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EAN : 9782207164129
272 pages
Denoël (05/01/2022)
3.83/5   26 notes
Résumé :
« S’amarrer dans des villes inconnues, ne pas savoir où il va dormir, voilà ce qu’il aime. L’exaltation du nouveau. C’est exactement ce qu’il ressent quand il entre dans des réseaux informatiques. Oui, c’est la même chose, se dit-il, c’est un acte de foi. […] Les journaux l’appellent ainsi : le hacker sans abri. »

En 2010, le jeune soldat Bradley Manning est accusé d’avoir divulgué des documents classés secret-défense, révélant d’importantes bavures d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Le Hacker qui voulait rendre le monde meilleur

Dans son second roman, Alissa Wenz retrace le parcours d'Adrian Lamo, hacker très doué qui se donnait pour mission d'aider les sites qu'ils piégeait à améliorer leur cybersécurité. En toute transparence et sans but lucratif. Jusqu'à ce que le FBI ne finisse par le localiser.

Cet étonnant roman commence avec le rappel d'une information qui a choqué le monde. La diffusion d'une vidéo baptisée «collateral murder» et qui montre l'armée américaine abattre deux journalistes de l'agence Reuters et les civils qui les accompagnaient ainsi que quelques témoins essayant de les secourir. Les militaires avaient confondu les appareils photo avec des armes. Cet enregistrement de 2007 faisait partie des milliers de documents classés défense que Wikileaks avait pu se procurer, analyser et finalement diffuser en 2010. Par la suite, on apprendra que le jeune militaire qui avait découvert et transmis ces fichiers s'appelait Bradley Manning et qu'il fut mis aux arrêts puis jugé et condamné à une lourde peine de prison.
En revanche, quasi personne ne connaît Adrian Lamo, le hacker que Manning avait réussi à contacter. Cet autre jeune homme a été découvert mort dans son appartement. L'autopsie mentionnera que la cause du décès n'a pu être établie.
C'est peut-être ce mystère qui a poussé Vera Keller à enquêter sur ce hacker. La journaliste va découvrir que la victime s'était forgé très vite une solide réputation, réussissant à pirater de très nombreux systèmes sensibles, de Microsoft au New York Times, afin de les pousser à mieux sécuriser leurs données. Il menait une vie de vagabond, allant de ville en ville et ne sachant où il allait dormir. C'est lors de l'un de ses voyages à bord d'un bus Greyhound qu'il avait croisé Sullivan. Comme ce dernier l'expliquera à la journaliste, «il ne cherchait pas l'argent, il vivait sans dépenses, il ne possédait rien, il ne souhaitait rien posséder (...) il cherchait seulement à être heureux, ou en cohérence avec lui-même, quelque chose comme cela. Il ne cherchait pas non plus la gloire. Quand des journaux disaient qu'il était “le plus grand hacker du monde”, il ne le supportait pas. Il ne voulait pas être adulé. Il ne voulait pas être pris comme modèle. Il voulait juste vivre comme il l'entendait.»
Au fil des pages, le lecteur va découvrir comment il va construire sa légende, réussir ses premières infiltrations et petit à petit devenir le "hacker sans abri", le "magicien du réseau" suivi par une cohorte d'admirateurs partageant les valeurs qu'il défendait. Et qui vont causer sa perte. Car le FBI finira par le localiser et le condamner. S'il parvient à échapper à la prison, il doit vivre loin d'internet pendant des années et retourne vivre chez ses parents, un bracelet électronique surveillant tous ses déplacements.
Alissa Wenz, qui s'est abondamment documentée, raconte les années qui ont suivi, et qui mèneront à l'issue fatale. Ce faisant, elle propose au lecteur une habile réflexion sur la notion de liberté et de vérité, autour de la raison d'État et de la transparence démocratique. Julian Assange, Bradley Manning et Adrian Almo sont-ils des héros ou des traitres? Peut-on, pour de nobles motifs, plonger dans l'illégalité? Et surtout doit-on sacrifier sa vie pour le bien de tous?
Une enquête passionnante qui fait cependant froid dans le dos. À l'heure où s'annonce le metavers, cette autre vie parallèle promise à tous, on découvre que le virtuel peut prendre le pas sur le réel.
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Adrian Lamo est un hacker de génie. A à peine plus de 20 ans, il a déjà piraté les systèmes informatiques des plus grandes entreprises américaines, juste pour le plaisir du défi à relever. Allant de ville en ville avec son ordinateur et de piratage en piratage, il vit totalement libre jusqu'à ce que le FBI le rattrape et mette soudainement fin à son rêve... sa vie ne sera plus jamais la même.

Alissa Wenz s'inspire de la réalité pour ce roman dans lequel elle nous raconte le vie de Adrian Lamo, ce hacker génial, d'abord admiré puis totalement conspué pour avoir dénoncé Bradley Manning, le jeune soldat qui divulgua sur WikiLeaks des documents incriminant l'armée américaine. Je ne connaissais pas ou à peine cette histoire et ce personnage et l'auteur arrive immédiatement à nous intéresser à son récit, brossant en quelques lignes le portrait d'un jeune homme attachant et de sa fin tragique. le roman prend la forme d'une enquête menée par une journaliste qui s'intéresse successivement aux différents personnages ayant côtoyé Adrian lors de sa courte vie : ses amis, ses parents, sa femme pour une courte période, ceux qui l'ont aidé ou rejeté.

C'est un livre qui se lit vite, composé de courts chapitres et de phrases courtes également, souvent hachées, allant directement à l'essentiel et dessinant une sorte de portrait en creux du personnage. On a l'impression de partager les pensées souvent confuses de Adrian Lamo et l'auteur joue de cette confusion, quelle est la part de vrai et de faux, est-il réellement suivi et surveillé par le FBI après son arrestation, travaille-t-il encore sur des projets top secrets ou a-t-il abandonné toute activité informatique. C'est un récit qui parle de liberté, liberté absolue revendiquée par le personnage principal, sans attache, sans limites même pas celles de la loi et liberté perdue après son arrestation et son assignation à résidence, son refus de rentrer dans la normalité et son incapacité à reprendre une vie normale... mais qu'est-ce que la normale ?

Malheureusement ce roman m'a un peu laissée sur ma faim. Alors que l'auteur arrive vraiment à nous intéresser à son sujet et ouvre plusieurs pistes de réflexions, j'ai trouvé qu'elle s'arrêtait en chemin, ne donnant finalement aucune explication ou analyse autre qu'un simple récit factuel de la vie de son personnage. La forme nous tient aussi à distance avec ces phrases hachées répétées, ce récit à la 3e personne, ces témoignages de personnes ayant connu Adrian qui ne font que relater des événements sans que jamais on ne sache ce que pense vraiment le personnage, ce qui lui est réellement arrivé. J'ai eu l'impression de ne pas avoir appris grand chose de nouveau en lisant ce roman et de voir la fin arriver trop vite sans être vraiment entrée dans cette histoire. Pourtant quelques scènes de ci de là sont particulièrement émouvantes ou étonnantes (mention spéciale au récit du chat Alibi, juste génial !) et nous donnent une idée de ce qu'aurait pu être ce livre si l'auteur y avait insufflé plus d'émotion ou plus d'âme.

Ce sera pour moi une lecture intéressante et plutôt plaisante, sur un thème finalement assez rarement abordé en littérature mais qui malheureusement risque d'être assez vite oubliée. Dommage car le sujet avait un vrai potentiel pour écrire un récit marquant. Je remercie Babelio et l'éditeur Denoël pour ce roman reçu lors d'une Masse Critique.
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Je ne suis pas un dénonciateur, je suis un témoin."
Écoutez la triste histoire d'un lanceur d'alerte qui n'a pas su choisir le bon camp.
Petit résumé de l'affaire " collateral murder " :
Le 05 avril 2010, sur le site wiKileaks était publié une vidéo. Des images prisent d'un hélicoptères. Bagdad 12 juillet 2007. Dix-huit personnes étaient mortes, tous des civils, tous innocents. Cette vidéo a fait le tour du monde. Elle avait été transmise par Bradley Manning, un jeune soldat américain qui avait piraté des données informatiques se l'armée à Bagdad.
Un jeune soldat idéaliste qui voulait dénoncer la barbarie honteuse passée sous silence par le gouvernement. Bradley Manning voulait juste divulguer la preuve d'une faute américaine. Il voulait juste rendre le monde plus beau, plus juste et son pays plus transparent. Il risque la prison à perpétuité, voir la peine mort pour trahison.
Bradley Manning s'était confié à Adrian Lamo, son idole, celui que les médias appelaient le hacker vagabond. Un hacker de génie de neuf ans sont aîné pour qui il avait une admiration sans borne. Pourtant Adrian Lamo sera l'homme qui dénoncera Bradley Manning au FBI.
Adrian Lamo, sombre héros de la guerre en Irak, devient l'homme le plus détesté au monde, dans le monde démocratique évidemment.
Un personnage pareil méritait bien un roman.
C'est un récit d'une incroyable douceur qui va nous conter la vie d'un triste jeune homme. Un homme complètement inadapté au monde qui l'entoure.
En suivant le destin d'Adrian Lamo, Alissa Wenz nous replonge dans la géopolitique troublée du début du XXI ème siècle.
De courts chapitres et une narration simple et efficace " L'homme sans fil " est un formidable roman d'espionnage à hauteur d'homme qui se lit d'une traite.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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En 2010 aux Etats-Unis, Bradley Manning a été condamné à trente-cinq ans de prison pour avoir divulgué des documents classés secret-défense à WikiLeaks. Ces documents militaires concernaient la mort de civils pendant la guerre en Afghanistan et plusieurs bavures de l'armée américaine. Mais comment Bradley Manning a-t-il été découvert ? Très simplement finalement. le jeune homme avait pris pour confident Adrian Lamo, hacker de génie à qui il vouait une grande admiration. Et c'est cet Adrian Lamo qui l'a dénoncé. Ce même Adrian qui sera découvert mort, de causes indéterminées, en 2018.

C'est sur le personnage d'Adrian Lamo qu'Alissa Wenz met la lumière. Celui que les médias ont surnommé “le hacker sans abri”. le passe-temps et la passion d'Adrian sont de pirater les réseaux informatiques des entreprises. Et il s'attaque à gros : Microsoft, le New York Times, NBC... rien ne l'arrête. Son credo : il ne cherche pas à dérober quoique ce soit ou à se faire de l'argent. Simplement, il vaut alerter sur la faiblesse des protections existantes et propose d'aider, gratuitement, les entreprises qu'il attaque à mieux se protéger. Adrian Lamo est le héros de la planète 2.0, un hacker génial qui sillonne le pays avec son ordinateur sous le bras, sans domicile fixe, sans attaches.

Mais sous ce masque, et derrière la légende, se cache aussi un homme seul, accro aux médicaments, qui se coupe petit à petit de la société et de la réalité. Un homme qui sombre lentement et surtout à partir du moment où il se retrouve condamné par la justice. Même s'il n'est pas emprisonné, il devra subir la pose d'un bracelet électronique et une interdiction de se servir d'internet. le génie s'enfonce alors, jusqu'à cette année 2010 fatidique où il deviendra la cible de ses pairs mais aussi d'une société qui condamne la dénonciation de Bradley Manning.

Rien de manichéen dans ce livre mais au contraire un bel exposé de toutes les incertitudes et des questions que les actes d'Adrian, comme de Bradley, peuvent poser. Qui est le traître ? Qui est le héros ? Dans quel camp se ranger ? Adrian a-t-il en effet été poussé par le désir de mettre à l'abri des personnes qui auraient pu être mises en danger par les révélations de Bradley ou a-t-il cédé à une envie irrépressible d'occuper de nouveau le devant de la scène et cela quel que soit le prix à payer ? Alissa Wenz se garde bien de trancher, laissant le lecteur à sa propre opinion.

Mais la réflexion demeure intéressante dans ce qu'elle dit de notre société hyper-digitalisée, de la vigilance qui n'a jamais autant été de mise et sur le rôle des lanceurs d'alerte. Et le roman happe par l'étrangeté de cet anti-héros et ce style d'écriture très épuré qui va à l'essentiel.
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Je connaissais Bradley Manning, devenue Chelsea Manning, lanceur/euse d'alerte qui a fourni des informations à Wikileaks, notamment la tristement célèbre vidéo "collateral murder" où l'on y voit un hélicoptère de l'armée américaine tirer sur des civils irakiens. Je ne connaissais pas Adrian Lamo. Alissa Wenz nous raconte son histoire et dresse le portrait complexe de celui qu'on a appelé le hacker sans abri.
Adrian Lamo est passionné par l'informatique, son hobby c'est de hacker les sites internets de grandes entreprises (Yahoo, Microsoft, N.Y Times etc) à une époque où la sécurité en ligne et la protection des données sont aussi nébuleuses qu'il est difficile pour lui de trouver un spot wifi. En échange il ne demande rien. Il pointe les failles de bon coeur afin que ces sociétés se protègent d'éventuelles attaques. Au fil de ses hacks, il mène une vie simple faite de voyage aux quatre coins des États-Unis en bus, avec un budget de 2$ par jour. Plutôt que sans abri, clochard ou précaire il préfère le terme de vagabond. Il aime la liberté, il ne veut pas de la vie de monsieur ou madame tout le monde. Il ne veut pas d'argent pour aider les sociétés à se protéger, tout comme il ne cherche pas à leur nuire pour en soutirer une quelconque rançon. Il est ce qu'on appelle dans le milieu des hackers un "grey hat". Ni mauvais, ni légal. Ces deux termes lui correspondent bien. Ce n'est pas une mauvaise personne mais ses activités vont lui attirer des ennuis. Ce n'est pas une mauvaise personne mais il fera des mauvais choix.
Alissa Wenz nous présente son parcours tumultueux, son addiction aux anxiolytiques en tout genres, ses fragilités, jusqu'à cette fameuse discussion par chat avec Bradley Manning, fan absolu de Lamo. Ce dernier lui annonce son intention de balancer une quantité d'informations qui pourraient compromettre très sérieusement les États-Unis...

Orgueil, maladie mentale, naïf instrumentalisé ? Adrian Lamo était peut être tout ça à la fois et ce récit nous le présente de manière documentée avec les moyens pour toutes et tous de se faire une opinion.
Ce portrait est très agréable à lire, les chapitres sont courts, on y apprend une quantité de chose sans se perdre dans les détails ou la digression. le style est vraiment épuré, tout comme la mise en page ce que j'ai réellement trouvé appréciable. Je suis prêt à me laisser tenter par un autre roman d'Alissa Wenz avec plaisir !
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Carmichael est ce que l'on appelle une banlieue résidentielle. Cela veut dire que les gens y résident, pense-t-il. Quelle drôle d'idée, pense-t-il encore, quelle drôle d'idée que de vouloir poser ses bagages de façon définitive dans un lieu dont le seul intérêt est d'être rempli de gens qui ont voulu poser leurs bagages de façon définitive.
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Incipit :
Vous vous en souvenez. Vous avez vu cette vidéo. C’était le 5 avril 2010. La vidéo s’appelait « Collateral murder », meurtre collatéral. Elle apparaissait sur le site WikiLeaks. Une vidéo en noir et blanc. Vous l’avez vue. Vous avez vu ces images prises d’un hélicoptère américain, à Bagdad, en 2007. Des images en noir et blanc, dans le viseur. Une grande croix menaçante au milieu du cadre. Des voix américaines commentaient les individus qu’elles observaient. Leurs cibles.
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Il est arrivé à Boston et il marche. Il aime marcher, une des choses qu’il préfère au monde, avec la soupe butternut et les ordinateurs. Il aime ne pas savoir où il va, sentir que quelque chose peut lui arriver, quelque chose de brûlant, un événement, une rencontre, l’anodin et le grandiose, savoir que la surprise peut surgir à tout instant, à chaque coin de rue, à chaque regard croisé. Marcher, regarder, autoriser les pensées à vaguer, être disponible à tout, tout le temps.
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Il ne supporte pas. L'assignation à résidence. La privation de liberté. Il ne supporte pas. Il espérait, il croyait que. Mais non. Il ingère des pilules pour regagner son innocence, sa blancheur de gosse, pour endormir la souffrance, endormir le bracelet électronique. Oublier. Expier. Les neurones s'assagissent.
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En raccrochant ce jour-là, Gene se demande comment elle va intégrer ces informations à son article. Ce qu’elle osera dire. Ce qu’il faudra vérifier. Gene se demande à quoi ressemblait exactement le calvaire d’Emma, si Adrian Lamo a pris possession de sa messagerie comme il lui était si facile de le faire, s’il a effrayé les hommes qu’elle a essayé de fréquenter par la suite, Gene se demande s’il a tout su, vraiment tout, de ce qu’elle vivait ou tentait de vivre après leur rupture, s’il a continué à tirer les ficelles, à répondre à sa place à des messages d’amour ou de désir formulés par des hommes aussitôt congédiés par la toute-puissance du hacking, Gene se demande quelle place peuvent encore tenir le secret et la liberté dans nos vies suspendues à nos ordinateurs.
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Videos de Alissa Wenz (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alissa Wenz
Salomé Baudino, romancière et membre du jury, nous présente "L'homme sans fil" d'Alissa Wenz (Editions Denoël), l'un des 5 romans finalistes du Prix Orange du Livre 2022. Le vote est ouvert jusqu'au 2 juin 2022, le nom du lauréat ou de la lauréate de cette 14e édition du Prix Orange du Livre sera annoncé le 9 juin.
Romans, polars, bandes dessinées, jeunesse… Tous les jours, de nouveaux conseils de lecture à découvrir sur Lecteurs.com, la communauté des passionné.e.e.s du livre ! Pour en savoir plus, visitez le site : http://www.lecteurs.com/ Suivez Lecteurs.com sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/orange.lecteurs Twitter : https://twitter.com/OrangeLecteurs Instagram : https://www.instagram.com/lecteurs_com/ Youtube : https://www.youtube.com/c/Lecteurs
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