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L'auteure Lou Lubie m'avait marqué avec ses derniers titres « Goupil ou face » ou encore « Et à la fin, ils meurent ». Là, pour moi, elle se surpasse encore au point que je la considère véritablement comme la meilleure auteure française du moment. Je m'étonne d'ailleurs qu'elle n'est pas été consacrée à Angoulême car cela serait amplement mérité.

Voilà une BD qui est dans un genre didactique pour nous expliquer l'intelligence chez les êtres humains et le phénomène de ce qu'on appelait autrefois les surdoués. le nouveau terme est haut potentiel intellectuel (HPI). Il faut savoir que cette catégorie d'un QI supérieur à 130 ne représente que 2,2% de la population. Soyez rassuré, on naît comme cela avec un cerveau beaucoup plus connecté que la moyenne. On ne le devient pas. C'est inné.

L'auteure se sert d'une relation amicale naissante pour nous démontrer tous les mécanismes avec toutes les nuances nécessaires qui authentifient les démonstrations. C'est intelligemment mis en oeuvre dans une approche plutôt moderne que j'adore. En plus, il y a de l'humour afin de ponctuer le propos.

J'ai donné presque la note maximale. J'aurais sans doute aimé qu'il y ait plus qu'une relation d'amitié mais cela aurait été mal de casser un brave couple existant. La moralité sera sauvée. Après, c'est toujours un aspect positif de découvrir de nouveaux amis qui permettent de partager des expériences de vie.

Je range cette BD dans mes lectures efficaces et simples. Cette efficacité provient du fait que, en quelques lignes, en quelques traits, la dessinatrice Lou Lubie a insufflé une véritable vie dans ses cases qui rend la lecture fluide et dynamique.

L'auteure donne ainsi une véritable oeuvre très riche et très attirante mais surtout quelque chose de quand même inclassable. le scénario est plutôt bien construit et les développements suivent véritablement.

Je tiens à remercier les éditions Delcourt ainsi que Babélio pour l'envoi de cet ouvrage en avant-première dans le cadre d'une masse critique privilégié. C'est sans doute l'une de mes meilleures lectures de l'année comparé à la multitude de BD que je lis régulièrement. On referme le livre avec le sentiment d'avoir lu et vu quelque chose d'autre et de différent.

Un album très bien réalisé où la barre est déjà placée très haute. On n'oubliera pas de sitôt Raya et Birdo. Comme un oiseau dans le bocal est une réussite en tout genre. Bravo !
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Une BD didactique sur un thème à la mode, qui fait beaucoup parler de lui : les surdoués, 2,2% de la population (soit autant que de roux …)
Surdoués ou HPI (Haut potentiel Intellectuel) : on dit aussi zèbre, neuroatypique, précoce, surefficient, philocognotif. Beaucoup de termes pour une réalité sur laquelle circulent beaucoup d'idées préconçues ou carrément fausses.

Cette BD nous présente Birdo, homme-oiseau et Raya femme-poisson ou quand deux surdoués se rencontrent. Ils vont échanger sur le sujet. Birdo sait qu'il est surdoué depuis très longtemps, Raya vient de se le faire confirmer. Tous deux vont essayer de mieux comprendre ce que cela veut dire, comment vivre cet état, comment en tirer parti et ne pas se laisser envahir par ses aspects compliqués. Si l'on en revient au terme lui-même HPI évoque un potentiel. Encore faut-il l'exploiter…

Une exploration du concept très bien faite, on apprend beaucoup de choses, on tord le cou à quelques idées reçues et surtout le fait de l'incarner via ces deux personnages, qui tous les deux ont parfois du mal à vivre leurs différences, rend cette BD très humaine, même si et là est le paradoxe, les têtes des personnages sont représentées sous forme animale. Ce choix m'a un peu déroutée au départ, je ne sais pas exactement ce que l'autrice voulait exprimer par ceci, mais j'ai trouvé les illustrations très réussies. Et cette représentation donne toute sa signification au titre.

La BD ne se contente pas d'évoquer le thème des Surdoués et de donner des explications. Elle raconte aussi une histoire, celle de l'amitié entre ces deux êtres. L'alternance entre ces deux aspects évite à la vulgarisation de devenir trop indigeste.

Je ne suis sûrement pas plus intelligente après cette lecture, mais j'ai appris un certain nombre de choses sur ce sujet.

Merci à NetGalley et aux éditions Delcourt pour ce partage #Commeunoiseaudansunbocal #NetGalleyFrance
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Je vais commencer par remercier @larson41 de m'avoir donné envie de lire cette bande dessinée.

J'ai adoré les dessins, l'histoire de ses deux personnages et moins le côté scientifique du surdoué… parce que je ne suis pas surdouée… enfin je crois…

Je n'avais pas remarqué que le récit se faisait entre un oiseau et un poisson (dans un bocal), je n'avais pas fais attention aux dessins… ça m'arrive de temps en temps, de ne pas regarder la couverture, de prendre sans voir… c'est après que je remarque les détails… c'est mon côté tête en l'air… intellectuelle… trop HPI « Haut Potentiel Intellectuel »… pour mieux comprendre tout cela lisait ce roman graphique… une aventure unique.

Bonne lecture !
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Club N°54 : BD sélectionnée
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Didactique mais si utile...

L'histoire support est un peu convenue...

On se demande cependant ce qui arrive au personnage principal par la suite...

Vincent
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Très bon livre, bien traité et accrocheur, même si à la fin, on a l'impression d'être très intelligent.

Jérôme
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Utile pour une entrée en matière sur le sujet.

Morgane R.
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"Une bande dessinée didactique" annonce la 4ème de couverture.

Beaucoup trop didactique à mon goût.

Le récit est un va et vient entre l'histoire des 2 personnages et des explications un peu longues et répétitives.

Un sujet qui m'intéresse, que je connais et qui me touche.

Donc une attente : celle d'un traitement en BD rempli d'humour et de sensibilité.

Déçu de ne pas les avoir trouvés.

JF
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Personnellement, cette BD ne m'a pas intéressée.

Pourtant la couverture est belle.

Je ne l'ai lue qu'à moitié.

Mais cela peut plaire à des jeunes qui sont détectés HPI et aux parents.

Nol
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Lien : https://mediatheque.lannion...
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Je compatis pour tous les instits qui ont vécu cette scène :
- Mon fils est HPI, il faut lui faire sauter une classe !
- Non, c'est juste un casse-couille mal élevé madame ! (Non, elles ne répondent jamais ça les instits, mais que ça les démange !).

Il faudrait aussi qu'on proclame la journée mondiale des acronymes.

Bon, les HPI, c'est un sujet qui me gave au plus haut point. Si j'avais su avant de quoi parlait cette bande dessinée, je ne l'aurais même pas ouverte. Je l'ai lue jusqu'au bout, et je confirme, c'est un truc qui ne m'intéresse absolument pas.
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De Lou Lubie j'avais énormément aimé "Et à la fin, ils meurent", un essai en BD extrêmement réussi et drôle sur les stéréotypes dans les contes de fées.
"Comme un oiseau dans un bocal" est à nouveau une sorte d'essai, en fait l'histoire d'une rencontre fictionnelle, qui sert de support aux informations sur les surdoué·es (ou HPI).
Les informations sont complètes et pertinentes, surtout dans une époque où de prétendus tests de QI fleurissent sur Internet - pour vous rafler votre pognon.
Informations pertinentes, oui, mais un peu trop fastidieuses : oui, ces personnes représentent 2 % de la population, bien sûr les profs savent que c'est compliqué en classe, et les parents savent que ça peut aussi être compliqué à la maison.
Mais justement, l'album est plutôt dédié au public des surdoué·es, de leurs proches et de leurs profs, sinon je l'ai trouvé un peu trop pointu à lire, en dehors des passages de fiction qui sont vraiment touchants.
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Voici mon retour de lecture sur la bande dessinée : Comme un oiseau dans un bocal : Portraits de surdoués de Lou Lubie.
On parle beaucoup des enfants précoces, mais que deviennent-ils une fois adultes ?
Birdo, brillant chef de restaurant, discret et solitaire, sait qu'il est surdoué depuis tout petit.
Raya, prise dans une vie qu'elle sabote inconsciemment, cherche des réponses dans son diagnostic tout récent de « Haut Potentiel Intellectuel ». En confrontant leurs expériences, ces deux êtres singuliers vont repenser leur rapport à la douance.
Comme un oiseau dans un bocal : Portraits de surdoués est un excellent roman graphique.
Quand un oiseau et un poisson se rencontrent, que peuvent t'ils se raconter ?? Des histoires de surdoués ;)
Birdo est chef dans un restaurant, il sait depuis tout petit qu'il est différent des autres, qu'il est surdoué ou plutôt.. HPI comme on dit maintenant !
Birdo a pris l'habitude de rentrer dans le moule, de passer inaperçu. Il le fait machinalement, maintenant, sans y penser. Il est normal pour lui de ne pas s'écouter, de faire comme si..
Raya est un poisson d'eau douce, déracinée, qui va de petits boulots en petits boulots.. Elle vient d'être diagnostiquée HPI mais cela ne répond pas forcément à ses questions..
La rencontre entre Birdo et Raya est évidente, ils se comprennent, ont la même sensibilité, la même hypersensibilité.
J'ai adoré ce roman graphique autant au niveau des illustrations que je trouve magnifique (tout comme la colorisation) ; que des textes. Ces derniers sont pertinents, il y a de nombreuses explications sur ce que sont les personnes HPI, leur façon de voir les choses, leur hypersensibilité..
C'est un ouvrage très ludique, avec des graphismes, de nombreuses explications hyper claires.
Malgré toutes les informations présentes ici, à aucun moment je ne me suis ennuyée ou est été perdue.
C'est concis, précis et j'ai adoré ma lecture.
Comme un oiseau dans un bocal : Portraits de surdoués est un excellent roman graphique qui a le mérite de parler des adultes HPI, de ce qu'ils peuvent devenir, et c'est passionnant.
Ma note : un énorme cinq étoiles :)
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Qu'est-ce qu'un adulte HPI ? Lou Lubie nous fait suivre le quotidien de Birdo, un jeune adulte surdoué qui se sent en décalage avec les autres. Il va rencontrer Raya, une jeune femme qui cherche à comprendre qui elle est.
J'avais beaucoup aimé Goupil ou face et Et à la fin, ils meurent. Comme dans ces précédentes BDs, Lou Lubie prend un sujet en main et nous l'explique du début à la fin. Après la bipolarité et les contes de fée, elle explique les différentes nuances des Haut Potentiel Intellectuel chez un adulte. Elle utilise des schémas très simples pour qu'on comprenne comment un surdoué est différent d'une personne sans spécificités, connaitre les difficultés qu'il peut avoir, l'impression de ne pas être légitime... le fait d'utiliser des animaux pour partager les émotions, les décalages avec les autres est parfaitement bien trouvé. Ou le fait de matérialiser le sentiment de mal-être.
J'ai beaucoup aimé cette rencontre entre Birdo et Raya, proposant des discussions autour de ce thème de Haut Potentiel, comme une recherche de compréhension sur une étiquette qu'on se contente de coller à des personnes "très intelligents".
Une très belle bande dessinée que je conseille à ceux qui s'intéressent de près au sujet des HPI.
#Netgalley #Commeunoiseaudansunbocal


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Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions Delcourt pour cette très belle découverte de #Commeunoiseaudansunbocal.

Birdo est un jeune homme-oiseau surdoué qui mène une vie plutôt banale. Lors d'une soirée entre ami.e.s, il rencontre Raya, une femme-poisson, chez qui il décèle un potentiel hautement intéressant. Il s'avère que la jeune femme est en effet HPI. En fait, elle vient d'apprendre qu'elle a un QI de 127 NS (* Non Significatif) et ne sait pas trop quoi faire de cette information... Même si Birdo et Raya ont quelques points communs d'importance, leur parcours divergent sur plusieurs points cruciaux. Ensemble, les deux compères vont explorer et nous expliquer les tenants et les aboutissants de 2,2% de la population.

J'ai beaucoup aimé cet album ! Je l'ai trouvé intéressant, pertinent, ludique, esthétique, drôle, et surtout... intelligent ! Sans mauvaise blague, c'est un minimum lorsqu'il s'agit d'exposer les surdoué.e.s !
Je me suis rapidement attachée à Birdo et Raya, dont l'histoire extrêmement bien racontée est aussi touchante que percutante. le scénario est bien ficelé, tout à fait utile pour mettre en lumière les explications parfois ardues rendues très accessibles. C'est un vrai album de vulgarisation, dans tout ce que cela implique de noble et vertueux ! On comprend à la fois les aspects très factuels, sociaux et psychologiques du quotidienne des HPI et les données scientifiques issues de diverses études sérieuses. J'ai particulièrement apprécié les déclinaisons et explications des différentes dénominations de ces 2,2% du genre humain (précoces, surdoués, HPI, Zèbres...).

Les difficultés sociales et personnelles sont parfaitement mises en exergue par des illustrations. Celles-ci, tricolores, sont fines, claires, attractives. Les schémas sont très accessibles et en totale harmonie avec le reste de l'album. Lou Lubie a choisi de donner des formes animales à ses personnages, et elle utilise parfois ce biais pour expliciter les différences entre les normo-pensant.e.s et "les autres". J'ai trouvé ce parti pris très astucieux, en partie lorsqu'il s'agit d'éviter les stigmatisations. Certaines planches pleines pages sont particulièrement belles et leur mise en page absolument pertinente.

#Commeunoiseaudansunbocal #NetGalleyFrance
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J'ai fait la rencontre de la plume et du crayon de Lou Lubie à travers sa bande dessinée « Goupil ou Face », que j'avais énormément appréciée.

Lou Lubie parle de sujets qui semblent la toucher pour les partager avec nous ces lecteurs.

« Goupil ou Face » parle de la cyclothymie pendant que « Comme un oiseau dans un bocal » parle de Haut Potentiel.

Ce terme étant assez large et vague, cette BD permet une explication claire et précise en suivant deux personnes HP avec leurs facilités et leurs difficultés.

Ces deux personnages, un oiseau et un poisson, ont la sensation d'être seul et de ne pas être compris.

« Je suis le mec sur qui on compte, mais qui ne compte pas »

Lou Lubie sait associer la théorie au dessin pour écrire cet ouvrage en toute simplicité.

C'est humble, beau et simple à la fois.
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