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4,35

sur 6225 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Comme je déteste interrompre une lecture avant le dénouement, c'est forcément un peu avec la mort dans l'âme que j'abandonne celle de "La Horde du Contrevent" à la page 491 (sur 701). Pourquoi s'arrêter en si bon chemin, vous direz-vous peut-être ? Si près du but ?

C'est qu'en vérité, pagination inversée oblige, le but est encore très loin et que je lutte déjà depuis un long moment, depuis la première ligne de ce récit pour m'accrocher à l'histoire et avancer, contre vents et vents, au rythme de cette troupe de pourfendeurs des airs jusqu'à l'Extrême-Amont, but ultime de leur odyssée.

Il n'aura hélas pas suffit que Gallimard dote son Folio d'un précieux marque-page mémo listant les 23 protagonistes composant cette troupe d'élite pour que j'y retrouve mes petits. En plus de 200 pages, toujours aucun lien ne me relie à quelques uns de ces intrépides héros ; pour aucun je n'éprouve affection ni même empathie.

Bref, je ne disserterai pas davantage sur cet échec, d'autant plus regrettable que l'enthousiasme de fnitter m'avait vraiment motivée et que découvrir tout un monde nouveau avec ses codes, son patrimoine, ses espoirs et ses idéaux me séduisait par anticipation.

Si je me permets de noter ce livre alors même que je n'en ai lu qu'un maigre tiers, c'est aussi parce que la lecture dudit tiers m'a suffisamment renseignée sur le style de son auteur et je ne peux pas dissimuler à ma propre opinion que ledit style a irrémédiablement fait pencher la balance du côté de l'abandon. le fait qu'il y ait une multitude de narrateurs et que leurs prises de paroles soient signalées par le symbole de leur identité ne m'a pas gênée autant que d'autres lecteurs ; par contre, ce qui m'a vraiment déplu, ce sont les tournures de phrases alambiquées, le vocabulaire pas toujours approprié, le rythme lourd de phrases trop longues, vacillant entre maladresse et incohérence. le défi qu'Alain Damasio s'est lancé était de taille dès son origine : donner la parole à 23 narrateurs et devoir les différencier par 23 styles d'expression différents. Un challenge que je juge trop ambitieux pour un auteur qui semble avoir eu les yeux plus gros que le ventre.

Au fil de ma lecture, j'ai su reconnaître les innovations, les trouvailles et les codes propres à séduire les amateurs aguerris de science-fiction, desquels je ne fais peut-être pas encore complètement partie. Même si l'action est le fil rouge de ce récit d'aventures, la narration traînante l'enlise et la plombe quand j'aurais voulu du non-stop et du crescendo continu.

Je n'ai certes pas eu le souffle coupé mais cela ne me décourage pas dans mon initiation à la science-fiction.
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J'avoue que je ne l'ai pas terminé... Oui je n'aime pas devoir faire ce constat mais je l'ai abandonné. Et ce n'est pas faute d'avoir essayé.
J'ai hésité à publier une critique, même aussi courte que celle-ci, mais je pense être allé assez loin dans la lecture pour avoir acquéri une certaine légitimité de jugement.

Donc j'ai trouvé le style absolument pompeux à souhait, de même que l'intrigue progresse très (trop) lentement, et le changement de personnage incessant rend le tout juste indigeste.
Plus on avance dans le récit, et moins on cherche finalement à comprendre tout ce qu'on lit, à essayer de comprendre les personnages et à s'attacher à eux. Au final, on arrive à un stade où on se moque totalement de ce qui est en train de se passer... Et là on se demande juste à quoi bon poursuivre la lecture d'un pareil pavé, que l'auteur s'est efforcé de compléxifier inutilement et à outrance.

J'ai beau lire les centaines d'avis positifs, je demeure dans l'incompréhension totale d'un tel engouement. Autant j'ai déjà lu bon nombre de livres moyens, peu intéressants, fades, mais celui-ci je le qualifierais juste de insupportable et profondèment chiant.... Je félicite ceux qui partagent mon ressenti et qui sont parvenus tout de même à achever cet ouvrage.
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J'ai emprunté ce livre à la bibliothèque sans savoir qu'on l'avait déjà à la maison en format poche. Et ce n'est pas la première fois que ça arrive ! Il faut dire aussi qu'on a des livres tellement partout...
Mais bon, je dois reconnaître que je n'ai pas du tout apprécié cette histoire.



Pour être honnête, passé les 100 premières pages, j'ai plus survolé le texte que je ne l'ai réellement lu. En soit, l'histoire est pas mal, mais c'est surtout l'originalité du bouquin qui la rend peu claire et m'a fait décroché.
En effet, l'on ne sait jamais qui parle. Seul un signe en début de paragraphe nous donne une indication de l'interlocuteur, il faut alors se référé à la couverture (ou il y a la liste des signes représentant chaque personnage) après avoir enlevé le CD de sa pochette qui se trouve justement à cet endroit là. Bref, ça fait perdre du temps et le fil de l'histoire. C'est même particulièrement ch*ant quand on change d'interlocuteur toutes les deux lignes et qu'il y a 6 personnes qui parlent en même temps.
Bref, ça m'a emmêlé les pinceaux, donc je n'ai pas aimé. Et puis, j'ai passé tellement de temps à essayer de comprendre qui parlait qu'au final, je ne faisais même plus attention à l'histoire. du coup, je ne saurais pas vraiment dire si l'histoire m'a plus ou non : elle m'a surtout énervée.
Par contre, j'ai bien aimé que les numéros de pages soient écrits à l'envers : au moins je n'aurais pas eu a calculer combien de page il me restait a lire avant la fin de ma lecture ;) (bon ou mauvais, c'est un truc que je fais avec tous les livres).



C'est d'autant plus dommage que je n'ai pas adhéré à La horde du contrevent, que j'ai trouvé l'écriture d'Alain Damasio plutôt agréable et assez poétique. Mais bon, tant pis !
Un livre trop original (et prise de tête) pour moi.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Alors, je suis passée complètement à coté de ce livre. Je suis assez triste car il était prometteur car primé et surtout de par les avis qu'il suscite. Et pourtant, aucun plaisir n'a été déclenché chez moi.
L'écriture ne m'a pas du tout dérangée et je l'ai même appréciée. Mais l'histoire m'a laissée de marbre.
Tant pis pour moi.
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Une expérience de lecture commune bien atypique, puisque sur 6 lecteurs enjoués, seule une vaillante combattante est parvenue à atteindre l'Extrême-Amont ! Je fais malheureusement partie de ceux qui sont restés sur le carreau… et ce, pour la deuxième fois.

J'ai d'abord découvert Alain Damasio au travers de ses positions engagées - notamment sa très intéressante interview pour la chaîne Thinkerview. Trouvant l'homme brillant, j'ai eu envie de découvrir ses textes et me suis attaquée à sa célèbre Horde du Contrevent, il y a moins d'un an. J'ai été déroutée par cette lecture. Je l'avais somme toute appréciée, mais je m'étais perdue, sentie étourdie par tout ce vent… et arrêtée au premier tiers. « C'est un roman exigeant » me dis-je, « parfait pour une LC ! ». J'y trouverai la stimulation nécessaire pour m'accrocher et surtout, je pourrai partager cette expérience inhabituelle.

Voilà donc que je redémarre, plus motivée que jamais, avec mes 5 compagnons de lecture.

Il faut reconnaître la vraie prouesse de Damasio d'avoir inventé un tel univers, si original, minutieusement travaillé, avec ce vocabulaire créé de toute pièce. Tout cela autour du vent !! J'ai apprécié le style, l'originalité... mais je n'ai pas pris de réel plaisir à la lecture. Celle-ci s'est même avérée fastidieuse par moments. Je me suis régulièrement demandé où tout cela allait nous mener… lutter contre le vent pendant 500 pages !? Bon, suivons les conseils et encouragements de mes acolytes, laissons-nous porter...

L'envie d'abandonner a été plus forte que jamais en traversant la flaque de Lapsane, dans laquelle je me suis littéralement engluée. J'ai tout de même réussi à poursuivre au-delà, mais ce fût pour mieux caler. Arrivée à la moitié du roman, je n'accrochais toujours pas. Je ne me suis pas attachée aux personnages, n'ai pas ressenti de suspense et lisais de plus en plus en diagonale… L'Alticcio fût pour moi le point final.

Je ne cache pas ma deception et ma frustration. Je comptais vraiment sur cette LC pour me donner l'élan nécessaire pour arriver au bout de ce roman : ça n'aura pas fonctionné…
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Question:
Qui y a t'il de plus pénible que de marcher contre le vent ?

Réponse:
lire un livre qui conte l'histoire d'une horde qui marche contre le vent !

Il n'a pas fallu une bourrasque pour que ce livre me tombe des mains...

Une simple brise a suffit.
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On se retrouve aujourd'hui avec la chronique d'un ouvrage qui m'a posé… quelques difficultés, pour le dire gentiment. La horde du Contrevent, d'Alain Damasio, faisait partie de ma wishlist depuis un moment et m'a été offert par Julie lors du swap Livres et thés du début d'année. J'en entendais parler depuis longtemps, comme d'un classique de la science-fiction à côté duquel il ne fallait surtout pas passer, et les notes sur Livraddict étaient tellement bonnes que j'étais convaincue ne prendre aucun risque. Raté !

Pour commencer, j'ai eu beaucoup beaucoup de mal à rentrer dedans et ce pour plusieurs raisons. La première tient au nombre de personnages auquel l'auteur s'attache. Ils sont vingt-trois dans la horde au début de l'histoire et même si chacun d'eux a une fonction bien définie, cela n'en reste pas moins compliqué à intégrer. D'autant plus que les points de vue alternent d'un paragraphe sur l'autre quasiment et que les changements de personnages ne sont signalés que par un malheureux petit symbole dédié à chacun d'eux en début de section. Au secours ! Je bénis les éditions Folio SF d'avoir songé à imprimer la liste des personnages et de leur symbole sur un marque-pages glissé dans le livre sans quoi cela aurait été encore pire !

Autre élément de difficulté, le style de l'auteur, auquel je n'ai pas adhéré. Il maîtrise parfaitement la langue française et en joue en maestro, aucun doute là-dessus. Mais c'est d'une lourdeur… J'avais l'impression d'écouter quelqu'un qui s'écoutait parler ! Cela rend la lecture inutilement compliquée, hachée, avec une perpétuelle impression de surenchère qui finit par agacer. Jusqu'à la construction même du récit autour des différentes formes du vent, que j'ai trouvée confuse et indigeste. L'intrigue en elle-même est assez creuse et redondante, on ne fait que suivre un groupe de personnes qui va d'un point A à un point B en se confrontant aux éléments, finalement. Et le dénouement est vraiment prévisible.

Au final, qu'ai-je aimé dans ce roman ? Pas grand-chose, il faut bien l'avouer. Ce sont les personnages qui m'ont convaincue de l'achever, et j'ai trouvé ces 700 pages bien longues. J'ai beaucoup aimé Sov et Pietro pour leur calme et leur assurance, j'ai été touchée par les filles de la horde, je suis tombée amoureuse de Caracole, et c'est pour connaître leur devenir que je suis allée au bout. Mais quel chemin de croix ! J'ai lu quelque part que c'est un livre qui se contrelit, tout comme la horde contre le vent. C'est exactement l'effet que ça me fait : celui d'une lecture laborieuse et vaine à laquelle je n'ai finalement pris que peu de plaisir. A attaquer en toute connaissance de cause.
Lien : http://etemporel.blogspot.fr..
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Je n'ai pas pu le finir, j'ai péniblement insisté, me demandant quel intérêt pouvaient y trouver d'autres lecteurs pour établir leurs commentaires enthousiastes... Surement pas sur les symboles correspondant aux noms des nombreux personnages, car faute de pouvoir les retenir, je devais sans arrêt me reporter au marque-page/pense-bête fourni avec le livre et déjà que l'action elle-même était franchement fastidieuse...
C'est sans plus y croire que me rangeant à mon propre avis j'ai abandonné la horde aux vents.
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Pas besoin de contrer 700 pages en frontal pour savoir exactement comment serait le dénouement, dès le premier chapitre. Tout comme la Horde, ce vent m'a épuisée, mais avec son verbe ampoulé et son immensité de texte. J'ai parfois eu de la peine à aller au bout, ce n'était pas mauvais, c'était juste pas assez tripant.
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Terriblement riche et complexe, la Horde du contrevent a tout du récit épique : une kyrielle de personnages, un voyage historique à la fois fantastique et initiatique. Une oeuvre souvent dense où de nombreuses voix se questionnent et se répondent, entrent en résonances et se lient. Une aventure qui, travaillée et enrichie de nombreuses références fantaisistes, n'en demeure pas moins complexe et dense. Une écriture souvent alambiquée qui cache un style compact et des personnages multiples souvent peu attachants. Une oeuvre essentielle de SF, à la fois riche et ambitieuse, mais qui n'échappe pas à une pesanteur sourde et une trop importante sophistication...
Lien : http://art-enciel.over-blog...
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