Partir ailleurs et mourir en paix, comme on veut, quand on le choisit...voilà le voeu que fait Marguerite auprès de son perit fils, Emmanuel qui vit en Tanzanie. le seul être cher qui lui reste et pour lequel elle souhaite tout le bonheur et l'amour du monde.
Un bien joli roman choral qui nous mène jusqu'au fin fond de l'Afrique, avec des personnages bien campés sur eux mêmes, en quête de l'amour, de la mort, de bienveillance... beaucoup de guimauve un peu à la façon Harlequin pour nous faire passer un moment de détente et d'apaisement.
Mais loin du coup de coeur je dois avouer...
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Je me suis lancé avec beaucoup d'entrain dans cette lecture largement plébiscitée par instagram depuis sa récente sortie... Malheureusement pour moi ça ne l'a pas fait et cela dès le début... Pourtant la construction du livre et celle que je prefere, on alterne le point de vue de trois personnages mais le problème c'est que ne je n'ai accroché qu'avec un. Marguerite. Que je trouve touchante, en ce qui concerne Roxanne ça personnalité ne m'a pas toucher et la partie d'Emmanuel le côté trop reportage animalier ne m'a pas emportée de plus j'ai trouvé dès longueur dans ses chapitres. Dès les cent premières pages on a compris ce qu'allait être la finalité du livre, la romance, la fin de vie de Marguerite. Évidemment c'est touchant, car le sujet nous concerne tous, le deuil, l'acceptation de laisser partir nos proches ... ça nous renvoie forcément à nos propres vies.
J'ai lu parfois un peu en diagonale... J'ai trouvé dès le départ les phrase un peu longue... Bref pour moi ça ne l'a pas fait. Je reterserai quand même un livre de l'auteur. En espèrent cette fois être transportée.
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Mon aventure avec Roxanne, Emmanuel et Marguerite a été marquée par des hauts et des bas.
Les débuts furent difficiles. Une protagoniste aux antipodes de ce que je respecte (gagner des millions et se prendre une résidence à Londres, pour pas payer d'impôts mais quand même vivre en France, et donc ne pas faire sa part pour les écoles, les soins médicaux gratuits pour tous ça me met hors de moi). Associé à une plume que j'ai eu du mal à apprivoiser, qui m'a plus d'une fois perturbée car utilisant des formulations qui me rendait la lecture opaque, j'ai du m'accrocher au début. Un exemple de ces fameuses formulations: "et ce constat n'appelle aucune conclusion. Son choix est fait", pour moi si pas de conclusion, pas de choix. Je suis resté à tourner et retourner la phrase dans ma tête.
Globalement j'ai trouvé la narration un peu "trop". Trop chargée, trop tarabiscotée. Les phrases poétiques sont un élément fort dans un récit pour faire ressortir une idée, une émotion ou un sentiment. Ici tout, y compris la description d'un coin de table est fait en phrases à mi chemin de la prose. J'ai trouvé que ça brouillait un peu mon ressenti, que je perdais en connexion avec les sentiments que l'auteure tentait de faire ressentir. Il y a aussi un côté "catalogue" (pleins de problèmes abordés en même temps: la fin de vie, la disparition des éléphants, la scolarisation des filles en Afrique, ...).
Je me suis accroché, principalement parce que c'était un SP, en me forçant au début. Puis en fait assez rapidement (à partir de 50-70 pages) cette impression "de trop" est passée, j'ai pris l'habitude de la narration et me suis concentrée sur les personnages, leurs déboires et leurs sentiments. de là, ma lecture est devenue agréable. Les 300 pages suivantes sont passées toutes seules, vite et bien. Ce n'est pas un coup de coeur mais une lecture très sympa qui fait bien décrocher et rêver. L'intrigue est prévisible, très "bien pensante" mais bien menée et ce débordement de bons sentiments et de happy end étaient bienvenus dans ce contexte social de deuxième confinement. A part le décors qui ne colle pas (sud de la France, Afrique), je trouve qu'il a tous les ingrédients pour une romance de Noel: pas de tension, de suspense, mais envie de lire la suite pour le plaisir simplement, des bons sentiments, des bisous et des rebondissements doux et positifs.
C'est le genre de livre que je conseillerais à des amies, amis, qui cherchent un roman original mais simple, pas prise de tête.
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Une lecture douceur mais où je me suis essentiellement ennuyée. C'est mignon mais assez attendu. Je suis navrée de n'avoir pas pu m'immerger dans cette histoire pourtant prometteuse. La magie n'a pas fonctionné sur moi cette fois-ci, ce n'était peut être pas le bon moment pour le lire.
Je peux néanmoins tout à fait comprendre que cette lecture puisse plaire.
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Ce roman pose le problème de choisir l'heure de sa mort. En effet, Marguerite qui vit dans un EHPAD découvre qu'elle souffre d'un cancer alors qu'elle a dépassé les 90 ans. En outre, elle perd la vue inexorablement et le cancer la fait souffrir. Elle refuse de se faire soigner.
Bien sûr, son entourage a dû mal à accepter son choix. Et pourtant, c'est bel et bien ce qu'elle souhaite surtout si elle peut mourir en Afrique, là où travaille son petit fils. Avec l'aide de Roxanne, joueuse repentie de poker, Marguerite va essayer de convaincre son entourage.
J'ai beaucoup aimé le sujet surtout qu'on en parle beaucoup en ce moment. Pourquoi, ne pourrait-on pas choisir de ne plus souffrir ?
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J'ai trouvé l'histoire très bonne, mais il y avait beaucoup de longueurs dans ce roman et seul le personnage de Marguerite était attachant. Sans l'intrigue de fond du personnage principal désirant choisir sa fin de vie, ce livre n'aurait été pour moi qu'un roman d'amour avec de l'information sur les éléphants et autres animaux de la Tanzanie. J'ai adoré cependant tous les moments qui mettaient en vedette les personnes âgées de l'EHPAD.
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Je pensais retourner en Tanzanie avec #lareverencedelelephant de #lauratrompette, malheureusement, c'est un rendez-vous manqué, je n'ai pas voyagé.
Seulement au bout de 300 pages j'ai retrouvé un semblant de ce que j'ai pu voir de mes propres yeux.
L'histoire est belle, très belle même mais que c'est long !
Le récit est conté de façon platonique et prévisible, les dialogues sont sans grand intérêt.
Malgré tout Marguerite est un doux personnage que j'ai aimé découvrir et accompagner.
J'ai également apprécié l'implication de l'auteur pour la cause animale.
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Beaucoup de sujets abordés, le grand âge principalement, autour duquel gravitent l'amour, l'affection, les regrets de n'avoir pas été là où on aurait aimé être, près de l'être aimé en fin de vie, l'amour de la nature et le souci de la préserver, elle et les animaux, le besoin d'aider les populations africaines et en particulier les jeunes et leur scolarité, générosité, euthanasie.
Des personnages attachants qui se dévoilent par petites touches, gestes et attitudes très humains. A 50 ans passés, Emmanuel est célibataire, photographe animalier en Afrique, passionné de nature et des animaux. Sa grand-mère l'a élevé car sa mère est morte en le mettant au monde. Elle est en maison de retraite en France et il lui est très attaché.
A 93 ans Marguerite embarque pour la Tanzanie avec son petit-fils chéri, Emmanuel. Les 8 heures de vol, puis des heures de route sur des pistes, des excursions, même pleine de peps mais luttant contre un cancer ce n'est pas très réaliste.
Marguerite a décidé de mettre fin à sa longue vie, où et quand elle le voudra.
Elle aimerait tant qu'Emmanuel se trouve une épouse. Roxanne qu'elle apprécie et à laquelle elle s'est attachée serait si bien pour lui. Elle jouera l'entremetteuse, l'air de ne pas y toucher. Ce sera pour elle une perspective heureuse qui lui permettra de quitter ce monde sereinement : partir en laissant à Emmanuel une autre ouverture à la vie. Il aura Roxanne à ses côtés qui lui donnera, elle le souhaite, une descendance et le rendra heureux.
Se lit facilement. Une écriture agréable et vivante. Mais pas vraiment réaliste et plein de clichés.
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