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Nathalie Bauer (Traducteur)
EAN : 9782383611004
208 pages
Globe (02/03/2022)
3.76/5   54 notes
Résumé :
Qui est fou ? Où est la folie ? Parce qu'il a brusquement plaqué son boulot, sniffé de la coke et tout vandalisé dans l'appartement de ses parents, Daniele, vingt ans, se retrouve placé sous le régime de l'hospitalisation sans consentement pour une semaine à l'ouverture de la Coupe du monde de football. Forcé de se soumettre aux soins et de se tenir à carreau, il partage une chambre avec Alessandro, Gianluca, Giorgio, « Bonne-Dame » et Mario. Où est la f... >Voir plus
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Lu dans le cadre du prix des Lecteurs de Cognac 2023

Nous voulons tous être sauvés ne porte pas la mention « roman » ni en couverture ni sur la page titre. Cependant, le traditionnel avertissement précise que événements et personnages ont été « transfigurés par le regard du narrateur » qui, d'ailleurs, porte le même nom que l'auteur, Daniele Mencarelli. L'aspect autobiographique de l'ouvrage ne fait guère de doute. En juin 1994, alors qu'il a 20 ans, Daniele se retrouve hospitalisé sans consentement (HSC) : après avoir pris une importante dose de cocaïne, il a fait une vraie crise pendant laquelle il a dévasté l'appartement de ses parents avant de s'en prendre à son père. Il va devoir passer 7 jours dans un hôpital psychiatrique dans une chambre qu'il partage avec 5 autres malades.
***
Depuis aussi loin qu'il se souvienne, Daniele souffre. Sa très grande sensibilité lui fait vivre trop intensément toute émotion, qu'elle soit positive ou négative. Il tente d'expliquer son mal-être, y parvient parfois, en écrivant des poèmes, et je crois qu'il donnera à n'importe quel lecteur envie de l'aider comme lui-même tente d'aider et de comprendre ses compagnons d'infortune. On rencontrera Gianluca, femme dans un corps d'homme, bipolaire, qui peut passer d'un extrême à l'autre si rapidement… Giorgio, une force de la nature qui n'a pas inventé l'eau tiède, qui souffre toujours d'avoir perdu sa mère très jeune et qui s'automutile. Alessandro, catatonique, à la suite d'un accident du travail, prétend son père qui vient le voir tous les jours. Madonnina qui ne parle que pour invoquer la Vierge. Et puis il y a Mario, ancien instituteur, savant, réfléchi, philosophe, qui tente d'apprivoiser un oiseau qui vit dans l'arbre en face de la fenêtre de la chambre et qui va se révéler un véritable appui, une aide précieuse pour Daniele.
***
Un entraide discrète puis solide va se développer entre les 6 occupants de la chambre. Malgré une chaleur étouffante, malgré des médecins blasés, agacés ou trop sûrs de leurs convictions, malgré des infirmiers et infirmières épuisés, effrayés, mal payés qui se disputent les gardes le dimanche pour toucher la prime, malgré les contacts proches ou lointains avec la famille, les dérives de chacun de ces 6 hommes, les différences de statuts, les niveaux d'instruction et les intérêts contradictoires, une sorte d'amitié s'installe qui les pousse à se confier les uns aux autres, à s'ouvrir sur leur passé, à se faire confiance. Leur empathie réciproque est formidablement touchante et, bien qu'elle ne fasse jamais disparaître leur souffrance, elle les aide à la supporter, entraînant le lecteur dans une bienveillance qui laisse de côté tout pathos, à mon avis. La maladie reste bien présente, envahissante, à peine jugulée, mais pas maîtrisée. Je suis passé très près du coup de coeur, mais le parti pris de la traductrice (Nathalie Bauer) d'opter dans certains dialogues pour une transcription du langage oral (j't'dis, j'vois bien, qu'est-qu'y a, qu'est-ce t'as fait, etc.) ne m'a pas paru toujours sonner juste. Un bravo pour l'illustration de couverture réalisée par Gabriel Gay : cet homme brisé, en morceaux, dont les couleurs se heurtent, traduit magnifiquement l'état d'esprit des personnages.
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Daniele MENCARELLI. Nous voulons tous être sauvés.

Un roman autobiographique qui nous plonge dans l'univers d'un hôpital psychiatrique, en Italie, de nos jours, au milieu des années 1990. le narrateur, l'auteur de ce récit, à l'aube de ses vingt ans a «  pété un câble ». En effet, un soir, il a sniffé deux ou trois rails de coke, a tout dévasté dans l'appartement familial, provoquant un malaise cardiaque à son père. Il a donc été hospitalisé d'urgence en HSC : Hospitalisation Sans Consentement. Il doit demeurer dans cette unité de soins pendant une semaine, sept jours complets avant que le corps médical statue sur son devenir : sortie autorisée, ou maintien dans une unité de soin de longue durée… Quel sera le devenir de ce patient qui déjà depuis deux années taquine des substances plus ou moins nocives ?

Avec ce jeune homme, nous vivons une longue semaine de détention. Les journées sont rythmées par la délivrance des repas, les rares visites des soignants et quelques rencontres individuelles avec le médecin chef, qui, surprise, s'endort lors de sa consultation…. L'espace est réduit, limité à un couloir d'une dizaine de mètres, une chambre collective, avec six occupants, une salle commune avec télévision. Daniele nous présente ses compagnons d'infortune. Pour ma part, je suis fort surprise de constater qu'il n'existe pas de chambres individuelles et que les malades, quel qu soit le niveau de leur « folie », soient réunis. Les HSC sont intégrés parmi des malades de long séjour. Mais quelle est le degré de folie de chacun ? Pouvons-nous juger les uns et les autres ?

Daniele va subir cette semaine en compagnie de Mario, la cinquantaine bien sonnée, un ancien instituteur, Alessandro, catatonique à la suite d'un terrible accident du travail, Bonne-Dame, en hospitalisation longue durée qui implore la Sainte Vierge à longueur de journée, Gianluca, bipolaire, et Giorgo, également HSC. Ces six hommes vivent cloîtrés. Les visites sont autorisées, mais qui daignent se rendre auprès de personnes atteintes de folie ? le père d'Alessandro rend visite quasi quotidiennement à son fils et le nourri avec amour. Mais pourquoi, ces hommes sont ils soumis à un tel traitement ? Qu'ont-ils faits pour mériter cet isolement ?

Après avoir passé cette semaine au sein de cette unité de soins psychiatriques, notre auteur regagnera-t-il son foyer et sera-t-il en mesure de reprendre un vie normale ? Travailler, avoir un vie sociale, rompre avec ses démons et ses addictions nocives ? Quel sera son suivi médical ? Une approche de la folie qui nous intègre dans le quotidien de ces êtres souffrant d'étranges maladies, difficiles à soigner, à comprendre et dont chacun peut, un jour ou l'autre, être atteint ! ! ! Un univers clos mais bien loin de nos cliniques spécialisées qui ont dans la majorité des chambres individuelles et un personnel bienveillant envers les patients.
(14/01/2023).

Lien : https://lucette.dutour@orang..
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N°1762– Juillet 2023

Nous voulons tous être sauvésDaniele Mencarelli – Globe.
Traduit de l'italien par Nathalie Bauer.
Qu'est-il arrivé à Daniele, vingt ans ? Il a , sans raison, quitté son travail et vandalisé l'appartement de ses parents, manquant de tuer son père, sans doute à cause de la coke qu'il a auparavant sniffée ? Une sorte de « pétage de plombs » ! C'est sa manière à lui d'exprimer son malheur et sa solitude face au monde extérieur. Résultat, il s'est retrouvé hospitalisé d'office, c'est à dire sans son consentement, dans un établissement psychiatrique autrement dit, enfermé pour huit jours, dans la touffeur de la campagne romaine, à la veille de la coupe du monde de football 1994. Les différents matches scanderont cette histoire. de cette période d'observation dépendra son avenir.
Il nous décrit donc cette semaine passée dans un univers quasi carcéral fait de brimades d'incompréhensions et de médicaments, enfermé dans une chambre collective malodorante avec des adultes ; c'est plutôt dépriment. Il est marqué par ce qu'on diagnostique chez lui comme une maladie mentale et il fait confiance aux soignants pour l'aider à en sortir. Il participe aux séries de tests, montre une volonté de guérir mais s'aperçoit très vite que cette démarche ne débouche sur rien. Au départ, il est terrifié par cet environnement mais rapidement il s'aperçoit que ces pensionnaires vont l'écouter et le comprendre. Il peut en effet parler de l'importance qu'a pour lui l'écriture qui, sous la forme de poèmes, représente un refuge, un exorcisme face à son inadaptation à la vie née d'une certaine nostalgie.
Il s'interroge sur le véritable sens de la folie née parfois simplement d'un fait banal, d'une fragilité et jette sur la thérapie et sur les médecins un regard critique. Chacun vit cette période à sa manière ce qui constitue une forme de salut mais la réponse médicale qui devrait être l'écoute, n'existe pas. En général, on ne prête pas d'importance aux fous parce qu'ils ne sont pas dans la norme, parce qu'ils sont dans leur monde et c'est ce que va découvrir Daniele pendant cette semaine. Quant à la guérison et au retour au quotidien ordinaire, ils sont décrétés parfois arbitrairement. Dans le cas de Daniele, il restera quoiqu'il en soit, un inadapté définitif à la vie.
C'est une approche de ce qu'on appelle la folie dans ses différentes facettes et son unique solution : l'enfermement avec une camisole chimique qui est quand même mieux que l'externement abusif qui est aussi la règle dans le traitement psychiatrique. Pour Daniele cela ressemblent à un enfer et la référence à Rimbaud, à sa saison en enfer et à sa formule « Je est un autre » n'est pas un hasard. Avec la covid nous avons appris que la médecine n'est pas une science exacte, la thérapie développée par les psys parait un peu approximative tant il est vrai que des expertises judiciaires pratiquées sur certains accusés pour analyser leur personnalité et leur maladie ont parfois donné des résultats contradictoires, affectant la manifestation de la vérité et qu'un patient peut parfaitement circonvenir son psychiatre.
C'est écrit comme on parle et j'attends quand même d'un livre qu'il soit bien écrit.
Au départ j'ai été assez réticent à lire ce livre à cause sans doute de l'univers qu'il décrivait. Au fil des pages mon intérêt a été suscité et j'ai poursuivi ma lecture avec une certaine curiosité.
Ce roman a été en Italie par le Prix « Strega Giovanni » qui est l'équivalent du Goncourt des lycéens.
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Péter un câble, un boulard, les plombs, déconnecter, taper une crise, perdre la boule, péter une durite, elles sont nombreuses les expressions plus ou moins familières pour tenter de décrire ce moment où, pour une raison que vous pouvez ignorer, vous perdez ce qui semble être la raison, vous sortez de vos gonds et vous entrez dans le monde de la folie, de l'inentendable pour le commun des mortels. Celui-ci se sent dépourvu pour vous faire redescendre, pour faire retrouver l'attitude acceptable en société. il fait alors appel aux services de la médecine psychiatrique qui peuvent mobiliser l'hospitalisation sans consentement, terrain romanesque de Daniele Mencatelli dans "Nous voulons tous être sauvés", traduit par Nathalie Bauer et publié aux éditions Globe.

1994 Daniele a 20 ans et un jour il pète les plombs. Camé, il dévaste l'appartement de ses parents qui ne voient que comme solution de l'hospitaliser sans son consentement. le voici obligé de se soumettre aux soins et à la vie en collectivité dans une unité coupée des autres. Il va partager pendant une semaine le quotidien d'Alessandro, Gianluca, Giorgio, "Bonne dame" et Mario. Rencontrer les psys chaque jour, composer avec les humeurs des infirmiers, espérer de la visite bienveillante, comment vont se passer ces sept jours et est-ce que Daniele va prendre conscience de ce qui lui a traversé la tête pour arriver ici?

Daniele Mencarelli livre ici un récit romanesque ç travers cette semaine où Daniele,(tiens tiens, même prénom que l'auteur) est interné de force après son pétage de plombs. Et là un monde nouveau , une organisation complètement inconnue se fait jour pour lui. En moins de 200 pages, la plongée est totale pour le lecteur. L'auteur ne cherche pas à livrer un portrait apocalyptique de la psychiatrie même si les infirmiers prennent cher de par leurs comportements. Daniele ne vire pas non plus dans la caricature du fou. Il montre comment ce monde peut être le nôtre au détour d'un problème psy. Ce qui ensuite pose forcément la question de la qualification de la folie. Par des mots simples, sans figure de style , "nous voulons tous être sauvés" réussit le pari du roman sur la folie sans cliché mais avec la question de la prise en charge de ces patients qui veulent tous se sauver.
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Une petite pépite découverte par hasard. Daniele, le narrateur, Mario, Gianluca, Giorgio, Alessandro et Bonne-Dame se retrouvent en soin psychiatrique une semaine. On s'attendrit et on est conduit à s'interroger sur ce qu'est véritablement la folie, mais aussi quelle réponse on apporte à ces esprits différents. Ces psychiatres sont ceux qui définissent la maladie psychiatrique et lui apportent un traitement. Ont ils la vérité en main ?
Roman drôle parfois, sérieux d'autres fois, attendrissant et poétique dans un univers inhabituel et inquiétant.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Il suffisait de peu.
Il suffisait d’écouter, de regarder dans les yeux, d’accorder.
Une fois, une seule fois.
Ils s’en sont abstenus.
Parce que nous n’étions pas dignes, à leur avis, d’être écoutés.
Parce que les fous, les malades, doivent être soignés, alors que les mots, le dialogue, sont une marchandise réservée aux êtres sains d’esprit.
Cet abrutissement, telle est donc la science ?
Ne jamais s’abandonner à la pitié, vider l’homme au point de le transformer en un engrenage de chair. Se croire maître de toutes les réponses.
C’est ça, la normalité ? La santé mentale ?
La véritable folie, c’est de ne jamais céder. De ne jamais s’agenouiller.
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J’aimerais posséder une cuirasse, une armure fabriquée dans le meilleur des fers, qui s’interposerait entre les choses et moi, j’aimerais ne pas me désespérer devant le désespoir d’autrui, ne pas considérer la mère de Giorgio comme la mienne, ne pas sentir que ma vie est liée à celle des autres par un pacte de sang.

Car le chagrin est épuisant, j’ai vingt ans et j’ai souffert comme si j’en avais mille en restant toujours moi même : un enfant, comme Giorgio, face à un chagrin qu’il est impossible d’explorer, d’apprivoiser. Mais les enfants ne sont pas faits pour le chagrin : nés de la joie, ils sont censés vivre en douceur les amours à venir.
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Pour quelle maladie est ce que je demande le salut ?
Pour quelle éducation est ce que j’implore la pitié ?
Faites que je souffre seulement d’un déséquilibre chimique.
Donnez-moi toute la chimie du monde, mais fermez moi les yeux, le cœur, car j’en ai assez de souffrir à cause de ce que je vois, de ce que je ressens.
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Depuis le jour de ma naissance, je ne fais que semer le désordre : des excès en pagaille, des impulsions que j’ai suivies sans réfléchir, dans le bonheur comme dans le malheur. C’est la seule façon de vivre que je connaisse, je n’arrive pas à échapper à cette férocité : s’il y a un sommet, il faut que je l’atteigne ; s’il y a un abîme, il faut que je le touche.
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J'aimerais posséder une cuirasse, une armure fabriquée dans le meilleur des fers, qui s'interposerait entre les choses et moi, j'aimerais ne pas désespérer devant le désespoir d'autrui, ne pas considérer la mère de Georgio comme la mienne, ne pas sentir que ma vie est liée à celle des autres par un pacte de sang.
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Videos de Daniele Mencarelli (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Daniele Mencarelli
https://www.laprocure.com/product/1527064/mencarelli-daniele-la-maison-des-regards
La Maison des regards Daniele Mencarelli Éditions du Globe
« J'avais très à coeur de vous présenter le nouveau livre de Daniele Mencarelli. Peut être ne le connaissez vous pas ? C'est un auteur italien qui est poète et il est publié chez Globe. Il s'agit de ... le titre, c'est “La Maison des regards” . Il s'agit de l'autofiction, comme en sont spécialistes les éditions du Globe. Et donc c'est une histoire vraie mais racontée de manière romanesque. Il y a des dialogues et on a l'impression de lire un roman. Et ce qui est important de savoir, c'est que c'est une histoire vraie. Alors c'est de raconter son histoire à un moment de sa vie où Daniele traverse une vraie crise existentielle. Il est devenu alcoolique, il ne pense qu'à boire, il n'écrit plus du tout, Il est au fond du trou et vit chez ses parents et sa famille, donc ses parents, ses frères et soeurs ont avec lui une relation, ils n'ont plus vraiment de relation avec lui, ils ne savent plus quoi faire. C'est un peu la désespérance. Jusqu'au jour où il trouve un boulot, il faut bien qu'il gagne sa vie, dans un hôpital pour enfants qui s'appelle l'Enfant-Jésus à Rome. Et c'est le début d'un long chemin vers la rédemption. Ce livre est truffé de moments extraordinaires et de moments qui vous apportent énormément de choses, en fait, parce que c'est un livre, une fois vous l'avez refermé, vous y pensez longtemps après C'est un livre qui vous habite en fait. Il y a des moments de grâce extraordinaire. Il y est question de foi également. Ces enfants, ils ont un visage, Il va découvrir. Ça va être un choc pour lui de découvrir la maladie chez les enfants, la mort, la souffrance des parents aussi. Donc il est question d'énormément de choses. C'est fascinant. C'est absolument, C'est vraiment ce qu'on peut appeler un livre poignant au sens premier du terme. Parce que vraiment, physiquement, vous ressentez ... C'est tellement, tellement émouvant. Voilà. Donc, lisez le, vraiment. Il y a longtemps que je n'avais pas eu un aussi gros coup de coeur pour un livre qui m'a vraiment chamboulé.» Marie-Joseph pour la librairie La Procure
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