Alain.
Je n'arrive pas à t'écrire,
mais dans ma tête,
c'est toujours à toi que je parle.
Dire à quelqu'un qu'on l'aime ce n'est pas seulement dire ce que l'on ressent à un moment précis. Quand on dit "j'ai faim", on dit "là, maintenant j'ai faim". Cette phrase ne dit que ce qu'elle dit à cet instant. Mais quand on dit "je t'aime", on ne parle pas tant du présent. On donne une promesse. On dit "je t'aime, jusqu'à ce que je t'informe que je ne t'aime plus". Ce n'est pas seulement une information, c'est un engagement.
Moi, j’aimais que l’on ne parle pas, car dès qu’on parle, on ment.
Ce qui va te paraître étrange, c’est que dire à quelqu’un qu’on l’aime, ce n’est pas seulement dire ce que l’on ressent à un moment précis. Quand on dit « j’ai faim », on dit « là, maintenant, j’ai faim ». Cette phrase ne dit pas ce qu’elle dit à cet instant. Mais quand on dit « je t’aime », on ne parle pas tant du présent. On donne une promesse. On dit « je t’aime jusqu’à ce que je t’informe que je ne t’aime plus ». Ce n’est pas seulement une information, c’est un engagement. Quand on dit « je t’aime », on doit aimer. On doit aussi le prouver.
Au départ, l'amour c'est un sentiment. C'est quand on voit quelqu'un et que les choses se serrent dans notre corps. Que quelqu'un nous intéresse autant que nous-mêmes.
Ça brûle, mais ce n’est pas insupportable. De petites brûlures douces auxquelles on est obligé de penser