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EAN : 9782743624040
154 pages
Payot et Rivages (05/09/2012)
3.59/5   22 notes
Résumé :
Elles sont grandes dames ou simples bourgeoises, débutantes ou femmes du monde. Elles vivent à la Renaissance, en pleine Révolution Française, au début ou à la fin du XIXe siècle. Elles fréquentent qui les rois, qui les philosophes. Le plus souvent, elles sont éclipsées par leur père, par leur frère, par leur mari, voire par une autre créature. Mais leur point commun n'est pas leur sexe ; c'est le courage avec lequel elles s'élancent dans le vide - celui de la page ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Elles, ce sont ces femmes qui ont marqué l'histoire : elles sont philosophes, poètes ou écrivains… que ce soit à la Renaissance ou à la fin du XIXème siècle. Virginia Woolf dresse un portrait insolite de ces dames, bourgeoises ou non. Elles peuvent être idéalistes puis revoir leurs philosophies de vie. Très intéressant de découvrir ces femmes avec la lumière particulière de Virginie Woolf. Certaines d'entre elles ont eu un tragique destin : Dorothy Osborne, femme aristocrate de la fin du XVIIe siècle raconte quelques ragots par lettres à un veuf, elle arrête d'écrire après son mariage avec celui-ci et aura neuf enfants… Mary Wollstonecraft écrit pour la défense des droits de la femme mais meurt en couches en 1797 avec de grandes idées. On découvre de même sur Dorothy Wordworth qui vivait de poèmes et d'eau fraiche avec son William Coleridge, sur deux dames Geraldine Jewsbury et Jane Carlyle qui ont une belle amitié épistolière, sur Sara Coleridge et ses poèmes et sur la grande Madame de Sévigné, célèbre marquise épistolière.
C'est assez bref (une vingtaine de pages par dame) mais Virginia Woolf met en avant leur vision du monde et de la société. Des portraits de femmes à piocher au gré des envies. Belle découverte !
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Elles est un recueil de six courtes biographies ou critiques littéraires parues dans la presse britannique après avoir été rédigées par Virginia Woolf à la suite de lectures.
Deux d'entre elles ont été publiées à titre posthume. Les biographies concernent des femmes écrivains anglaises, à l'exception de la dernière qui a trait à la marquise De Sévigné.
Ce petit recueil complète et illustre à merveille les analyses développées dans Un lieu à soi (ou Une chambre à soi), en mettant la focale sur des femmes qui, à différentes époques, et à l'ombre souvent d'un mari, d'un frère ou d'un père, ont fait le choix courageux de prendre la plume pour écrire des romans, des essais, ou souvent des lettres.
Ces femmes, de différent milieux sociaux et qui vivaient dans des contextes où rien ne les prédisposait à écrire, ont bravé des interdits, et se sont révélées des précurseurs, des défricheuses qui ont ouvert la voie et donné l'exemple à d'autres femmes. Virginia, qui leur est reconnaissante et a génialement repris le flambeau, les réhabilite et les sort de l'oubli.
On retrouve dans l'ensemble de ces textes le style éblouissant de Virginia Woolf, mêlant avec vivacité les citations, les éléments historiques, les impressions subjectives mais le plus beau de ces écrits, à mes yeux, est celui qui est consacré à la poétesse britannique Dorothy Wordsworth, peut-être parce qu'elle lui inspire la plus grande admiration.
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Elles est un petit livre qui pourrait être un appendice à Une chambre à soi. Il dresse le portait littéraire de 7 femmes, qui entre le 16è et le 19è siècle, ont écrit, malgré les obstacles qui ont pu se dresser sur leur route.
Elles ne furent pas toutes romancières, mais les épistolières ont beaucoup à nous dire sur les mentalités de leur époque, les rendant aussi intéressantes que les romancières.
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Quand Virginia Woolf parle des femmes.


L'autrice peint une myriade de femmes (en réalité que six, mais la diversité des biographies est révélatrice.).

La femme apparaît comme bien plus complexe que les tableaux d'époque nous le laisse paraître. Toutes ont un point en commun : l'écriture.

L'écriture de la femme par la femme en une magnifique mise en abîme de Virginia Woolf qui écrit le processus de création qui l'anime elle-même.

Une très jolie compilation de portraits qui ne comporte qu'un seul défaut, le fait de "conclure sans inclure" plus de femmes.

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Dans cet ouvrage, nous suivons 6 portraits de femmes, qui ont toutes à un moment de leur vie été écrivaine et pratiquer l'écriture.

Au début, j'ai été un peu perdue dans les premières pages, car nous suivons les portraits de femmes, en version tranches de vie. J'ai eu l'impression d'arriver en plein milieu d'un livre, de ne pas comprendre qui était les personnages. Lais une fois la lecture enclenchée, j'ai beaucoup aimé découvrir des morceaux de vie de ces femmes, et j'ai appris pas mal de choses aussi !

J'ai aussi beaucoup aimé la plume de l'autrice, j'ai trouvé beaucoup de poésie dans ses descriptions. Cela m'a vraiment donné envie de découvrir d'autres de ses ouvrages.
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critiques presse (1)
Telerama
27 novembre 2012
Le courage, voilà ce qui rassemble les créatrices dont Virginia Woolf brosse ici les portraits.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Il se peut que nous, les femmes, soyons faites comme nous le sommes afin qu'ils [les hommes] puissent en quelque sorte féconder le monde. Nous continuerons à aimer, ils continueront leurs efforts et leurs peines, et grâce à Dieu nous aurons tous à égalité le droit de mourir - après un certain temps.
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Et il se peut que notre littérature au début de sa magnificence doive quelque chose au fait que l'écriture était alors un art peu répandu, pratiqué pour la gloire plutôt que pour l'argent par des êtres contraints par leurs dons.
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Que restait-il à une femme quand l'amour l'avait abandonnée, quand son amant l'avait bernée ? Non, il était inutile de lutter ; il valait mieux se laisser engloutir par la première vague, par le nuage juste au-dessus de sa tête.
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Les grands savants ne sont pas les meilleurs écrivains (de lettres, je veux dire ; pour les livres peut-être le sont-ils)... Toutes les lettres devraient, à mon sens, être aussi libres et aisées que les conversations.
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Outre la difficulté matérielle (...), la femme était également entravée par la croyance que l'écriture était pour son sexe un acte inconvenant.
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Videos de Virginia Woolf (84) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Virginia Woolf
Soirée rencontre à l'espace Guerin à Chamonix autour du livre : Vers l'Everest de George Mallory traduit par : Charlie Buffet
enregistré le 24 février 2024
Résumé : Inédits du célébrissime George Mallory, premier disparu de l'Everest.
«Une masse triangulaire incongrue a surgi des profondeurs; son côté se perdait dans les nuages. Très progressivement, nous avons vu apparaître les flancs d'une grande montagne, ses glaciers et ses arêtes, tantôt un éclat, tantôt un autre à travers les échancrures mouvantes, jusqu'à ce que, bien plus haut dans le ciel que ce que l'imagination avait osé suggérer, apparaisse le sommet blanc de l'Everest. C'était comme la création la plus folle d'un rêve.» En 1921, un homme marche vers l'Himalaya, fasciné. Il est le premier Occidental à approcher le plus haut sommet du monde, à le décrire, à le photographier, et à s'élever sur ses pentes. Cet homme, c'est George Mallory. Britannique, dandy, courageux dans l'effort et l'inconfort, il est alpiniste par passion, écrivain et artiste par vocation: «Les alpinistes n'admettent aucune différence sur le plan émotionnel entre l'alpinisme et l'Art. Ils prétendent que quelque chose de sublime est l'essence même de l'alpinisme. Ils peuvent comparer l'appel des cimes à une mélodie merveilleuse, et la comparaison n'est pas ridicule.» Mallory écrivait. Ses textes racontent au plus intime ce que fut l'exploration exaltante de l'Everest jusqu'à ce 8 juin 1924 où il disparut sur les dernières pentes du Toit du monde, qu'il fut peut-être le premier à atteindre. Et où son corps momifié a été découvert le 1er mai 1999. Tous les écrits de George Mallory sont rassemblés pour la première fois dans ces pages: textes de réflexion, récits d'ascension, lettres à sa femme Ruth, jusqu'au dernier message confié à un Sherpa…
Bio de l'auteur : George Mallory, né le 18 juin 1886 en Angleterre, fils d'un pasteur anglican, proche du « groupe de Bloomsburry » (Keynes, Virginia Woolf) pendant ses études, alpiniste élégant (une voie porte son nom à l'aiguille du Midi), disparu à l'Everest le 8 juin 1924.
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