Premier tome du second cycle.
J'avais beaucoup aimé le premier cycle de cette série, un récit plein d'idées, d'inventions, avec un exotisme extraterrestre riche et solide, aussi bien du point de vue scénaristique que graphique.
Le premier cycle se passait lorsque les humains étaient sur le point de disparaître, la terre était à bout de souffle, une coalition extraterrestre intervenait alors pour nous sauver.
Ici, le récit démarre 20 ans après ces évènements, on va suivre quelques anciens personnages, et des nouveaux, mais le contexte a évolué, les extraterrestres se sont installés sur terre qui grâce à leur aide, retrouve des couleurs, mais ce n'est pas du goût de tout le monde. L'intrigue devient un peu moins fantastique et plus politique : attrait des ressources, intérêts divergents des différents peuples de la coalition, résistance, oppositions… Mais c'est toujours bien imaginé.
J'ai accroché, autant qu'avec le premier cycle, mais j'attendrai la suite pour me faire une véritable idée, j'ai peur que le trop plein de manigances politiques rende le récit moins magique et moins épique, c'est peut-être une crainte infondée, mais je me précipiterai certainement sur les suites dès leur sortie.
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20 ans ont passé, on retrouve les personnages dans leur nouveau quotidien en coexistence avec Renaissance.
Certaines choses ont été améliorées pour d'autres il faudra plus de temps. Il y a bien sûr un prix à payer : c'est Renaissance qui a le pouvoir. Alors évidemment, il y a des mécontents qui ont formé une résistance armée.
Petit à petit, on apprend des choses qui inquiètent dans le tome précédent, par exemple, on apprenait que l'épidémie venait d'une précédente visite des aliens sur Terre (cela m'a fait penser au film Tomorrow war de Chris McKay) mais il n'y a pas que cela. Ils restituent aussi des monuments « prélevés » comme le colosse de Rhodes.
S'il n'y avait que cela… Liz et Sätie vont mener l'enquête tandis que Swänn se trouve en très mauvaise posture.
Je lirai les deux autres tomes ce week-end.
Challenge BD 2024
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1er tome du second cycle de "Renaissance" où nous retrouvons Swänn et Sätie, 20 ans après l'arrivée de l'aide de la fédération intergalactique. La Terre se porte mieux et même si tout n'est pas parfait, la vie reprend petit à petit son cours. Malheureusement, c'est sans compter les terroristes humains qui souhaitent le départ des extraterrestres, et pour se faire, ils emploient les pires méthodes !
Ce quatrième tome est aussi passionnant que les 3 premiers avec une intrigue qui s'étend à la fédération intergalactique. Un dessin toujours aussi beau et un récit toujours aussi original.
L'humanité est encore vue comme une race égoïste, violente et non-reconnaissante face à ces extraterrestres dévouées pour les sauver. Enfin pas toutes les races extraterrestres, heureusement car ce ne serait pas très crédible et j'ai un fort pressentiment que la suite va montrer une autre vision de la fédération intergalactique.
Pour l'instant, "Renaissance" tient toutes ses promesses ; en espérant que la suite confirme l'intelligence de la série.
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Ouh là.
Je pensais avoir terminé un des meilleurs cycles de BD de science-fiction jamais lu. Et puis, je découvre qu'il existe la suite depuis quelques mois... Stupéfaction suivi de méfiance... Quand on fleurte avec la perfection, on peut forcément être tenté de prolonger le plaisir, tout en prenant le risque de ne pas réitérer le plaisir initial et d'être déçu...
Malgré tout, je me lance. Je découvre qu'il s'agit d'un nouveau cycle, une vingtaine d'années après le premier.
Après avoir suivi l'arrivée des visiteurs et leur gestion de notre terre (et des habitants !) bien malade dans le premier cycle, les auteurs s'intéressent aux conséquences de cette présence après plusieurs décennies.
Evidemment, la qualité du premier cycle ne pouvait pas être qu'un coup de chance et là encore, les auteurs font preuve d'une vrai intelligence sociologique, sans doute en s'inspirant de situations géopolitiques similaires récentes... le récit est du coup plus tourné vers le thriller ce qui n'est pas désagréable. Un tout petit bémol sur une équipe de méchants terriens légèrement caricaturale qui s'en prennent à un gentil extra-terrestre
Un très bon moment encore une fois.
De la grande qualité à promouvoir auprès de son entourage !
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Fred Duval nous régale avec cet excellent tome qui nous réserve bien des surprises, nous offre de bons rebondissements et nous procure de bonnes émotions. Le scénariste sait mettre en avant la fragilité de l'être humain. Et de ce fait, ce récit garde toujours un lien avec notre actualité.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Fred Duval confronte habilement les points de vue des visiteurs du Complexe et des humains autour d'une intrigue riche et complexe qui, hors de son contexte SF, appelle à la réflexion. L'action n'est certes pas l'élément dominant de ce tome, mais quand elle se présente, c'est à travers quelques scènes fort spectaculaires. La longue séquence introductive retrace indirectement les événements du cycle précédent et permet (presque) d'aborder Renaissance à la faveur de Sui Juris.
Lire la critique sur le site : Auracan
Le scénario de Fred Duval avec la participation de Fred Blanchard pour le design est cadré. Le dessin de Emem apporte aux ambiances, aux décors, aux personnages une puissance évocatrice réelle et crédible.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Le gros fiasco, c'est sur nos libertés ! Est-ce qu'il fallait supprimer les frontières pour sauver la Terre du désastre ? Est-ce qu'il fallait laisser la justice aux Hommes mais décider des priorités à leur place ?
Au fond, mes frères, mes sœurs, on en est où, nous autres, pauvres humains jugés immatures par le reste du cosmos ?
J'ai vu la folie des Hommes, leurs peurs qui rongent leurs consciences et les mènent à d'indicibles cruautés... J'ai mal...
"Jour J, qui a tué le président ?", Fred Duval, Jean-Pierre Pécaud, Colin Wilson, éditions Delcourt
Conseil lecture de la bande dessinée par Stéphane Nappez, co-fondateur de l'association Baraques Walden.
Entretien mené à l'Abbaye de Jumièges (département de la Seine-Maritime)
Vidéo : Paris Normandie