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Jean De la Couronne (Traducteur)
EAN : 9782408048341
528 pages
Milan (23/08/2023)
4.23/5   247 notes
Résumé :
Un beau jour, le miroir dans la chambre de Kokoro se met à scintiller. À peine la jeune fille l’a-t-elle effleuré qu’elle se retrouve dans un formidable château digne d’un conte de fées. Là, une mystérieuse fillette affublée d’un masque de loup lui expose la raison de sa présence : elle dispose d’une année pour accomplir une quête fantastique qui lui permettra de réaliser un seul et unique souhait. Seulement Kokoro n’est pas seule : six autres adolescents ont le mêm... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (79) Voir plus Ajouter une critique
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Kokoro est une petite fille japonaise qui vient de faire son entrée en 6ème. Malheureusement les choses sont compliquées et certaines camarades la terrifient. Tout cela prend une telle ampleur que Kokoro ne peut plus aller à l'école, tordue de douleur rien qu'à cette idée, elle reste à la maison bien consciente que cette situation ne pourra pas durer éternellement. Les jours mornes s'enchaînent et se ressemblent, jusqu'à ce qu'un jour son miroir illumine la pièce d'une drôle de lumière et qu'elle passe de l'autre côté du miroir, découvrant un château et sa gardienne, la mystérieuse Melle Loup. Elle est très vite rejointe par d'autres enfants, tous déscolarisés. On comprend vite que l'histoire tourne donc autour du harcèlement scolaire, de la phobie scolaire et de la déscolarisation. A moins que ce livre ne soit plus complexe qu'il n'y paraisse ?

Au fil des pages se dévoile une histoire aux multiples facettes et dont les problématiques abordées sont bien plus vastes que ce ne laissait présager le début du livre. L'amitié, la communication, les secrets, les non-dits, les relations avec les autres sont au coeur de tout. Une aura de mystère plane dans ce château plutôt énigmatique, dont la présence de la très mystérieuse Melle Loup, ne fait que renforcer ce sentiment que quelque chose nous échappe. le lecteur n'a pas pleinement conscience de l'ampleur de l'histoire dans laquelle il s'est embarqué.

Ce livre, très émouvant, s'adresse normalement à un public de jeunes ados. Pourtant j'ai trouvé qu'il parlait à la fois à mon âme d'enfant et au parent que je suis devenue. Les relations ado-adultes sont ici abordées de manière différente, ce que j'ai trouvé enrichissant. Puis il y a cette impression d'attendre quelque chose, un dénouement, pas LE dénouement, non l'autre, celui qu'il faudra deviner entre les lignes.

La fin est à la hauteur de cette attente et fait s'emballer les coeurs. Ce livre est très poétique, aussi doux et cruel que les contes de notre enfance. Une lecture douce amère qui m'a charmée.

Petit bonus, l'avis de ma fille (13 ans)  : C'est super, j'aimerai trop vivre une aventure comme ça. Et avoir des copains comme ça ! On ne sait pas ce qui va arriver, je n'ai rien deviné, pourtant j'ai cherché. J'ai appris plein de choses sur le Japon en plus. Et le livre est trop beau !
Pour être clair, elle ne l'a pas lu, elle l'a dévoré : emmené au collège pour les heures de perm, lu dans son lit le matin avant de se lever, lu le soir avant de se coucher...
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Ai-je déjà dit qu'il fallait se méfier des quatrièmes de couverture 😉 ? « le château solitaire dans le miroir » en est un exemple parfait. Si l'on se fie au résumé au verso du roman, on se trouve clairement dans le roman d'aventures fantastiques : Kokoro, attirée par le scintillement soudain de son miroir, traverse celui-ci pour se retrouver dans un château digne des meilleurs contes de fée. Accueillie en compagnie de six autres adolescents par une étrange petite fille portant un masque de loup, elle apprendra qu'ils ont tous un an pour trouver une clé qui permettra à celui qui la détient d'exaucer son voeu le plus cher… À eux de faire preuve d'ingéniosité et d'esprit d'équipe pendant les heures d'ouverture du château, entre 9 et 17 heures. Et gare à celui qui dépasserait cet horaire !
Un scénario typique des meilleurs romans d'aventures pour adolescents, donc. Sauf que l'ouvrage ne s'attarde guère sur cet aspect – il ne sera d'ailleurs pas vraiment exploité – pour se concentrer sur un autre : Kokoro ne va plus à l'école en raison du harcèlement scolaire qu'elle a subi en début d'année, conduisant à développer en elle une profonde phobie pour cet environnement, voire même sociale, puisqu'elle n'arrive plus vraiment à sortir de chez elle. Ses parents comprennent son état, sans toutefois en prendre pleinement la mesure tant Kokoro n'arrive pas à s'ouvrir à eux, et principalement à sa mère, qui cherche par tous les moyens une alternative à l'école, passant par « L'école du coeur » (« coeur » se disant « kokoro » en japonais), une sorte d'institut pour enfants déscolarisés ou en difficultés, dont le principe attire Kokoro sans qu'elle réussisse néanmoins à se décider.
Le château derrière le miroir représente donc rapidement pour Kokoro une échappatoire au réel assez plaisante : là-bas, elle réussit à lier une amitié avec les six autres adolescents, deux autres filles (Aki et Fûka) et trois garçons (Masamuné, Ureshino et Rion), grâce à leurs profils similaires et à la grande camaraderie qui s'installe très vite entre eux, mais même, peu à peu, à s'ouvrir aux autres. le château lui permettra-t-il de prendre du recul et de panser ses plaies ?
« le château solitaire derrière le miroir » est un roman pour adolescents qui a connu un grand succès au Japon avec son million d'exemplaires vendus. Attirée par le résumé et parce qu'il a été classé par ma bibliothèque parmi les romans adultes, une fois que je m'en suis rendue compte je m'en suis d'abord méfiée car la littérature pour adolescents n'est pas celle vers laquelle je me dirige spontanément, et parce que les succès au Japon ne m'ont pas toujours conquise (je pense à « Tant que le café est encore chaud » qui a été une déception pour moi). Les explications un peu simplistes de Kokoro et les nombreuses répétitions de certaines d'entre elles, mais surtout la mise en place très lente de l'intrigue m'ont un peu déroutée au début. Cependant, une fois que celle-ci s'est bien installée, que l'on a fait connaissance avec ces sept adolescents à la personnalité bien transcrite et développée, que l'on comprend le lien qui les unit tous et que l'on finit par s'y attacher, un certain charme opère et le page-turner qui a été vanté se révèle enfin. J'ai ainsi dévoré ce roman, même si j'avais compris une partie du twist final, et la fin se révèle vraiment touchante. J'en ai appris plus sur le système scolaire du Japon, et en particulier celui du collège, moins connu que le fameux lycée et ses concours d'entrée, ainsi que sur les mentalités des jeunes du pays, assez écrasés au final par les conventions scolaires et le formalisme entre autres (notamment celui de la politesse, sur lequel Kokoro revient sans cesse, y lisant en plus une marque de tendresse ou pas en fonction des suffixes employés !). En somme, un joli roman surprenant.
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Le titre et la jolie illustration de couverture, la quatrième, tout conduisait à un récit fantastique. Et c'est effectivement le cas. Mais pas seulement, loin de là. le thème majeur de ce roman adolescent est la descolarisation de collégiens, à l'image de Kokoro, douze ans, la narratrice. Élève de première année au collège, elle n'a pu y rester que quelques semaines avant de se replier dans sa chambre, dans l'incapacité de vivre une vie "normale". Victime de harcèlement, elle n'arrive pas à surmonter peur et malaise.

Alors oui son miroir se met à luire un jour et en passant à travers, elle se retrouve dans un château de contes de fée de type occidental avec une petite fille portant un masque de loup. Elle découvrira dans cet univers fantastique la présence de six autres collégiens japonais qu'elle devine descolarisés également vu qu'ils sont là en journée.
Finalement ce château, ses règles et sa quête de la clé permettant de réaliser un voeu, servent surtout de prétexte à la réunion de ces adolescents mal dans leur peau et avec les autres. C'est l'occasion pour le lecteur d'en apprendre plus sur le système scolaire au Japon, sur les phénomènes de harcèlement et de brimades (ijime). le sujet n'est certes pas nouveau mais il est traité ici en profondeur grâce notamment à la narration à la première personne de Kokoro.

Au-delà du harcèlement, c'est également la hiérarchisation sociale nippone qui se révèle problématique dans les relations. En effet, même enfant et ado, on ne s'adresse pas de la même façon à quelqu'un de plus jeune ou de plus âgé (ne fut-ce que d'un an). de même, pas question d'appeler quelqu'un d'emblée par son prénom. Pas évident dans ces conditions de pouvoir parler facilement, encore moins à coeur ouvert.
Difficile aussi de se sentir ou d'être jugé différent dans un pays où existe le proverbe, ô combien évocateur, "le clou qui dépasse appelle le marteau". Et les professeurs, le plus souvent de renforcer ce système en insistant auprès de l'élève en mal-être pour qu'il fasse plus d'efforts pour s'adapter...

Voilà donc un roman intéressant qui pointe les défaillances du système et explicite les souffrances ressenties par ces ados déscolarisés. Je me suis attachée à leur histoire, leur personnalité, leurs pétages de plomb parfois. L'auteur met également en avant les vertus de la compréhension mutuelle, de l'entraide et, surtout, de l'amitié. Ensemble on est plus fort, bien sûr. Et, en l'occurrence, moins seul, moins relégué dans une solitude faite principalement d'exclusion. Surtout que l'image des parents apportée par les histoires individuelles de chaque personnage se révèle trop souvent accablante.

Enfin, l'ambiance générée par le monde de l'autre côté du miroir multiplie les clins d'oeil aux contes de Grimm, Andersen ou Perrault.

Un livre dont je ne peux que recommander la lecture, aux adolescents comme aux adultes. Lecture agréable et qui donne aussi à réfléchir. Car déscolarisation et mal-être des jeunes ne se limitent certainement pas aux frontières japonaises. Ça permet de mieux appréhender des souffrances qui passent encore trop souvent inaperçues.
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Mais quel méga coup de coeur je viens d'avoir ! Pour moi, ce livre a vraiment tout pour réussir.

L'objet-livre, déjà. Il est absolument superbe. La couverture est rigide, très belle, avec un léger relief. La tranche est verte, elle s'accorde au thème de la couverture. J'ai l'impression de tenir un trésor entre les mains et j'aime cette sensation.
A l'intérieur, la police d'écriture choisie est un régal pour les yeux.

L'écriture est rythmée, dynamique, on ne s'ennuie à aucun moment. Pour tout dire, je suis ravie d'avoir eu 24h de tranquillité devant moi pour lire à loisir car je n'avais pas envie de lâcher l'histoire.

Le choix narratif sied complètement à l'atmosphère du roman. Kokoro la narratrice a 12 ans, elle fait vivre à son lecteur, mois par mois, tel un journal de bord, son année scolaire qui débute par son entrée au collège. L'histoire se passe au Japon, une note en début de livre nous precise que le collège commence à 12 ans et que l'année scolaire démarre en avril jusqu'à fin mars de l'année suivante.

Quant à l'histoire...wow! J'ai été complètement immergée dedans! Il s'agit d'un récit fantastique, ce n'est pas mon genre de prédilection, mais cette fois, j'ai été embarquée dès les premières lignes.
Un mois après la rentrée, la pauvre Kokoro est en phobie scolaire. La faute au harcèlement qu'elle a subi depuis le début de l'année. Ses parents lui proposent de l'inscrire à l'institut pour enfants déscolarisés, mais le matin de sa rentrée dans cet établissement, elle a très mal au ventre ; elle n'arrive plus à sortir de chez elle. Ses parents ne la forcent pas. Elle va donc continuer à passer ses journées dans sa chambre, avec la télé en bruit de fond, et les rideaux tirés dès qu'elle entend des bruits d'enfants dans la rue. Mais pourtant ce jour-là, alors qu'elle est dans sa chambre, le grand miroir ovale bordées de pierres roses, qui lui appartient, se met à briller. Quand elle approche sa main, celle-ci se fait comme "aspirer". Kokoro la retire. Mais intriguée, elle finit par y passer tout son corps et se retrouve ainsi "derrière le miroir", dans un château. Ainsi débute pour elle une nouvelle aventure faite de découvertes, d'énigmes, d'amitié et de décisions à prendre. Kokoro nous entraîne avec elle dans les différentes péripéties qu'elle vit au fil des mois quand elle passe "derrière le miroir". Je vous laisse découvrir la suite, qui vaut vraiment le coup, je me suis régalée !

Pour moi, ce roman est avant tout à lire comme un roman divertissant. On peut aussi y voir une porte d'entrée pour aborder la notion de harcèlement scolaire, sous différentes facettes : les rôles de chacun (victimes, harceleurs, témoins), les conséquences du harcèlement, la difficulté pour la victime de parler, le bien que cela fait, pourtant, quand la parole se libère enfin...
Les notions de bienveillance et d'entraide sont au coeur du roman.

C'est un roman "hors du temps" qui m'a vraiment plu. Je me suis totalement évadée, et ça fait du bien.
J'ai évidemment versé ma larme à la fin...
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AVERTISSEMENT : NE PAS COMMENCER CE LIVRE SI VOUS AVEZ QQCH D'IMPORTANT À FAIRE APRÈS.
Le château solitaire dans le miroir traduit du japonais est tout simplement génial.
Quand on voit la couverture, le résumé, il peut sembler juste écrit pour faire des ventes chez les adolescents. Avouez qu'un château, une quête où il faut trouver une clé, en plus au Japon, pays qui fait rêver, ça semble cliché.

Cependant, c'est un livre beaucoup plus profond que cela. Ces 7 adolescents ont tous une histoire difficile qu'on découvre. Ils sont déscolarisés, désespérés et on assiste à leur remontée vers la surface. Ils apprennent à avoir de nouveau confiance. D'ailleurs, la quête de la clé n'est souvent que secondaire. C'est plutôt les travers de la vie qu'ils affrontent ensemble bien que séparés.
On suit Kokoro, et grâce à elle, on découvre la thématique de la phobie scolaire, mais aussi un pan de fonctionnement du système scolaire japonais.
C'est un livre difficile à lâcher qui nous transporte. Je trouve l'écriture très belle. Les émotions sont très bien transmises, et même ceux qui sont fous amoureux de l'école se mettent à la place de Kokoro, j'en suis sûre.
Je citerai notamment le moment où elle
La fin est aussi exquise est digne d'un chocolat chaud avec des guimauves. Enfin, dans ce cas-là il serait plutôt brûlant ; celle-ci est impossible à lâcher.
(Amandine)

Pour ma part, j'ai un avis exactement à l'opposé de celui d'Amandine, alors je vais essayer d'être le plus honnête possible, mais je vous avoue que je n'ai absolument pas aimé ce livre. Je n'ai même pas réussi à le finir, ce qui est la première fois de ma vie.
Tout d'abord, bien qu'il se trouve dans le prix Babelio ado, je pense que ce n'est pas réellement le public adapté, j'aurais plutôt vu ce livre pour des collégiens car les personnages sont jeunes (6e-4e), et ont des manières de penser très peu matures, ce qui m'a personnellement empêchée de m'identifier à eux. Ils étaient trop innocents pour moi, et se posaient parfois des questions inutiles, évidentes. J'ai également trouvé le langage trop enfantin, et presque même exagéré, comme si l'adulte qui l'a écrit essayait de mettre en scène ce qu'il pense être des enfants.
L'histoire, en réalité, était plutôt intéressante, et j'ai bien aimé que l'auteur nous parle du harcèlement scolaire sous le point de vue de cette jeune enfant qui ne comprend pas, mais qui ressent toute cette souffrance, et je ne veux absolument pas critiquer cela. Cependant, j'ai eu du mal à accrocher à l'intrigue, parce que je l'ai trouvée très très longue à démarrer, et même j'ai eu l'impression que l'on restait dans du superficiel tout le long. En fait, je pense qu'il y avait énormément d'intrigues parallèles, et que ce n'était pas vraiment bien proportionné, ni mis aux bons endroits les changements de sujets etc, du coup j'étais perdue, et lassée.
Par exemple, le personnage de Mlle Loup apparaît et disparaît tout le long, sauf que quand on ne parle pas d'elle, c'est littéralement si elle ne disparaît pas de la surface du livre, il n'y a aucune allusion, etc. Ce que je veux dire, c'est que j'ai eu l'impression que les scènes étaient superposées pour faire rentrer dans un seul livre tout plein d'idées de l'auteur, ce qui m'a un peu déçue, puisque je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire. C'était un peu comme si la quête de la clé, l'amitié, et l'histoire de ces enfants déscolarisés étaient trois histoires différentes dans un même livre, mais ne se recollaient pas, ce qui m'a dérangée.
Je n'ai pas senti de suspense, ce qui m'a complément jetée dans une panne de lecture…
Enfin, j'ai apprécié l'univers du Japon, le fait de découvrir une nouvelle culture, mais comme je l'ai un peu dit, ce n'était pas assez développé pour moi, bien que l'auteur soit japonais…

En tous cas, je suis sûre que plein d'autre gens (surtout des plus jeunes) apprécieront cette lecture, et loin de moi l'idée d'être méchante ou quoi, mais je trouve intéressant de partager ses avis négatifs aussi !
1/5
(Charlotte)
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critiques presse (1)
Elbakin.net
03 octobre 2023
Cette lecture est bien un raz-de-marée, c’est un véritable coup de cœur qu’il faut mettre entre toutes les mains – surtout des adolescents qui sont confrontés au quotidien aux propos de ce roman.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Elles n'ont rien fait de mal, elles ne t'ont pas touchée. Allez, allez, ce n'est rien. Et voilà, les adultes régleraient la situation en quelques mots et ça n'irait pas plus loin.

Ce que j'ai vécu, l'expérience de la peur que j'ai eue, elle ne s'échangera pas contre quelques mots faciles. Il en faudra un peu plus. Pour m'en débarrasser, il faudra quelque chose de plus fort, de plus décisif, de plus fondamental.
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Il faut énormément de courage pour parler, même pour décrire de simples faits, parce que les faits viennent avec des sentiments et des émotions et qu'il est compliqué de transmettre des émotions, comme la peur, à quelqu'un qui préfère penser à autre chose .
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Se battre. Pour certains, c’est peut-être un mot banal. Les collégiens vivent chaque jour de toutes leurs forces. C’est peut-être ce qu’elle veut dire, parce que son travail, c’est justement d’aider les enfants.
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Pourtant, moi, je n'ai vraiment rien dont les autres puissent être jalouses. Rien de spécial, aucune qualité particulière, je ne suis pas vraiment douée en sport, pas vraiment intelligente non plus. Je suis complétement banale, en fait.
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Ce que j'ai vécu, l'expérience de la peur que j'ai eue, ça ne s'échangera pas contre quelques mots faciles. Ça nécessitera autre chose. Pour m'en débarrasser, il faudra quelque chose de plus fort, de plus décisif, de plus fondamental.
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