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3,55

sur 464 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
L'histoire politique américaine est un sujet qui m'intéresse beaucoup. Cette année, j'ai déjà été bien gâtée. La vie et la fin tragique de John Fitzgerald Kennedy est un sujet qui a déjà été abordé de nombreuses fois en livres et même en séries ou films. Pourtant, je ne m'en lasse jamais. le dernier livre de R.J. Ellory a l'originalité d'imaginer que Lee Harvey Oswald n'aurait pas assassiné le 35ème président des Etats-Unis lors de sa visite à Dallas, le 22 novembre 1963.

Cette idée constitue le point de départ d'une enquête qui semble ne pas avoir de lien direct avec la dynastie des Kennedy. On accompagne Mitch Newman, un photo-reporter qui ne peut croire au suicide de son ancienne fiancée, Jean. Ceci étant la plus grande déception de sa vie, ce trentenaire ne peut expliquer que cet amour de jeunesse ait décidé de mettre fin à ses jours. Mais alors qu'il cherche la vérité, il va se retrouver projeter au sein d'un milieu où l'on ne fait pas de cadeau : la politique américaine.

Dans ce thriller politique, les personnages de fiction côtoient les Grands de ce monde. L'auteur parvient à donner corps à cette ribambelle de protagonistes comme s'ils avaient tous réellement existés. Il est souvent étonnant comme les dialogues, pourtant imaginés, auraient très bien pu s'échanger entre les Kennedy eux-mêmes par exemple, comme si R.J. Ellory y avait lui-même assisté. Tant les descriptions semblent réalistes, j'ai moi-même eu l'impression de me trouver dans le bureau ovale en compagnie des hauts-dignitaires américains ou dans les couloirs de la Maison Blanche en compagnie de John et de son frère Bobby Kennedy.

Je n'ai pas l'occasion de souvent lire des thrillers politiques mais celui-ci m'a vraiment transportée au cours de la décennie des sixties qui a vu la crise des missiles soviétiques à Cuba, la construction du mur de Berlin, la course à la lune, … Même si je suis loin de l'avoir connue vu que je ne suis née plus de 20 ans après ! On y apprend plein de choses quant à la géopolitique mondiale et cela n'est pas pour me déplaire.

C'est toute une atmosphère qui entoure cette enquête originale tant par ses sujets que dans le milieu où elle se déroule, intelligemment construit par l'auteur. Il est aisé de faire des parallèles avec certains événements et ce n'est qu'à la toute fin, quand le puzzle est terminé, que le lecteur pourra se forger son propre avis quant aux sous-entendus mis en place, quant à certaines conjonctures qui découlent alors comme des évidences.

Un petit conseil est que, dès le début, il est important de bien garder à l'esprit les différents personnages et leur rôle afin de ne pas en perdre le fil. Ensuite, vous ne pourrez que vous immerger dans cette histoire inventée mais qui finalement n'est peut-être pas si éloignée que ça de la réalité….

Je remercie les éditions Sonatine ainsi que Muriel Poletti-Arlès pour leur confiance.
Lien : https://www.musemaniasbooks...
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Mitch et Jean s'aimaient d'amour tendre. Connaissance à la fac, fiançailles, vie commune en attendant le mariage. Ciel bleu bien dégagé mais voilà, inconsistance masculine, fi de l'autre, moi démesuré et obstination, le garçon lâche tout pour partir faire l'armée en Corée. Photo reporter. Il y restera quatre mois. A son retour amende honorable, excuses, rien n'y fera, en vain et inutile d'écrire les courriers resteront définitivement lettres mortes.

Coup de téléphone, Mitch apprend par la mère de Jean que cette dernière s'est suicidée. Impossible dit la mère en pleurs, elle aimait trop la vie. Alors Mitch se lance sur les traces de son ex compagne, son travail de journaliste et de ce qui aurait pu l'amener au suicide.
Inutile de dire, comme le titre l'indique que tout converge vers les Kennedy's brothers. John (Jack) & Robert (Bobby).

Pour celui qui a lu ou s'est intéressé au destin de ce président il est facile de deviner ce que brosse ici Ellory : un portrait très peu flatteur du personnage. D'aucuns, dont je fais partie, pensent beaucoup de mal de l'homme et notamment de son lien avec les femmes à commencer par Jackie elle même.
Dans son uchronie l'auteur déplace les choses avec maitrise tout en peignant, avec justesse, le clan Kennedy et son entourage et la fin "probable" de JFK.
Le bouquin se lit bien et facilement et l'histoire est suffisamment intéressante pour éviter de penser que c'est du déjà vu réchauffé.
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Jean, l'ancienne fiancée de Mitch, est retrouvée morte chez elle. L'enquête conclut à un suicide, mais Mitch ne peut y croire. D'ailleurs, pourquoi ses documents sont-ils récupérés par des inconnus ? Que faisait-elle à Dallas en novembre dernier ?
Mitch met ses pas dans ceux de Jean espérant ainsi découvrir des réponses. Il trouve un policier avec qui Jean était en contact, celui-ci refuse de lui parler, puis accepte, mais on n'a pas avancé d'un pouce. Il demande à Mitch de ne pas le recontacter, ce que Mitch fait quand même bien sûr. le policier lui permet de rencontrer Jack Ruby.
L'auteur explore ce qui aurait pu se passer si John Kennedy n'était pas mort à Dallas le 22/11/63, une idée intéressante, mais le livre souffre de longueurs.

Lien : https://dequoilire.com/le-jo..
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Le thème choisi par R.J. Ellory pour construire cette intéressante uchronie est celui de l'inépuisable assassinat de Kennedy, de tous les mystères qui le précèdent, l'entourent et ont suivi le célèbre 22 novembre 1963.

R.J. Ellory a choisi de lui accorder un sursis de neuf mois pour dérouler autour du charismatique président une double enquête, celle d'une jeune journaliste, Jean, et celle de son ex-fiancé, Mitch, marqué par la guerre de Corée et par le fait d'avoir perdu deux fois l'amour de sa vie.

Le parcours de Mitch est très bien balisé par l'auteur, avec toutefois des longueurs qui enlèvent quelques qualités de qui aurait pu être un pur thriller politique uchronique. Mais le choix d'Ellory a été de traiter le côté psychologique des personnalités de ses deux héros et cela reste réussi puisque le lecteur découvre leurs psychismes respectifs à mesure qu'il progresse dans l'enquête.

Ensuite, rien ne manque, on a le dépôt de livres scolaires d'Elm Street, Jack Ruby, Oswald qui n'apparaît toutefois qu'à plus de la moitié du livre, sa personnalité étant beaucoup moins creusée que celle de Ruby, mais cela a été finalement plus intéressant de suivre de près Ruby alors qu'à propos d'Oswald tout ou presque a été dit.

L'image de Kennedy et de sa famille n'est pas ménagée. On sait qu'elle ne le mérite pas et celle de John en particulier qui aura séduit l'Amérique en lui cachant presque tout de lui-même, tel un Jekyll saturé de médicaments.

Le parallèle avec le célèbre roman de Stephen King ne peut être évité, l'ouvrage de King allait beaucoup plus loin que l'histoire de Kennedy. Je crois qu'il ne faut pas les comparer, King allant dans les moindres détails, alors qu'Ellory laisse ses lecteurs dans les mêmes incertitudes que celles vécues par ses personnages.

Enfin, très bon choix de titre autour duquel on pourrait construire bien d'autres histoires en épargnant Kennedy ce 22 novembre 1963.
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Dans ce livre, un évènement n'a pas eu lieu. Ce suspens là n'ira pas très loin puisque tout est dit dans le titre. Kennedy n'a pas été assassiné, ce qui va nous plonger dans de nouveaux complots, intrigues, secrets, mystères, à la sauce américaine.
Mitch, quelques mois après ce non- évènement, apprend le suicide de Jean, l'une des ses amies qu'il n'a pas vu depuis longtemps. Ce suicide lui paraissant inexpliqué et inexplicable, il va enquêter. Cette enquête va le mener dans l'entourage du président toujours en vie.
La vie politique américaine, ajoutée à un meurtre sur lequel planera toujours une ombre mystique et une famille sulfureuse qui a fiat couler beaucoup d'encre, font un cocktail parfait pour un thriller et une uchronie réussis. Et tout ça sous une plume sans accro. Les faits et la fiction se mélangent pour le plus grand bonheur des lecteurs.
Une lecture prenante, dense pour laquelle je ne saurais vous conseiller de vous y attaquer qu'avec un esprit alerte pour l'apprécier à sa juste valeur.
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Une grande histoire d'amour malheureux, mêlée de personnages historiques, mais en réinventant le fil des événements.

Mitch a pris la décision d'aller en Asie pour couvrir la guerre. Il a quitté celle qu'il aime, elle ne lui a jamais pardonné. Quinze ans plus tard, elle est retrouvée morte, suicidée. Il tente de découvrir ce qui l'a conduit là. Il remonte le fil de ses dernières enquêtes et se rend à Dallas où le président Kennedy n'est pas mort en nombre 1963. Il y croisera Jack Ruby et même un certain Lee Harvey Oswald…

Si Kennedy n'est pas mort, il en prend pour son rhume. le roman est implacable sur la famille Kennedy qui aurait truqué l'élection, sur leurs accointances avec la mafia, sur la personnalité trouble de « Jack », sur ses nombreuses maîtresses et sur le travail des services de sécurité pour les cacher. On décrit aussi ses faiblesses politiques, la Baie des Cochons de Cuba, le mur de Berlin et la guerre au Vietnam et on mentionne que la santé du président l'oblige à prendre une tonne de médications qui peuvent jouer sur son humeur et son discernement. (À en croire le roman, on dirait même que Trump n'était pas le premier président psychopathe!…)

Un thriller qui mélange habilement la romance et le règlement de comptes avec l'histoire, mais dans un contexte d'uchronie qui permet de prendre toutes les libertés avec l'Histoire.
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Ce roman est une uchronie, sans phénomène surnaturel, qui imagine ce qui ce serait passé si JFK n'avait pas été victime de l'attentat qui l'a tué en novembre 63.
C'est également un polar ; Mitch vient d'apprendre le suicide de son ex-fiancée qu'il n'a pas revu depuis 15 ans. Il n'y croit pas, il est effondré et il décide d'enquêter.
Ce roman mélange allégrement fiction et réalité.
J'ai appris plein de chose sur John Kennedy ; son addiction au sexe bien sûr mais aussi ses problèmes de santé, sa dépendance aux médicaments, ses décisions politiques aléatoires, ses sautes d'humeur, les rumeurs de son élection entachée de fraude.
On croise également Lee Harvey Oswald, son séjour en URSS, son communisme revendiqué...
Un roman inclassable : uchronie, polar, analyse politique, un peu de biographie...
J'ai été captivée de la première à la dernière page.
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"Si Kennedy n'était pas mort en novembre 1963, garderait-on de lui le même souvenir ou aurait-il rejoint le rang des disgrâciés ?" C'est l'enjeu de ce thriller qui détruit le mythe Kennedy dans un univers parallèle où Kennedy n'a pas été assassiné à Dallas...La fin est troublante et suggère un complot. C'est aussi une histoire d'amour qui finit mal. Et une plongée dans la politique américaine...
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Cette uchronie aurait pu aussi s'appeler "Le jour où le tailleur rose Chanel de Jackie ne reçu pas la cervelle de John Kennedy"…

Titre sans doute non retenu car trop long. Trop gore aussi… Pas une bonne pub pour les tailleurs Channel, ni pour les décapotables.

À propos de capote, il semblerait que JFK était un chaud lapin qui tirait très souvent son coup (sauf que le dernier tir fut pour Lee Harvey Oswald – ok, je sors).

L'a-t-il fait plus souvent qu'un certain DSK, ça, l'Histoire ne le dit pas car on n'a pas compté les tirs.

Pour revenir aux choses sérieuses, le titre en V.O était bien trouvé car mystérieux (Trois balles – Celle qui l'a manqué, celle qui l'a tuée et celle qui a changé le monde).

Le portrait de JFK est sans paillettes et loin de ce que j'ai toujours entendu depuis que je suis gosse : Kennedy, le gendre idéal, parfait, le bô gosse, le jeune président, le sourire ravageur.

Les médias nous ont vendu un homme qui n'existait pas, on nous a fabriqué une légende, dressé un portrait flatteur de JFK et passé sous silence ses défauts, ses manies, ses erreurs, ses amitiés avec la mafia, les magouilles de son élection.

Dans cette uchronie, on part du principe que JFK n'a pas été abattu à Dallas, le 22/11/63… Qu'est-ce qu'il se serait passé ensuite, si John avait pu travailler à sa réélection ? Vous avez 432 pages pour y répondre.

Mêlant habillement la politique de l'époque, les personnages réels et ceux de fiction, cette dystopie nous montre un JFK tel qu'il était et nous sommes loin de la légende qu'on nous a fait bouffer durant des décennies.

Le portrait réel de John n'est pas flatteur et on a même envie d'aller le classer parmi les présidents les plus catastrophiques alors qu'on aurait eu envie, avant, de le mettre parmi les meilleurs.

Propagande, quand tu nous manipules et qu'on te croit sur parole.

Mais Ellory ne se contente pas de nous montrer les coulisses du pouvoir et de la chambre, il propulse aussi Mitchell Newman, un pauvre journaliste raté, dans une enquête sur un événement qu'il semble avoir eu lieu à Dallas, au moment où Kennedy traversait Dealey Plaza dans sa Ford Continentale décapotable.

Ce n'est pas lui qui avait soulevé le lièvre, mais son ex-petite amie, que l'on vient de retrouver suicidée (alors qu'elle avait un chat !) et dont la police est venue chercher tous ses papiers de journaliste. Louche, très louche.

Newman va devenir un nouvel homme (son nom était-il prédestiné ?) en se lançant sur l'enquête, commençant à sortir de sa léthargie, de son laisser-aller, de son apitoiement sur lui-même et ce qu'il va découvrir, sur l'enquête et sur lui-même, va le changer. Et il va hériter d'un chat.

L'équilibre est bien respecté entre le côté politique et celui de l'enquête de Mitch, qui est parti de quasi rien et à tout de même remonté une fameuse piste, sans jamais rien lâcher, emmerdant tout le monde dans cette quête qu'il n'accomplit que pour tenter de se racheter, tant il s'en veut encore d'être pari en Corée, laissant sa copine seule.

Il n'a manqué qu'une chose dans le roman : des émotions. Ellory m'a habitué à des émotions dans ses romans, certains m'ayant même foutu le coeur en vrac, mais ici, j'en ai moins ressenti, n'arrivant pas à m'attacher à Mitch, le trouvant un peu trop pathétique de vouloir effacer sa faute du passé en se rachetant aux yeux d'une morte.

Maintenant, ce n'est pas parce que je n'ai pas ressenti des émotions qu'il n'y en avait pas, juste que je suis restée de marbre face à elles.

Une uchronie bien ficelée, qui nous montre l'envers du décor, l'envers de la légende et croyez-moi, elle n'était pas reluisante, la légende de JFK, ni celle de sa famille.

Le roman nous montre un président accro aux médocs, à la santé chancelante, aux appétits sexuels gargantuesques et un homme qui ne tenait pas si bien la barre du pays qu'on a voulu nous faire croire.

Ellory n'a pas choisi la facilité en revisitant un événement marquant du siècle dernier, cette scène d'un président qui s'écroule et de son épouse qui fiche le camp (j'aurais fait pareil), de ces images qui furent diffusées des milliers de fois.

En s'affranchissant de cet assassinat qui fit couler beaucoup d'encre et dont on ne saura jamais le fin mot, l'auteur développe un autre roman, une autre histoire, comme le fit Stephen King, mais d'une autre manière.

Le sujet n'était pas facile, il était glissant mais Ellory tire son épingle du jeu dans cet univers de l'uchronie et nous propose un roman qu'il est difficile de lâcher, même si, comme je l'ai dit, je n'ai pas ressenti des émotions.

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R. J. Ellory revisite l'histoire, le 22/11/1963 JFK n'a pas été assassiné, Lee Oswald a raté sa cible. Kennedy est occupé à préparer sa réélection avec Bobby et toute son équipe.
L'autre versant de l'histoire c'est Mitch, jeune journaliste, celui-ci vient d'apprendre le suicide de son ex fiancée Jean qu'il avait délaissée pour aller couvrir la guerre de Corée.. Jean ne lui avait pas pardonné et ils avaient rompu. Mitch va essayer de comprendre ce qui a amené Jean à un tel acte, bien qu'il n'y croit pas vraiment, ça ne colle pas avec la personnalité de Jean qui était une battante. Il va se plonger dans les dossiers de Jean, elle était journaliste aussi, fouiller dans ses fréquentations, voir sur quoi elle travaillait. Il va mener une véritable enquête, retracer ses derniers mois de travail. Il est submergé par la peine, il se remet en cause, serait ce à cause de lui qu'elle est morte ? Seraient ils toujours ensemble s'il n'était pas parti en Corée ?.plus Mitch enquête et creuse plus il a le pressentiment que quelque chose de louche s'est produit. Il découvre que Jean enquetait sur JFK, qu'elle était à Dallas elle aussi, à la même date et dans le même hôtel que le président.
Jean aurait elle été supprimée car elle était un témoin gênant ?
L'auteur dresse un portrait très fouillé de Mitch, une analyse poussée.
Le portrait qu'il fait de JFK n' a rien d'original, homme aux multiples conquêtes féminines, malade, engloutissant des tonnes de médicaments. Quelques paragraphes sur la politique de réélection me semblent un peu de trop, et alourdissent légèrement la lecture en la rendant moins fluide.
J'ai retrouvé avec plaisir la plume sensible de JR Ellory qui sait si bien dresser des personnages au psychisme fouillé et dense comme dans le chant de l'assassin.
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