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3,55

sur 464 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Et si …

Et si Elvis n'était pas mort ...
Et si Lady di n'était pas morte ...
Et si Hitler n'était pas né …

« Avec des si on mettrait paris en bouteille »

Et si JFK n'était pas mort en novembre 1963 …

Prétexte intéressant,
mais difficile d'adhérer à l'histoire, quand on connait l'histoire.

Donc oui pour le prétexte seulement.
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Beaucoup on adoré...
Moi je me suis beaucoup ennuyée.
Je salue l'exercice de style et l'impressionnant travail de recherche.
La plume n'est pas déplaisante...
Mais j'ai trouvé ça terriblement lent et long.
Tout ce que je retiendrait de cette lecture c'est : Tout ça pour ça...
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Une uchronie qui aurait pu être tout à fait intéressante. L'intrigue est assez bien construite, mais j'avoue qu'il m'a manqué un petit quelque chose pour être vraiment emballée.
Le point de départ de cette intrigue est stimulante : en novembre 1963, Kennedy n'est pas assassiné à Dallas. Et personne ne sait pas qu'il a échappé à un attentat.
Mitch photo journaliste un tantinet à la dérive, apprend que Jean, la femme dont il était éperdument amoureux plus jeune et qu'il a quitté pour s'engager dans la guerre de Corée, s'est suicidée.
Mitch rendra visite à Alice la mère de Jean qui refuse de croire au suicide. Mitch n'était plus en relation avec Jean depuis de nombreuses années mais la connaissant, ce suicide l'étonne tout de même. Pour apaiser Alice, il va tenter de comprendre ce qui a poussé Jean à un tel acte.
Il constate qu'elle s'est rendue à Dallas le 23 novembre et s'est fait licenciée du journal pour lequel elle travaillait pour avoir proposé une enquête qui visiblement dérangeait.
Dans le même temps, les dossiers de Jean disparaissent.
Mitch déjà sceptique va progressivement être convaincu que Jean n'a pu se suicider mais il n'ose imaginer qu'elle ait pu être assassinée.
Il va donc enquêter pour terminer le travail engagé par Jean et découvrir la vérité.

En démarrant ce livre, je m'attendais à être plongée dans les arcanes du pouvoir et de la politique. Certes, cet aspect est abordé mais trop superficiellement selon moi. Une part (trop) importante est consacrée à l'histoire d'amour raté entre Mitch et Jean, et finalement l'uchronie proposée par R.J.Ellory n'est pas assez développée. Elle est presque un élément du décor sans plus. Et les atermoiements de Mitch sur cet amour raté, l'autoflagellation permanente finissent par rendre la lecture un peu lassante par moment.

Légère déception donc pour moi par rapport à ce que le titre et la quatrième de couverture laissaient imaginer...




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R.J. Ellory imagine un monde dans lequel JFK n'aurait pas été assassiné. le 22 novembre 1963, Kennedy est bien à Dallas, mais il ne succombe pas sous les balles de Lee Harvey Oswald.
Au lieu de cela, Mitch Newman apprend le suicide de son ex-fiancée, Jean Boyd. Journaliste, Jean semblait enquêter sur l'univers des Kennedy, de mystérieuses disparitions et des trucages électoraux. Mitch, qui ne croit pas à ce suicide, part sur les traces de Jean pour comprendre ce qui s'est passé. Et met le doigt dans un engrenage infernal.

Ce livre mêle habilement enquête, jeu politique tortueux, manipulations et secrets dans un récit qui maintient le suspens jusqu'au bout.

R.J. Ellory dresse le portrait d'un président des Etats-Unis adultère et malade qui s'apprête à briguer un second mandat, secondé par des équipes inquiètes mais prêtes à tout pour que leur champion gagne.
En parallèle, Mitch Newman se débat au coeur d'une enquête durant laquelle d'autres morts vont survenir et qui semble inquiéter pas mal de personnes.

L'intrigue est bien ficelée, les chapitres s'enchaînent facilement et la lecture est globalement agréable. J'ai toutefois trouvé quelques longueurs notamment dans les moments d'introspection de Mitch Newman. Ses incessants retours sur ses regrets d'avoir rompu avec Jean finissent par être un peu lassants, le lecteur n'a pas forcément besoin qu'on le lui rabâche, d'autant que cela ralenti un peu trop l'intrigue à mon sens.

Mis à part ce bémol, l'ensemble est bien construit et donne une perspective totalement inédite à un événement connu de tous. Une revisite de l'histoire passionnante et une question qui habite tout le récit : peut-on échapper à son destin ?
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JFK n'est pas tué le 22/11/63 mais Jean est retrouvée morte … Mitch, son ancien fiancé, ne croit pas à son suicide et suit ses traces, persuadé que c'est à cause de son enquête qu'elle a été tuée.
L'idée est plutôt originale mais cela avance trop trop lentement ... et on passe plus de temps à lire les états d'âme de Mitch qu'à voir l'enquête avancer.
C'est vraiment dommage car il y aurait eu plein d'autres aspects à développer, je suis déçue.
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Il est vrai que je m'attendais à un peu mieux de ce roman. Mais il faut aussi reconnaître que le point de départ de toute cette histoire est quand même un peu casse-gueule et que, partant de là, R. J. Ellory ne s'en est pas trop mal sorti.

Alors, avec des si, on pourrait mettre Paris en bouteille, mais on pourrait aussi faire échouer l'assassinat de Kennedy en 1963 et imaginer ce qui se serait passé. Si on y ajoute le suicide d'une journaliste, un photographe reporter traumatisé par la guerre de Corée et le ratage de sa vie qui va enquêter sur la mort de son ex-fiancée, des indices étranges qui laissent à penser que le suicide n'en est peut-être pas un un, un Président malade, des femmes qui disparaissent... Tout est les ingrédients semblent réunis pour passer un bon moment.

Le talent de raconteur de l'auteur est indéniable, son style est reconnaissable entre mille et toujours aussi plaisant. Reste l'intrigue, le point faible, à mon avis, de ce roman. Ça sent quand même un peu le réchauffé tout ça, le déjà-vu, et, même si j'ai lu avec plaisir ce roman, je ne peux pas dire que j'en garderai un souvenir exceptionnel...

Ce roman est donc une petite déception pour moi.
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22 novembre 1963, John F. Kennedy, échappe à son funeste destin.
Roger Jon Ellory nous réécrit l'histoire et nous plonge dans un roman mélangeant fiction et réalité. Jack Kennedy ne sera pas assassiné ce jour là !
Juillet 1964 Mitchell Newman, photographe/journaliste raté, qui vivote tant bien que mal entre son métier qui lui permet avec peine de survivre et un penchant affirmé pour les alcools, apprends le suicide de Jean Boyd, journaliste également, la seule femme qu'il ait jamais aimée et qu'il n'a pas revue depuis plusieurs années. Mitch ne peut pas croire qu'elle se soit suicidée et décide de reprendre son enquête qu'elle avait débutée en novembre 1963 à Dallas, le jour où Kennedy n'est pas mort.
Ce livre mêle deux histoire, celle du clan Kennedy et une histoire d'amour avortée, et il le fait, comme toujours avec talent. sa plume est toujours fluide et il sait si bien nous accrocher à ses mots. On entre très facilement
dans ces turpitudes électoral amalgamant mensonges, sexe et manipulations...Je ne pense pas que le mythe Kennedy en soit entaché, au contraire, comme l'ombre et la lumière, le beau a aussi sa laideur, il a sa face cachée et un mythe restera toujours un mythe.


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Le 35ème président des Etats-Unis a donné lieu à une abondante littérature documentaire et fictionnelle. Je pense, parmi mes lectures romanesques les plus récentes, à « 22/11/63 » de Stephen King et à « Ils vont tuer Robert Kennedy » de Marc Dugain.
R. J. Ellory a fait le choix de l'uchronie. Même si un attentat contre John Fitzgerald Kennedy était bien programmé le 22 novembre 1963 à Dallas, il a échoué. Et c'est à ce fiasco que l'auteur va s'intéresser par la voix de Mitch Newman. Ce photojournaliste trentenaire et célibataire apprend le suicide de Jean Boyd, son ex-fiancée qui l'a quitté lorsqu'il a décidé de partir pour « couvrir » la guerre de Corée dont il reviendra quatre mois plus tard avec des images terribles dans la tête. Treize ans après, l'annonce de cette mort énigmatique va le bouleverser et réveiller la culpabilité qui le mine depuis leur séparation, depuis qu'il a fait le choix de partir à l'aventure plutôt que de rester auprès de la femme de sa vie devenue une journaliste d'investigation accrocheuse enquêtant sur les fraudes électorales des Kennedy en 1960 et sur les disparitions mystérieuses de femmes. L'homme de peu d'ambition, alcoolique et à la limite de la dépression va, malgré quelques bâtons dans les roues, poursuivre les recherches de Jean. Une manière de donner une ultime marque d'amour et de se racheter de son erreur passée. Il se rend alors compte que le charismatique JFK n'a rien d'un enfant de choeur. Il serait non seulement un tricheur et un menteur mais aussi époux volage (c'est un euphémisme !). A ce tableau peu glorieux s'ajoutent de graves problèmes de santé soignés à coups de médicaments et de drogues. Et côté politique, le bilan est loin d'être brillant. Si le combat pour les droits civiques des Noirs est à porter à son crédit, le bide de la baie des Cochons, la construction du mur de Berlin en 1961 et l'engagement perdu d'avance au Vietnam sont les points noirs de son action ou de son inaction.
Si le récit qui mêle personnages réels et de fiction, grande histoire et narration intime, est bien mené, j'ai trouvé, pour une fois, que R. J. Ellory tournait en rond et que le personnage principal, Mitch Newman était peu attachant avec son obsession et sa culpabilité envahissantes.
Lien : http://papivore.net/litterat..
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22 novembre 1963, John F. Kennedy n'est pas victime d'attentat à Dallas et ne meurt pas.
Ce qui n'est pas le cas de la journaliste Jean Boyd. Son ancien fiancé ne peut croire à son suicide et reprend son enquête dans le sillage du président.

Loin des clichés du jeune homme fougueux et lumineux porté par les médias, nous découvrons un côté très obscur de Kennedy.
Quelle part de vrai ? Quelle part de fiction ?
On arrive vite à regretter qu'il n'ait pas été assassiné....

Les faits sont retranscrits avec précision et minutie, la politique Américaine de l'époque décortiquée et analysée sans concession.
R. J. Ellory propose ici un vrai travail de fond.
Si cette période ou les romans axés sur la politique vous intéressent, vous allez adorer.

Pour ma part, je n'ai pas accroché. J'aime quand il y a plus d'action. J'ai eu du mal à suivre Mitch dans ses tergiversations et les noeuds de son enquête. le roman est fortement basé sur les réflexions et recoupements d'informations du journaliste, et assez peu sur des actions et retournements de situation. Ce n'est pas un style qui me scotche à mon roman.

Mon préféré ce cet auteur reste "le chant de l'assassin" qui fût un véritable coup de coeur.
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QUANS SOUDAIN... RIEN

John F Kennedy est l'angle mort de l'histoire politique étasunienne. Son mandat s'est trouvé figé dans l'ambre de la tragédie et du fatum. Un assassinat a englouti les failles béantes de Kennedy. Son élection gagnée d'un cheveu, probablement achetée par son père. le queutard compulsif à faire passer DSK pour un Dominicain sous bromure. le cocktail médicamenteux complexe pour juguler la douleur, la maladie d'Addison, les sautes d'humeur etc. Tout cela, balayé par la conflagration planétaire et le tir précis d'un minable, selon la version officielle. Kennedy glamourisé pour l'éternité, un nouvel Arthur en son nouveau Camelot, au bras de sa Guenièvre.

RJ Ellory a la bonne idée d'imaginer que le cortège présidentiel traverse sans encombre Dallas. Kennedy est sauf. Sur ce canevas uchronique, Ellory trousse un livre haletant, terriblement efficace.
Entre 22/11/63 et House of cards assène la quatrième de couverture. À vrai dire, j'ai surtout songé au titanesque American Tabloïd du presque homonyme de RJ, James Ellroy. L'opus de Ellory n'atteint pas la puissance du Mad Dog, un R déplacé d'un cran sur la gauche fait parfois une sacrée différence. Néanmoins, son livre se lit sans faillir.

Kennedy s'y fait désosser, presque au ridicule. Rien n'est à sauver. Même la crise des missiles cubains, qui était pourtant portée, me semble-t-il, au crédit de Kennedy, est montrée comme un échec cuisant. Ellory épargne Bobby en revanche et le dépeint comme le véritable homme d'état d'une Administration au bord du gouffre. Robert Kennedy, l'acte tragiquement manqué de la politique américaine.

L'avantage d'un monde parallèle est que l'on peut y créer ex-nihilo une théorie du complot à soi, sans rien devoir à notre temporalité tangible. Ellory y développe sa propre thèse, suggestive et singulièrement amère. Plus que dans une redondance un brin crispante d'un amour mort-né, à travers les lectures pesantes et récurrentes des lettres du héros à son amour de jeunesse, suicidée opportuniste, c'est dans ce dénouement grinçant que ce bouquin est le plus probant.
Lien : https://micmacbibliotheque.b..
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