écriture est somptueuse et captivante alors même que la lecture est exigeante. L'empire romain, la philosophie, les locutions latines… c'est loin et ce n'est pas forcément accessible au commun des mortels. Pour autant, c'est tellement juste et immersif que cela en est bouleversant.
A l'instar d'un repas gastronomique, on déguste chaque plat avec délice. On s'imagine à la place de Sénèque. le cerveau phosphore, les questions fusent tant ce que nous vivons aujourd'hui résonne avec ce qui est couché sur le papier.
On réouvre les « vraies » lettres à Lucilius, on parcourt de la brièveté de la vie et de la vie heureuse… On s'évade et on s'élève. Quelle réussite, quel bonheur !

« Vivre, c'est être utile aux autres ! Vivre, c'est profiter de soi ! »
Quelle merveilleuse conclusion à ce moment hors du temps que Marianne Jaeglé offre à ses lecteurs. La postface conclut idéalement ce texte.

L'ami du prince, une biographie romancée passionnante, une lecture nécessaire et j'ose ajouter indispensable.


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Malgré une PAL bien pleine, je n'ai pu résister à lire ce livre après la critique d'un ami babéliote qui a su m'attirer dans ses filets de lecture. Quel délice de se plonger dans cette époque romaine, loin du bruit et des vociférations actuelles.
Happée par le stoïque Sénèque à quelques heures de sa mort par la condamnation de l'Auguste Néron. Je suis captivée par cette longue lettre écrite de sa main à un ami lointain, Lucilius, où il relate son parcours, ses doutes, ses interrogations tout d'abord envers lui-même et les conséquences de ses choix, et l'ascension de ce prince qu'il a formé en tant que précepteur, et ensuite conseiller devenir un véritable tyran épris de cruauté.
La plume de l'autrice est remarquable, elle fait preuve d'une authenticité soit dans son style que par l'immersion dans cette époque.
Un livre que je recommande pour se faire plaisir et se déconnecter totalement de la réalité.

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
C'est pour la vie que nous apprenons, non pour l'école. À quoi servirait la philosophie si elle ne nous aidait pas à nous conduire dans l'existence?
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Connais-toi toi-même. Et quel meilleur conseil pourrait-on donner à quelqu'un? Cependant, nous avons beau nous étudier, nous surveiller, nous restons obscurs à nous-mêmes, j'en ai fait l'expérience.
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Gouverner consiste en cela : regarder devant soi et tenter d'empêcher des maux à venir.
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Aujourd’hui, j’en suis intiment convaincu, Lucilius, l’apprentissage de toute notre vie pourrait se résumer à ceci : un usage approprié du langage. Quand un homme n’aurait appris que cela, au cours de sa vie, il n’aurait pas vécu en vain.
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Je vais vivre encore. Entendre le chant des oiseaux demain matin, voir le visage heureux de Pauline, contempler la beauté du monde.
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Vidéo de Marianne Jaeglé
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