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EAN : 9782709665186
320 pages
J.-C. Lattès (02/10/2019)
4.27/5   32 notes
Résumé :
D’abord, c’était le chocolat. Puis le fromage, les frites, et aussi la glace. Le pain, ça n’avait pas été facile. Mais si elle pouvait maigrir encore un peu, elle aurait une chance d’être sélectionnée pour danser un solo. Oui, si elle faisait un peu plus d’efforts, si elle s’entraînait un peu plus dur… elle serait peut-être enfin à la hauteur.

Anna Roux était danseuse au ballet de l’Opéra de Paris quand elle a décidé de suivre l’homme de sa vie aux... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Les filles du 17 Swann Street Yara Zgheib J.C Lattès Octobre 2019
#LesFillesDu17SwannStreet #NetGalleyFrance

Le 17 Swann Street, une maison médicalisée pas comme les autres! 7 ou 8 jeunes femmes y séjournent, leurs journées sont bien remplies pas question pour elles de faire un écart!
Le 17 Swann Street c'est pour certaines la seule solution voir l'unique solution pour combattre leur pathologie. Ces jeunes femmes souffrent d'anorexie...
Yara Zgheib est passée par là. Pour toutes celles qui souffrent de cette maladie, elle a décidé de partager son vécu. Elle le fait bien et Anna ne peut pas laisser indifférente, pas plus elle qu' Emm, Valérie, Sarah ou les autres?
Ce roman se veut à la fois optimiste et didactique pour les malades, pour leur entourage. J'en ai apprécié la forme, l'écriture, la double narration Anna et le narrateur accompagnant. Ni trémolos, ni pathos mais un texte qui fait mouche .
Un grand merci aux éditions J.C Lattès pour ce partage.
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****

Au 17 Swann Street, les filles vivent en communauté. Elles dorment, mangent, se promènent, prennent des cours d'art plastique ou encore de musique, partagent des collations. Elle s'entraident, se soutiennent, s'épaulent. Mais elles suivent aussi les directives des thérapeutes, nutritionnistes ou encore des psychiatres. Elles pleurent, souffrent, se mutilent même parfois. Au 17 Swann Street, les filles combattent l'anorexie...

Yara Zgheib signe ici un premier roman tout aussi touchant qu'instructif.

L'anorexie est une maladie terrible, où l'isolement et l'incompréhension des proches sont des facteurs aggravants. Dans ce centre qui traite les troubles alimentaires, les filles font preuve de bienveillance. Souvent trop faible pour aider ou se lier d'amitié avec d'autres, les filles du 17 Swann Street se promettent de ne jamais se juger.

Et c'est sous leur regard, leur terrible souffrance, qu'on apprend leur quotidien. Entre culpabilité, dégoût, ou négation de soi-même, ces filles luttent à chaque bouchée. Chaque cuillère avalée est une victoire. Mais rien n'est jamais acquis, elles ont l'humilité des femmes fragiles et courageuses....

Les filles du 17 Swann Street est une leçon de vie... Un hymne à l'amour et à la volonté de vivre... Quoiqu'il en coûte...

Un grand merci à NetGalley et aux Éditions JC Lattes pour leur confiance...
Lien : https://lire-et-vous.fr/2020..
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Anna a tout pour être heureuse. Elle est danseuse, mariée à Matthias, et bien dans sa peau. Pourtant, tout va basculer du jour au lendemain. Elle va se blesser et devoir abandonner la danse. Lorsqu'elle va suivre son mari à New York, elle va tomber dans les affres de l'anorexie. Un long combat va alors commencer pour elle et pour son mari, avec un internement au 17 Swann Street, maison spécialisée dans le traitement de cette maladie.

Ce roman a été un véritable coup de coeur. Je suis sortie totalement remuée de ces pages et je n'avais pas du tout envie de quitter Anna et les résidentes du 17 Swann Street tant j'avais envie de les aider. La thématique abordée dans ce roman est délicate et dure. L'auteure n'a pas choisi la facilité, et pourtant elle s'en est sortie avec brio.

De manière pudique, mais surtout, toujours avec positivité, l'auteure va nous décrire les affres de cette maladie. Elle va mettre en avant le combat que mènera Anna, mais ne va pas laisser de côté ses proches, qui sont souvent les oubliés de ces drames. En effet, j'ai aimé la perspective qu'elle va donner à son récit. La peine du mari et du papa d'Anna est mise en avant et l'auteure mettra en exergue les difficultés qu'éprouvent les proches des victimes, en essayant de les aider. Cela m'a énormément touchée et j'ai versé plusieurs larmes durant ma lecture.

Le personnage d'Anna m'a extrêmement touchée mais le personnage de Matthias m'a également marquée. Il est constamment aux côtés de sa femme, même si elle ne veut pas y croire, même si elle a tendance à penser qu'il gâche sa vie. L'amour est bien plus fort et Matthias va tenir le coup. J'ai trouvé cette histoire d'amour magnifique. Malgré les difficultés, ils tiennent le coup ensemble. L'auteure a également voulu montrer l'importance de la présence des personnes aimées en cas de coup dur. Elles sont en effet essentielles à la reconstruction et à la guérison.

Je me suis totalement immergée dans ce microcosme proposé par l'auteure. Les filles du 17 Swann Street m'ont profondément émue, touchée. La bienveillance qui émane de ce récit est un veritable baume au coeur. Malgré la thématique difficile et quelques passages vraiment durs, il y a toujours au fil des pages une petite touche positive. L'auteure ne tombera jamais dans le pathos et c'est essentiel.

La plume est délicate et emplie de sensibilité. L'auteure a choisi de découper son récit en beaucoup de courts chapitres, ce qui rend la lecture très difficile à arrêter, tant cela dynamise le roman. J'ai dévoré ce livre.

Un roman abordant une thématique des plus délicates et très dure, mais toujours avec un touche de positivité et sans jamais tomber dans le pathos. J'ai été en immersion totale et je suis ressortie de ma lecture chamboulée et profondément émue. Un véritable coup de coeur.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Je remercie les éditions JC Lattès pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la masse critique Babelio.

Il s'agit du premier roman de Yara Zgheib et une chose est certaine : c'est très prometteur ! le résumé de ce livre m'a tout de suite attirée. Il me semblait que j'allais partir à la rencontre de personnes forts, aux histoires difficiles et touchantes et je ne me suis définitivement pas trompée.

Les filles du 17 Swann street traite des troubles alimentaires, à travers l'histoire d'Anna, une ancienne danseuse désormais tourmentée par l'anorexie qui va tenter de combattre sa maladie au sein d'une institution où elle va faire la rencontre de femmes, toutes différentes, et néanmoins unies autour d'un même combat.

Dès les premières pages, l'auteure nous plonge en plein coeur du quotidien de ces patientes, avec une sensation de malaise qui ne nous quittera qu'à la toute fin. Difficile de lâcher ce roman qui est composé de chapitres très courts, alternant entre présent et passé, avec une écriture joliment incisive.

Yara Zgheib a parfaitement retranscrit le paradoxe qui nourrit ces jeunes femmes : savoir qu'elles sont malades et que la mort leur tend les bras si elles ne font rien, et pourtant peiner à chaque bouchée. J'ai vraiment ressenti à quel point le combat contre ces troubles alimentaires était difficile, à quel point la maladie pouvait avoir le dessus sur tout : la vie, le bon sens, l'amour des proches, la famille… Tout.

L'histoire d'Anna est très touchante mais j'ai d'autant plus apprécié ses interactions avec ces femmes qui vont toutes lui apporter un petit quelque chose, qui vont l'aider à se battre à leur façon. J'ai aimé ces femmes qui étaient bourrées de bienveillance les unes envers les autres, jusqu'à former une famille : les filles du 17 Swann street. Il y a ces femmes qui réussissent à s'en sortir, celles pour qui le 17 Swann street devient leur maison, celles qui ne sont que de passages, celles qui n'en reviennent pas… Les parcours sont divers tout comme les issues, qui ne sont pas toujours très heureuse.

Certains passages du livre sont très durs, l'auteure n'embellit pas la réalité : elle nous envoie une histoire brutale alors même que le rythme est plutôt calme. On s'attend aux rebondissements puisqu'il ne peut en être autrement. On vit les désillusions, les injustices, les espoirs de ces personnages torturés qui nous touchent en plein coeur. Sans fioriture, l'histoire n'en ressort que plus réaliste.

J'ai été totalement captivée par cette histoire, par la volonté d'Anna que l'on voit progresser et trébucher au fil des jours qui passent au ralenti, guidée par l'envie de vivre pour ses proches, notamment pour l'homme qu'elle aime. Je dois dire qu'il n'y a pas une héroïne dans ce livre, elles le sont toutes à leur façon, qu'il s'agisse des patientes mais aussi du personnel médical, que j'aurais aimé découvrir davantage. Malgré la discrétion de ces professionnelles au sein du récit et malgré le ressenti d'Anna qui nous livrait son point de vue en tant que malade, ne comprenant pas toujours les choix qui étaient faits pour elles, j'ai distingué beaucoup d'empathie dans ces femmes qui se consacraient pleinement aux résidentes du 17 Swann street.

En somme, ce roman a été une excellente découverte et une jolie surprise. Je ne manquerai pas de suivre l'actualité de l'auteure !
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Sorti en février dernier aux États-Unis, c'est auréolé du statut de « best seller » outre-atlantique que nous est arrivé, en cette grande rentrée littéraire française, « Les filles du 17 Swann Street », de Yara Zgheib, auteure née au Liban, ayant passé sa jeunesse en France, avant de partir dans « le monde anglo-saxon », tout d'abord à Glasgow (Écosse), puis pour les villes états-uniennes de Washington, Saint Louis et Boston.

Dans ce premier roman, intitulé « Les filles du 17 Swann Street », Yara Zgheib nous laisse percevoir, par sons style, sa façon d'aborder le sujet de l'anorexie, que l'on a bien à faire à une journaliste-blogueuse, direct, simple, sans grandes phrases, directement compréhensible...bref, efficace, et ce, malgré que l'autrice se permette de donner trois voies à la narration, à savoir :le « je » de l'héroïne, le « elle » d'un narrateur extérieur omnipotent, et le « neutre », du dossier médical, utilisant une police de caractère spécifique à chacune des voies de cette narration – où nous aurions, tout de même, trouvé plus logique de voir inversée l'écriture en italique pour le récit de la principale protagoniste et celle, dite « standard », pour le narrateur extérieur. Et, bien que vraiment dans la veine des « ouvrages de blogs », il y a un « petit truc en plus », dans l'écriture de Yara Sgheib qui lui apporte toute la « valeur ajoutée », nécessaire pour sortir du lot de cette catégorie d'ouvrages.

Pour ce qui est de l'histoire elle-même, le fait que ce roman soit dans notre présent dossier de la grande rentrée littéraire 2019 est la preuve que nous l'avons trouvée vraiment intéressante (le nombre de romans concernés par la ligne éditoriale de « FemmeS du Monde magazine, en cettre grande rentrée littéraire étant tellement grand, que, même à y consacrer six numéros entiers n'auraient pas suffit pour les présenter tous, nous ne présentons, dans nos pages, que le « top » des ouvrages, concernant l'intérêt que nous leur avons trouvé). Même nous, qui ne nous sommes jamais trop senti concerné, non pas par le drame qu'est l'anorexie elle-même, mais par les ouvrages (romans ou récits) qui en faisaient leur sujet, les trouvant soit, trop dans le pathos, le larmoyant, soit trop « intime » - notre « non-goût » particulièrement prononcé pour les « histoires vécues » et les autofictions nous laissant, très généralement, loin de tels ouvrages -, avons été emporté, nous être senti proche de son héroïne, justement, grâce à ces trois voies de récit dont nous avons parlé plus haut.

Tout cela fait de « Les filles du 17 Swann street », un roman que nous recommandons fortement, non seulement parmi les sorties littéraires de cette grande rentrée, mais, tout simplement, d'entre tous les romans parus en 2019.

Note : 4,5/5 étoiles

(Critique disponible dans le dossier spécial grande rentrée littéraire 2019 - partie 2/2, du numéro d'octobre 2019 de "FemmeS du Monde magazine")
#LesFillesdu17SwannStreet #JCLattes #FemmeSduMondeMagazine #ChristianEstevez
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
« Je m’appelle Anna, j’ai vingt-six ans et je suis anorexique. Je ne l’ai pas toujours été. Autrefois, j’avais des envies. Aujourd’hui, je ne sais plus très bien si cette partie de moi existe encore. »
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« On ne peut pas contrôler la vie, l’amour, l’avenir, mais on peut choisir ce qu’on glisse, ou non, dans sa bouche. »
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Tout le monde pense que j’ai un problème. Mon entourage a peur pour moi. Or je n’ai pas de problème. Je dois juste perdre un petit peu de poids. J’ai peur aussi, mais pas de grossir. Je suis terrifiée par la vie. Par ce monde triste et injuste. Ce n’est pas mon cerveau qui est malade. C’est mon cœur.
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« — Je sais ce que tu traverses. Toutes les filles ici l’ont vécu. Bien sûr, pas Matthias, mais cela ne signifie pas qu’il ne souffre pas lui aussi. »
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« — Je sais que tu te bats et que tu es fatiguée. Je sais que tu n’arrives pas à visualiser l’avenir. Mais j’en ai besoin, Anna, sinon je vais devenir fou. Je vais l’imaginer pour nous deux, d’accord ? »
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