Non, vraiment, ça ne fonctionne pas, ce roman.
Comme nombre de lecteurs, certainement, j'ai été attiré par le titre, songeant à
Stephen King, auquel une critique du “Journal du dimanche” fait référence sur la quatrième de couverture.
Le livre s'ouvre, de fait, sur le 23 novembre 1963. Kennedy n'est pas assassiné à Dallas. Bien… Entre alors en scène le personnage principal, Mitch Newman, journaliste. Nous allons suivre sa longue histoire sur près de 500 pages, tandis qu'il enquête sur le suicide de Jean Boyd, la femme qu'il avait aimée.
Bien sûr, Kennedy revient sur le devant de la scène, dans une variante de l'histoire réelle sans aucun intérêt – du moins à mes yeux. Et le final est embrouillé, assez invraisemblable. Je déteste ces auteurs incapables de s'exprimer clairement, surtout au moment de la conclusion.
Pour ne rien arranger, c'est extrêmement mal écrit, au point qu'il faut parfois s'y reprendre à plusieurs fois pour comprendre le sens d'une phrase.
Bref, un ratage complet – ce n'est pas dans mes habitudes d'être aussi catégorique, mais là, sincèrement, je ne vois pas quoi conclure d'autre…