Bridget Vanderpuff, tome 1 : La grande évasion pâtissière

Cela faisait vraiment longtemps que je n'avais pas autant été déçue par une lecture fantastique en jeunesse. Mais je trouve vraiment difficile de défendre ce roman...
"Bridget Vanderpuff" nous fait suivre les aventures plus que rocambolesques de la petite Bridget Baxter, l'une des orphelines les plus âgées de l'établissement des Enfants Zégarés. Un jour, elle défie la directrice pour de bon, s'échappe et est adoptée dans la foulée par Mr Vanderpuff, un aimable petit pâtissier veuf, qui a rêvé qu'il devait la trouver. de nouvelles aventures attendent alors notre ingénieuse petite héroïne...
Si l'on peut déplorer le manque d'inspiration de ce roman, qui esseule les clichés du genre, ce n'est pas pour moi le plus gros défaut de ce roman. Beaucoup de romans jeunesses, pour les 9-12 ans notamment, reprennent souvent les mêmes codes, parfois à la virgule près, mais fonctionne quand même. C'était le cas de "Greenwild" ou "Crookhaven" chez le même éditeur. Mais ici, quelque chose ne fonctionne pas, et c'est, à mon humble avis, à cause du manque de finesse de l'écriture et de la narration. Les personnages sont quasiment tous des caricatures, la palme d'or revenant à la directrice qui est un des plus mauvais antagonistes que j'ai jamais vu. Elle est méchante juste parce qu'elle a envie, ses ambitions se limitent à rendre la vie impossible à Bridget. On touche d'ailleurs le fond quand elle enlève le père adoptif de Bridget, avec pour seul objectif... Qu'elle soit la seule à manger ses pâtisseries ! (mon dieu, quel esprit maléfique...) D'ailleurs, on en parle du père de Bridget qui ne tente même pas de s'échapper et qui compte seulement sur sa fille pour le délivrer ? C'est qui l'adulte entre les deux normalement ?
Niveau rythme aussi, il y a des problèmes. On démarre sur les chapeaux de roues, avant d'atteindre une ventre mou au milieu du récit, où Bridget s'essaye à la pâtisserie, et ne fait qu'échouer lamentablement à chaque fois (d'ailleurs, on ne sait pas pourquoi, c'est jamais expliqué )
Bref, il y aurait encore pas mal de choses à reprocher à ce roman, mais si je devais résumer, je dirais ceci : c'est un roman jeunesse fantastique pas inspiré et qui manque GRANDEMENT de finesse dans l'écriture. Vu la pléthore de titres de ce genre qui sortent en jeunesse, je vous conseille grandement dans lire d'autres, tel que "Les sentinelles du Royaume Sauvage" ou bien "Les chroniques de Nim".

Bridget Baxter vit depuis neuf années à l'orphelinat des Z'enfants égarés sous la férule de Mlle Aigrebouche avec son camarade Tom Timpson. Alors que Mlle Aigrebouche a trouvé une famille aimante de Belle-sur-mer pour chacun des cent cinquante-et-un enfants de l'orphelinat, Bridget est retenue prisonnière mais quand Ernest Vanderpuff arrive à l'improviste pour venir la chercher après un rêve prémonitoire lui indiquant de sauver la jeune fille, Bridget fugue et se retrouve bien à l'abri dans la pâtisserie de Ernest sur la place des Mèches-de-Bougie à Belle-sur-mer. Elle y rencontre Pascal La Fleur, un elfe de commerce.

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“Martin Stewart est un romancier britannique qui a longtemps enchaîné les petits boulots tels que technicien de recyclage, conférencier universitaire, barman, caddie de golf ou encore professeur d'anglais. Il raconte avoir écrit son premier roman à l'âge de 8 ans sur des post-it. Il est particulièrement admiratif du travail de John Steinbeck et Philip Pullman.

Martin Stewart a grandi à Glasgow où il vit toujours. C'est en devenant professeur et en remettant les pieds dans une salle de classe qu'il s'est rendu compte que son plaisir premier en tant qu'auteur était d'écrire pour la jeunesse. Il s'est donc spécialisé dans l'écriture de romans jeunesse, qui se passent bien souvent dans un univers fantastique.

Il partage désormais son temps entre son rôle d'écrivain et celui de père au foyer.” source : ReadTrip globetrotteurs littéraires

En France, Milan a traduit Riverkeep en 2018 - traductrice : Natalie Zimmermann - puis Sacrifice box en 2020 - traductrice : Leslie Damant-Jeandel -.

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Un petit roman de fantasy sans originalité. L'héroïne vit dans un orphelinat avec une abominable directrice et elle a inventé toutes sortes de gadgets magiques qui ressemblent étrangement à des artefacts de la saga Harry Potter, ce qui est un peu agaçant. Elle est ensuite recueillie par un pâtissier et toute l'intrigue repose sur ses essais culinaires qui ratent abominablement, elle va fouetter une crème pâtissière qui crie puis préparer des muffins à ventouses et enfin des cookies plus tranchants qu'une épée et ces attributs magiques lui serviront finalement à sauver son protecteur des mains de l'horrible directrice. C'est tout et c'est bien léger.

Quel enfant n'aimerait pas vivre dans une pâtisserie ? (et une merveilleuse pâtisserie qui apporte du bonheur !)
Un roman plein de magie et de bons desserts !!

Un début assez classique : Bridget vit dans un orphelinat vraiment horrible, et encore plus terrible pour elle car Mlle Aigrebouche, directrice de l'Orphelinat pour Enfants Zégarés, en a fait son souffre douleur, et pendant que tous les enfants partent peu à peu à l'adoption, elle tient à la garder avec elle.
Mais Bridget heureusement a de la ressource. Intelligente, dégourdie et réussissant tout ce qu'elle entreprend, elle arrive à survivre malgré la dureté de son existence.
Mais quand c'est au tour de Tom, son seul ami, de quitter l'orphelinat, ç'en est trop pour Bridget.
Avec pas mal de débrouillardise, elle parvient elle aussi à se faire adopter, et c'est soudain le grand bonheur. Une maison, un confort comme elle n'en a jamais connu, un adoptant adorable, une pâtisserie, et même un elfe de maison assez surprenant.
Hélas, très vite ça se gâte. Elle qui a toujours tout réussi ne parvient pas à réaliser une seule pâtisserie correcte, alors qu'elle voudrait tellement aider M. Vanderpuff. Et surtout, les échecs la contrarient, elle n'en avait jamais rencontré.
Mais si ses desserts sont notoirement immangeables, sont-ils pour autant ratés ?
Peut-être faut-il leur trouver une autre utilité.

Un livre très dynamique et très drôle, des inventions magiques à chaque page. Des notes de bas de page souvent hilarantes, et une héroïne sympathique, capable de rebondir sans cesse, mais pour qui l'amitié passe avant tout. La vie de M. Vanderpuff n'a pas été que du bonheur, mais ça ne l'a pas aigri. Au contraire, il a encore plein de gentillesse à offrir.
Un roman qui va plaire, par sa magie et ses personnages.
Pour ma part, j'attends la suite !
Lien : https://livresjeunessejangel..

Et un peu de sucre en poudre...

Oh la jolie histoire que voilà !
Bridget Baxter est une petite fille qui ressemble beaucoup à la Mathilda de Roald Dahl. Une espièglerie aiguisée et une intelligence hors norme pour se sortir des pires situations.

Elle grandit dans l'orphelinat des enfants Zegaré , avec comme directrice une sale bonne femme qui sent très mauvais le poisson : Melle Aigrebouche.

Elle est à la tête de l'établissement mais déteste les gosses, les collants au cachot, dans le grenier, les enfermant dans des malles et les balançant à la flotte ! Ambiance

Et puis un jour, un monsieur se présente et souhaite adopter Bridget. Et là, la môme va vivre sa meilleure vie... ou pas.

Si elle est douée pour énormément de choses voir pour tout il y a un domaine qui lui résiste encore : la pâtisserie.

C'est du ciblée jeunesse, mais mon petit coeur en pâte d'amande a fondu devant tant de tendritude (oui ça n'existe pas merci je sais).

C'est beau et surtout bah, ça donne faim. On te décrit tellement bien les strates pâte/beurre des croissants, la légèreté de la crème fouettée, la brillance et la gourmandise de la confiture de fraises.

Il n'en fallait pas plus pour que cela me plaise et me donne envie d'en découvrir plus vu que ce livre est un tome 1.

Un très joli coup de coeur plein de tendresse.

Bridget Vanderpuff et la grande évasion pâtissière: une découverte jeunesse gourmande à dévorer sans modération !

Dans ce premier tome débordant de fantaisie et d'humour, Bridget Vanderpuff, une orpheline astucieuse et inventive, nous entraîne dans une aventure rocambolesque et sucrée. La vie à l'orphelinat pour Enfants Zégarés est loin d'être douce, surtout sous la férule de la terrible Melle Aigrebouche et ses sandwichs au poisson malodorants. Mais l'arrivée du gentil M. Vanderpuff, un pâtissier du village, annonce un nouveau départ pour Bridget, bien qu'elle découvre rapidement qu'elle est une piètre pâtissière et que toutes ses créations tournent à la catastrophe. Pourtant, ces mésaventures pourraient se révéler utiles pour se défendre contre Mlle Aigrebouche, déterminée à prendre sa revanche…  

Voilà un roman jeunesse comme je les aime, mêlant péripéties, jolis messages et une touche de folie douce qui ne manquera pas de plaire aux jeunes lecteurs. Bridget, avec ses cheveux roux bourrés d'outils et son esprit vif, est une héroïne qu'on adore suivre. Elle fait face aux épreuves avec une inventivité et une malice qui ne peuvent que faire sourire, surtout lorsqu'il s'agit de lutter contre l'horrible Melle Aigrebouche.

L'humour pétillant de Martin Stewart qu'on retrouve jusque dans les notes de bas de page, rend cette lecture agréable et totalement divertissante. Sans compter que la description de cette pâtisserie incroyable et de ces gâteaux plus appétissants les uns que les autres ne pourra que vous donner l'eau à la bouche. Enfin, saupoudrez le tout de messages bienveillants autour du courage, de l'ingéniosité et du partage et vous aurez un roman totalement délicieux. 

En somme, un premier tome qui donne définitivement envie de suivre les prochaines péripéties de Bridget et que je conseille à tous ceux qui cherchent à s'évader dans un monde où la pâtisserie rencontre l'aventure. Un délice à ne pas manquer.