Qui laisse passer la lumière

Un titre et une couverture qui attirent les yeux et intriguent pour une histoire originale de fantôme, de famille, de jeune fille qui grandit et qui mérite d'être découverte. Plus une autre spécificité, les poupées de chiffons. Nous allons suivre la jeune Diane, 12 ans dans cet one-shot aux airs mystiques et bien étranges. le tout se tient plutôt bien en un tome.
Il est édité par Glénat. le scénario est assuré par Antoine Rocher et le dessin par Lilas Cognet. le graphisme a un côté assez étrange, bizarre mais en tout cas les émotions ressortent bien des personnages, et surtout l'aspect fantôme est délicieusement traité.
Diane n'a pas vraiment d'amis à l'école, ses camarades sont même très loin d'être sympathiques avec elle, qui leur apparaît comme bien bizarre. Sa mère a l'air assez distante, leur relation semble complexe, par contre elle semble entretenir un lien fort et puissant avec sa mamie.
Diane a une passion pour les poupées de chiffon, ce qui a de quoi partager quelque part. Il y a à la fois un côté adorable, et un autre glauque. Elle aime transformer ceux qu'elle connaît en ses poupées de chiffon.
Diane semble étrange par moment comme si elle n'était plus tout à fait elle-même, c'est ainsi qu'elle semble changer par moment et que des mots sortent. Nous l'entendons aussi beaucoup tousser. Elle a une capacité, et c'est ainsi qu'elle va faire connaissance avec son grand grand papy, Lebel Hadrien, qui a son nom sur un monument aux morts, en tant que fantôme. Il semble être son meilleur ami, ils partagent beaucoup ensemble, également un peu sur son passé pendant la guerre (rien de trop terrible n'est montré). Mais certains détails prêtent à confusion, sont fortement étranges.
Petit à petit, Diane découvre des éléments sur sa famille, et en même temps elle grandit.
A vous de tout découvrir par vous même, pas à pas, jusqu'à un final intéressant.

Voici une BD très originale mais aussi très déstabilisante. Beaucoup de thèmes intéressants sont abordés mais traités de manière trop superficielles pour moi. J'ai eu des difficultés à bien comprendre les i tentions de l'auteur. Les illustrations sont du même calibre. Elles sont sympathiques mais je les trouve parfois superficielle et il est parfois difficile de bien s'identifier aux personnages.
Au final je garde une impression mitigée. C'est dommage.

Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière.

Cette jolie bande dessinée parle un peu de folie, beaucoup de familles et d'altérité. J'ai été très agréablement surpris par l'histoire. J'ai trouvé que les différents rebondissements s'articulaient bien. On s'attache à Diane et à ses poupées dans cette campagne des années 70. le dessin est doux et lumineux. Je ne rentrerai pas plus dans l'histoire.

C'est une bonne découverte, merci à Glénat et à Babelio pour cette Masse Critique.

Une bande dessinée qui avait beaucoup pour me plaire mais je ressors de cette lecture un peu déçue.. je pense que je suis passée à côté de l'histoire. Nous y suivons la petite Diane qui entretient un lien avec son défunt arrière arrière grand-père. Au début j'ai trouvé l'histoire très bien, la découverte du lien entre les deux, l'histoire de Hadrien la quête de Diane ..mais plus les pages défilent plus je lâche l'histoire. Je n'ai pas compris la fin, j'ai été perdue. Il y avait des incohérences et finalement je n'ai pas compris le dénouement de cette histoire.
Le thème n'en reste pas moins très intéressant.