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EAN : 9782226314833
288 pages
Albin Michel (29/04/2015)
3.69/5   1381 notes
Résumé :
Zibal est un petit génie. Ses inventions auraient d'ailleurs pu lui rapporter des millions mais tout le monde n est pas doué pour le bonheur et Zibal, malgré ses diplômes, se retrouve à 42 ans vendeur de macarons à l'aéroport d Orly.
Un jour, devant son stand, apparaît Alice, une jeune et belle aveugle qui s'apprête avec son labrador Jules à prendre l'avion pour Nice où elle doit subir une opération pour recouvrer la vue. L'intervention est un succès mais, po... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (323) Voir plus Ajouter une critique
3,69

sur 1381 notes
Moi aussi je veux un Jules !
Sabine, Viou, PTY, let's go, allons le chercher ce brave toutou !

Entre les chats et les chiens, mon coeur balance mais pour Jules, je dis oh oui, viens à moi Jules !
Ce n'est pas de chance car Jules, il préfère les femmes aveugles ou les enfants épileptiques. Et moi je ne suis qu'une femme. Zut alors.
Cela devient compliqué pour notre ami labrador lorsque sa maîtresse Alice retrouve la vue. Jules est trop habitué à rendre service, à être le dominant d'une personne en difficulté. Alice est bien obligée de s'en séparer et de le confier à une personne dans le besoin. Jules ne l'entend pas de cette oreille, surtout quand son nouveau maître se montre violent avec lui. Ni une ni deux, Jules part retrouver son Alice.

À côté d'Alice il y a aussi Zibal, un peu coloré, un peu au chômage, très certainement ingénieur et surtout vendeur de macarons à l'aéroport d'Orly. Un ingénieur qui vend des macarons, c'est bien connu, ça adore les animaux et encore plus les femmes qui n'y voient plus grand chose.

Un petit monde truculent où l'on apprend pas mal de choses sur les chiens, et qui nous donne encore plus envie de les aimer. Jules, tu m'as fait fondre. Bravo à l'auteur de s'investir autant dans la cause animale. On ressent son amour pour les chiens et son intérêt pour leur univers.
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Un petit roman très agréable à lire, et qui sous des airs un peu simples cache au contraire bien des sujets complexes.
En premier lieu, un chien très attachant et plein d'empathie, qui s'occupe d'une non-voyante, Alice. L'auteur connait son sujet depuis tant d'années que les infos sont vraies sur ces chiens, leurs capacités, leur sélection, leur dressage, et puis leur reclassement.
Par ailleurs, il aborde ensuite un sujet moins connu en France, je n'en avais moi-même jamais entendu parler, les chiens pour prévenir les crises d'épilepsie. D'éminents spécialistes à l'étranger ont déjà démontré qu'ils avaient fait leurs preuves, en France, la reconnaissance de leurs capacités commence à peine à poindre, et Didier van Cauwelaert est à l'heure actuelle en train de monter un projet d'école de dressage de ces chiens, en collaboration avec un médecin en particulier, dont le nom m'échappe.
Il aborde le sujet de la tolérance, Zibal étant étranger et basané ! Jules, va jouer les entremetteurs entre sa maitresse et ce vendeur de macarons. Au fil des pages on retrouve aussi bien abordés l'homosexualité, le viol et ses conséquences chez la victime, la maltraitance animale, les pouvoirs extra-sensoriels des chiens, les découvertes scientifiques dans certains domaines biologiques pointus, et bien sûr, l'amour, toujours l'Amour !
La fin étant ouverte, le tome deux est arrivé deux ans après, je vais donc le lire en suivant.
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Lire Didier van Cauwelaert reste une valeur sûre. Sûre d'aller au bout, et sûre de passer un bon moment de détente. Même si ce n'était pas gagné ici...

Jules, brave chien-chien à sa mémère Alice n'est pas n'importe quel chien: il est guide pour aveugle. Et donc, tout logiquement, Alice, la mémère à son chien-chien, est l'aveugle en question. Oui mais voilà qu'elle se fait opérer des yeux et retrouve direct la vue. Saperlipopette, mais que va devenir Jules alors?
Et comme ça ne suffit pas pour bâtir un roman, on rajoute un peu de sel à cette belle relation déjà larmoyante, avec Zibal l'ingénieur biochimiste pseudo-raté amoureux transi d'Alice, et Fred, homosexuelle "synthèse entre Françoise Sagan et Michel Polnareff", qui se battent gentiment pour les beaux yeux tout neufs de la mémère. Ça s'aime, ça se cherche, ça se déchire, ça se retrouve, de la vraie romance à la guimauve.

Bon avouez qu'à première vue, je ne le vends pas très bien ce roman alors que pourtant je n'ai pas detesté...
Mais juste reflet du premier ressenti après lecture de la moitié du livre: une vilaine comédie romantique douteuse. J'étais à deux doigts de bazarder ce bouquin malgré l'affection portée à l'auteur. Mais avant de l'abandonner bassement sur l'autoroute (un chien en couverture, je me disais qu'une bonne âme l'aurait vite recueilli), j'ai lu la note de l'auteur et ses remerciements en toute fin de livre. Et là, rebondissement: loin d'avoir choisi un sujet au hasard comme je l'imaginais, Didier van Cauwelaert est un vrai passionné pour les chiens d'aveugle depuis son enfance! S'il avait ce sujet en tête depuis autant de temps et avait mûri ce projet d'écriture depuis tant d'années, il méritait dès lors que je lui laisse une seconde chance. Ni une ni deux, rétropédalage et poursuite de la lecture en accordant davantage de crédibilité à l'oeuvre. Et finalement,  me voilà parvenue à voir plus que le miel apparent (ce que d'autres lecteurs plus dégourdis que moi auront probablement débusqué dès le départ du reste...).

Avant tout, c'est un véritable hommage au travail de ces chiens formés à l'aide au quotidien des handicapés. Au travers de cette relation fusionnelle entre ce chien-guide et sa maîtresse (on ne dit plus mémère quand on respecte à nouveau un personnage), Van Cauwelaert apporte également un regard neuf sur la cécité et le handicap advenu tardivement. Les émotions de Jules, laissé pour compte et totalement désemparé suite à la guérison d'Alice, sont finalement le reflet de celles d'Alice survenues après l'"accident", et peut-être celles du handicap en général: sentiment d'abandon, d'impuissance, perte de repères, dépendance à l'autre, difficultés à se reconstruire. Avec simplicité, humour, sans voyeurisme ni sensiblerie, l'auteur relève le défi de faire "parler" un chien au nom du handicap. Dès lors, l'invraisemblance des relations amoureuses du trio est reléguée au second plan et on ne porte qu'un intérêt grandissant à ce chien, porteur de nobles sentiments.

Donc malgré mes premiers doutes, je salue la prise de risque de van Cauwelaert de faire d'un chien le personnage central, et son hommage à ces indispensables chiens-guides d'aveugles est tout à son honneur.
Ce n'est certes pas le livre du siècle en ce qui me concerne, mais il s'avère néanmoins distrayant et séduisant sous son air badin.

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Je veux un Jules !

Un Jules qui m'aime, me protège, s'occupe de moi, qui me tienne chaud aux pieds la nuit, qui m'empêche de tomber dans les escaliers ou dans les trous, qui me dégage une place assise dans le tram, qui soit intelligent, fidèle, loyal, sincère, dévoué, attentif, prévenant, énergique et charismatique, qui me vénère, m'obéisse au doigt et à l'oeil et même à la pensée et sans rouspéter, qui mange tous les jours ses croquettes de bon coeur, qui... Quoi ? Ses croquettes ? Oups, euh oui, bon, faut que je vous précise que je ne suis pas en train d'écrire ma lettre au Père Noël, mais – de manière plus réaliste (enfin, si on veut...) – ma chronique sur « Jules ». Jules, le labrador chien-guide d'Alice, pétillante jeune femme. Laquelle Alice, aveugle depuis un « accident » survenu quelques années auparavant, recouvre la vue après une intervention chirurgicale, ce qui perturbe totalement le pauvre Jules, désormais en chômage technique. D'abord déprimé, il a tôt fait de se trouver une nouvelle raison de vivre : jouer les agents matrimoniaux pour Alice, en remettant la patte sur celui qui l'a sauvé d'un voyage en soute à bagages à Orly quelques semaines plus tôt. Zibal, le jeune homme en question, est un scientifique de génie, sur-diplômé mais incompris, en conséquence de quoi il est employé comme vendeur de macarons dans l'aéroport précité. Mais plus pour longtemps, Jules se chargeant de bouleverser son stand, son emploi, son logement, sa vie. Et celle d'Alice.
Comédie romantique, bluette feel-good, histoire loufoque et improbable, en tout cas j'ai passé un bon moment de lecture. Après, je ne sais pas
- si le comportement de Jules est réaliste
- pourquoi on a mis un braque de Weimar sur la couverture de l'édition de poche alors que Jules est un labrador
- s'il est opportun de laisser croire que le chocolat est inoffensif pour les chiens.
Quoi qu'il en soit, ce petit roman a au moins le mérite d'attirer l'attention sur le travail des chiens-guides pour les aveugles, mais aussi pour les épileptiques (ce que j'ignorais totalement). Pour le reste, c'est un livre pour le plaisir, une fable, un conte... de Noël.

Joyeuses fêtes à toutes et tous !
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Je suis plus attirée par les chats que par les chiens, mais là, Juju, pour toi, je fais une exception!

Roublard comme pas un, débordant d'amour, fauteur de troubles si désarmant, tu m'as sidérée...et as fait fondre mon coeur sucré !

Bon, je me dois quand même de te présenter : d'après ce que j'ai lu ici et là, le chien de la couverture, ce n'est pas toi. Non, tu es un beau labrador, chien d'aveugle expert, très attaché à ta jolie maîtresse, Alice.

Dans le hall d'aéroport d'Orly, celle-ci fait avec toi la rencontre de Monsieur Macaron,rencontre qui semble devoir rester éphémère , au grand regret du vendeur de gourmandises accessoirement astrophysicien et inventeur .Il s'agit de Zibal, syrien qui a été adopté par une famille française.

Mais c'était sans compter ta pugnacité et ton instinct,car quand tu es retiré à Alice, pour la retrouver, tu vas utiliser Zibal, au cours de rocambolesques aventures canines et humaines à la fois ( c'est vrai, on ne sait plus si c'est toi le chien ou lui!)...et jouer les entremetteurs...

Plein de drôlerie et de tendresse, ce roman est réconfortant, chaleureux, j'ai retrouvé avec grand plaisir un auteur que je n'avais plus lu depuis " Le journal intime d'un arbre". Et comme j'aimerais me faire léchouiller par toi, Jules! En plus, j'apprends que tu es de retour!
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critiques presse (3)
Liberation
07 juillet 2015
Il raconte des histoires abracadabrantes où le merveilleux offre une seconde chance alors que la situation semble foutue.
Lire la critique sur le site : Liberation
LeJournaldeQuebec
06 juillet 2015
Difficile d’imaginer meilleur roman pour entamer les vacances : en mettant en scène un chien incroyablement attachant, l’écrivain français nous tient en laisse du début à la fin.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeFigaro
30 avril 2015
Décidément, Didier van Cauwelaert a l'art d'imaginer des personnages savoureux.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (164) Voir plus Ajouter une citation
je sais par expérience qu'il faut se méfier des coups de foudre, mais je suis devenu brutalement amnésique en la découvrant au milieu de la foule. Hauts talons canari, minishort rouge et top turquoise, elle ne risquait pas de se faire écraser par temps de brume.N'eût été le labrador qui la guidait au bout d'un harnais, ses grandes lunettes noires seraient passées pour un accessoire de star soucieuse que son incognito se remarque. Les cheveux blond-roux maintenus par un chignon en broussaille, les seins libres sous la soie quasi transparente , un sourire de rendez-vous amoureux allongeant les bavures de son rouge à lèvres, c'était une aveugle particulièrement voyante qui faisait bien davantage envie que pitié.
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J’ai eu le cœur serré en pensant à la chanson de Brel - laisse-moi devenir l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien… - Moi qui passais mon temps à fermer les yeux sur ce que les gens sérieux appellent la « vraie vie », j’aurais tant voulu soudain servir de regard à une femme comme elle.
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– C’est vous qui faites de l’anthropomorphisme. Il lui offre un nouveau chien, c’est tout. Pour continuer d’exister par votre intermédiaire.
Il a joint les mains devant son nez avec un profond soupir.
– J’ai le même problème d’abandonnite avec Chocolat, le perroquet que vous faites attendre. Depuis que sa femelle a pondu, elle ne le voit plus et leur maître est tellement fier de cette naissance chez lui qu’il en néglige Chocolat, qui du coup lui bat froid.
D’autant plus que – sans trahir le secret professionnel – c’est un ancien jockey qui en veut à son cheval depuis qu’il n’est plus en âge de le monter, alors il a opéré un transfert sur son perroquet. Tout ce qui compte pour lui, c’est de le faire rentrer dans le Guinness des records. Chocolat est très doué : il a appris 3000 mots pour lui faire plaisir, mais depuis qu’il n’est plus le centre du monde, il fait la grève des phrases.
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Comme les gens ont changé en douze ans... Et pas seulement à cause des modes, des liftings et du Botox, de l'obsession anti-âge qui, toutes générations confondues, dissimule le reflet des âmes sous une fausse jeunesse inexpressive. Ils ressemblent aux autres parce qu'ils ne se ressemblent plus. Uniformisés, formatés, aseptisés par le politiquement correct, la sinistrose chronique, la dictature du bio, la mauvaise conscience et le nombrilisme actif. Ce "développement personnel" dont les médias leur bourrent le crâne, et qui n'est qu'un élevage en batterie. Ce mélange de repli égocentrique et d'infantilisme à usage citoyen dont je ne mesurais les effets qu'à travers leurs paroles. Quant à la gestuelle des textos, elle crée dans les rues, les transports, les bureaux une chorégraphie digitale de clones que je suis la seule à trouver grotesque. La ville est peuplées d'autistes qui parlent tout seuls sans se regarder. Narcisses twitteurs épuisés par le stress qui les propulse, ils sont devenus hybrides comme leurs voitures. Les inconvénients cumulés de l'émission polluante et des batteries qui se déchargent.
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Quant à la gestuelle des textos, elle crée dans les rues, les transports, les bureaux, une chorégraphie digitale de clones que je suis la seule à trouver grotesque. La ville est peuplée d’autistes qui parlent tout seuls sans se regarder.
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