AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,05

sur 2123 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Alors, je vais être franche, je ne connaissais pas du tout Alexis Michalik (ni comme auteur de théâtre à succès , ni comme acteur ) , je pensais qu'il s'agissait du premier roman d'un illustre inconnu ; l'amie qui m' a prêté ce livre ne m'ayant rien dit . (Elle ne doit pas le connaître non plus...) .

Et je trouvais ça très ambitieux comme livre, très "boulimique", car il se passe dans pleins de pays, pleins d'époques et on n'y croise ( outre le trio principal) tout un tas de personnages.

Et ces personnages changent parfois de nom en cours de route, vu qu'ils veulent se la jouer incognito pour leur sécurité.

Très ambitieux, et très "philosophique" , car le roman commence ainsi : " Ami lecteur, avant de pénétrer dans les méandres du récit, je voudrais te poser une question : Qui es-tu ? " .

Et de méandres, il est question ! ( méandres géographiques, méandres historiques, méandres généalogiques... )

Antoine ( 26 ans) a vu son père partir quand il en avait six, et ne jamais revenir. Un jour, alors que sa vie est sur des rails de "normalité, une carte postale vieille de dix-sept ans, signée de son père , arrive dans la boite aux lettres parentale. le tampon est autrichien. Il en parle à son meilleur ami, ils décident de partir à la recherche de son paternel et d'une explication, , accompagnés de la petite soeur, un peu border-line.

Le père ne sera pas au rendez-vous, et sa recherche prend l'allure d'un jeu de piste, ce dernier n'étant jamais dans le pays où on l'attend, les secrets de famille surgissant comme des lapins d'un chapeau d'un magicien, les identités s'empilent comme des poupées russes... L'Autriche nazie, 'ex Allemagne de l'est, l'Arménie, la Turquie, La Nouvelle Calédonie... Ouille ! Je suis en plein décalage horaire...

En Lada, en avion, en train, le trio ne connaîtra pas de coup de mou. Entre deux "leçons d'histoire", ces jeunes gens,fougueux, aiment bien aller danser en boite ou draguer (ou plus si affinités, bien que Antoine soit fidèle à sa copine, jusqu'à un certain point... il faut bien que les corps exultent ), et le tout est "racoleur" et ne cadre pas avec les passages historiques et soulignent le décalage entre les générations d'une même famille et les problèmes géo-politico -historiques...

Et pendant ce temps là, on s'égare, car on s'éloigne de "La quête", du fil conducteur de l'auteur.

Et les voyages de s'enchaîner , Antoine payant pour tout le monde, [on se demande comment il fait, même s'il est sensé avoir des économies, il vit en couple à Paris...], on en perd un peu notre patience, notre attention, notre concentration.

Cela devient d'autant plus indigeste, quand le copain et meilleur ami, décide lui aussi, de partir à la recherche de ses racines, il est d'origine africaine. Trop c'est trop...

Il y a une volonté de dire des choses, une vraie ambition, un côté rocambolesque , aventurier et très sympathique. Il y a quelques très chouettes passages, mais l'ensemble, brassant un peu trop de sujets, m'a parfois laissée sur le chemin .

[ Loin, Loin et sans Lada ! ]
Commenter  J’apprécie          863
A la mort de sa mère, Antoine retrouve par hasard une carte postale adressée à celle ci, à son nom de jeune fille et dont l'expédieur, Charles n'est autre que le géniteur d'Antoine, disparu sans laisser d'adresses il ya plus de 20 ans et qui n'a plus donné signe de vie depuis.

Le voilà donc parti sur ses traces en Autrice, et décide d'embarquer avec lui dans une petite voiture sa soeur Anne et son meilleur ami laurent, à la recherche du moindre indice pour retrouver la trace de cet homme mystérieux.
Turquie, Arménie, Allemagne, Géorgie : nos trois compagnons vont suivre un périple assez fou semé d'embuches et de recnontres étonnantes, sur la trace d'une généalogie plus complexe qu'il n'en a l'air.

Ce road trip à 150 à l'heure, à travers les pays d'Europe truffé de références historiques et d'aller retours entre passe ét présent nous laisse peu de doutes: nous sommes bien chez Michalik, le petit prodige du théâtre, qui ne change pas de formule pour sa première tentative de fiction littéraire.

Le lecteur, pas trop regardant sur la véracité de certaines situations et l'épaisseur de certaines ficelles narratives ( le style Michalik passe certainement un poil mieux sur les planches que par écrit) ne boudera pas son plaisir devant l'indéniable talent de conteur d'un Michalik qui transforme en or tout ce qu'il touche .

Il faut dire que l'auteur dramaturge sait y faire pour ne jamais ennuyer son lecteur et rendre attachants tous ses personnages, même ceux qui pourraient irriter en certaines occasions et sait nous livrer un roman d'aventures aussi distrayant que roboratif : bref, après avoir lorgné du coté d'Edmond Rostand, pour son premier long métrage, Mister Michalik prend Alexandre Dumas comme modèle, on a vu pire comme référence!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          630

Waouh un premier roman qui décoiffe!
Charles Lefèvre a quitté sa famille du jour au lendemain et sans explication 20 ans plus tôt. Un jour, Antoine, son fils de 26 ans tombe par hasard sur une carte postale envoyée par ce père inconnu 17 ans plus tôt et, avec sa soeur Anna et son ami Laurent, il décide de quitter sa vie très rangée pour partir à la recherche de son père et de ses origines.
Commence alors un incroyable roadtrip, quête initiatique qui les emmènera à un rythme trépidant jusqu'au bout du monde.
L'écriture est alerte, les situations souvent très drôles, les explications historiques intéressantes mais ce roman est trop long, assez rocambolesque et bien peu réaliste.
J'ai passé un bon moment à le lire, mais la dernière page refermée, c'est un sentiment de déception qui domine...
Commenter  J’apprécie          243
Je ne connaissais pas Alex Michalik, mais j'avais vaguement entendu parler à la Tv de la pièce de Théâtre « Edmond », très largement plébiscitée. Je n'ai pas eu le bonheur de voir la pièce, mais j'ai lu son roman. Je dois dire que j'ai oscillé entre ennui et intérêt durant ces 643 pages.
Intérêt, étant donné que l'histoire est amusante, moderne, pleine d'humour et de rebondissements (un peu trop peut-être). Ennui, car je n'ai pas aimé la petite histoire mélangée à la grande qui, sans arrêt casse le rythme de la lecture, les filiations emmêlées et les personnages sans beaucoup de profondeur.
Et puis Charles, un homme « si gentil » qui abandonne sa famille comme cela du jour au lendemain ! Il me semble que la liberté ne s'acquiert pas aux détriments de ses enfants. Finalement, je n'ai pas aimé ce que véhicule le personnage de Charles.
Je ne sais pourquoi ce livre m'a fait penser au roman « le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson, cet étonnant voyage au coeur du XXe siècle, mais en beaucoup moins original.
Un lecture bien laborieuse. Ce livre serait-il autant plébiscité s'il n'était pas d'Alexis Michalik ……
Commenter  J’apprécie          170
Le premier roman d'Alexis Michalik se lit bien, c'est certain. Ce texte n'a rien de honteux, mais de là à affirmer que c'est de la bonne littérature pour la seule raison que le prodigieux dramaturge nous émerveille avec ses pièces géniales, il y a un pas que je ne franchirai pas.
Nous sommes en 2008, et Antoine Lefèvre a 26 ans ; c'est un mec plan-plan et mortellement ennuyeux qui s'apprête à se marier avec une certaine Jennifer. Flanqué de sa foldingue de soeur bisexuelle (absolument insupportable) et accompagné de son meilleur ami journaliste Laurent (originaire du Tchad et du Cameroun, noir, donc -- c'est important --, qui a démissionné pour voyager avec lui !), il part à la recherche de ses origines, à savoir son père, qui a quitté le domicile familial quelque vingt ans plus tôt et dont la Poste a réacheminé une carte postale venant d'Allemagne. D'Allemagne en Géorgie en passant par l'Arménie et la Turquie avant de finir à Bombay, Nouméa et Sydney, Michalik balaie des siècles d'histoire à travers ce roman initiatique en se focalisant sur le destin de personnages issus des minorités opprimées (Kurdes, Arméniens, Noirs, Juifs), ce qui est plutôt honorable en soi si ce n'était au prix de ficelles narratives plus qu'épaisses (hasards improbables, caractérisations a priori du caractère des personnages du genre : X n'était pas lâche, c'était un homme bon/juste... bla bla bla, évacuation des aspects pratiques ; l'auteur explique au lieu de montrer).
Les chapitres de récits rétrospectifs parachutés çà et là (pour expliquer l'histoire d'un nouveau personnage) n'aident ni à ressentir le moindre suspense, ni n'éveillent le moindre intérêt pour ces destins brisés mais rafistolés in extremis, Dieu soit loué ! Tout ça manque énormément de subtilité (et de féminisme), pourtant avec 650 pages, y avait matière !
Ce n'est certes pas un grand roman tant il lui manque de souffle romanesque et d'habileté narrative, à peine s'il est un agrégat de récits historiques enchâssés maladroitement, une compilation de situations plus rocambolesques et plus clichées les unes que les autres, des récits de vie bourrelés de "coups de chance", de héros "moins fermés que les autres", "plus courageux que la plupart", que des gens instruits et honnêtes, et j'en passe et des meilleures. Non ce n'est pas ce que j'attends de la littérature. N'est pas écrivain qui veut.
Commenter  J’apprécie          112
Grande admiratrice des oeuvres théâtrales d'Alexis Michalik, j'avais hâte de découvrir son premier roman "Loin". Une promesse d'ailleurs, que vient étayer le 4eme de couverture, qui laisse présager de multiples rebondissements. La promesse est tenue, c'est bouillonnant d'énergie, et j'avoue pour ma part, je me suis malheureusement un peu perdue en chemin : trop de sauts de pays, trop de mélanges de styles - l'exubérance des personnages ( que dire d'Anna) avec les petits rappels historiques, extrêmement intéressants, mais trop nombreux en raison du trop grand nombre de pays survolés. Une fin un peu "bâclée" à mon sens, je suis malheureusement restée sur ma faim sur certains aspects. Et le côté très invraisemblable de l'histoire - les aspects financiers d'un tel voyage pour 3 personnes sans revenus (?). Bref, je ne regrette pas le voyage, mais suis un peu déçue quand même....
Commenter  J’apprécie          60
Ouf, enfin terminé. Je me suis rendue au bout de cette histoire pour enfin rencontrer Charles... Je n'ai pas adhéré au style d'écriture de m. Michalik. Histoire longue et tortueuse, personnages non attachants et paradoxaux, déroulement long, long et peu crédible.
J'ai apprécié les parties historiques sur la situation politique des différents pays visités malgré qu'elles étaient toutes très brèves. Ces parties ont constitué les points forts de ma lecture sinon ce livre sans trop de substance sera vite oublié.
Commenter  J’apprécie          61
Très mitigée en arrivant à la fin de cette lecture. J'ai aimé les personnages, j'ai aimé la construction de l'intrigue un peu comme un jeu de piste.
J'ai été profondément déçue par la fin qui m'a laissé un goût d'inachevé. Déjà un peu agacée par l'accumulation de rebondissements et le manque de plausibilité des l'histoire, la fin ouverte m'a achevée.
Commenter  J’apprécie          50
Alors qu'il va relever le courrier chez sa mère partie en vacances, Antoine, tombe sur une carte postale envoyée par son père Charles quelques temps après sa disparition, il y a près de 20 ans.
Il décide de suivre la piste de ce père disparu, accompagné de son meilleur ami Laurent et de sa petite soeur Anne. Elle les emmène dans un long périple qui commence en Autriche. A chaque étape, le trio fait de nouvelles rencontres, de nouvelles découvertes qui les conduisent vers la suivante. Cette recherche du père devient une quête des origines. La généalogie du frère et la soeur se construit durant tout ce cheminement.
On retrouve les mécaniques des imbrications historiques des pièces de Michalik telles que le porteur d'histoire ou le cercle des illusionnistes. le rythme est effréné et même si les situations ne sont pas toujours réalistes, on se laisse emporter par les dons de conteur de l'auteur. Un régal.
Commenter  J’apprécie          50
"Loin"... le titre de ce roman est extrêmement bien choisi. L'auteur nous emmène très loin, aussi bien géographiquement qu'historiquement - de la Russie tsariste à l'Autriche nazie, en passant par le génocide arménien en Turquie et les années 2000 en Asie - avec ces personnages (un frère et une soeur, accompagnés de leur ami) dans une quête de leurs origines familiales. Ce road-movie généalogique a un côté assez sympathique, les passages historiques sont assez intéressants, mais j'ai fini par me lasser de ce voyage qui lui n'en finit pas, de ces incessantes péripéties et de ces rebondissements, parfois un peu tirés par les cheveux. Ce voyage va trop loin à mon goût. Autre point très négatif : des phrases à la limite du sexisme et des personnages féminins systématiquement hypersexualisées, réduites à un objet de désir. Bref, je suis mitigée sur ce roman...
Commenter  J’apprécie          41




Lecteurs (4556) Voir plus



Quiz Voir plus

Voyage en Italie

Stendhal a écrit "La Chartreuse de ..." ?

Pavie
Padoue
Parme
Piacenza

14 questions
605 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , voyages , voyage en italieCréer un quiz sur ce livre

{* *}