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EAN : 9782359841831
32 pages
Esperluète éditions (05/04/2024)
3.83/5   3 notes
Résumé :
À propos
Je me souviens de ta main qui traçait des lignes à la craie sur les tissus. De ton trait de coupe, tu délimitais des territoires entiers, qui portaient les noms de crêpe de Chine, bourrette de soie, panne de velours, lin, coton suisse, tweed, toile, gabardine, flanelle, étamine de laine...

Entre souvenir d'enfance et malentendus liés à la langue, Florence Gilard esquisse à petites touches sa relation à sa grand-mère. Elle décrit les ge... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Merci à Babelio et aux éditions Esperluète pour cet album emprunt de douceur et de nostalgie, reçu dans le cadre de la masse critique graphique.

L'autrice fait partie de cette génération d'enfants qui ont grandi alors que le western était un genre phare, LE film à regarder en famille lorsqu'il en passait un à la télévision. Les mots mystérieux "The end" qui en marquaient la fin l'ont intriguée, fascinée, jusqu'à ce qu'elle en comprenne le sens, et au moment où elle se remémore sa grand-mère, ce sont ces mots qui ressurgissent, avec leur cortège de cow-boys et d'Indiens crayonnés. Leur sonorité proche de "the hand" est l'occasion de faire le lien avec les mains expertes de cette grand-mère couturière, dont les tissus aux noms sibyllins entraînaient l'enfant dans des contrées imaginaires. Une grand-mère qui mentionnait les Américains en évoquant la guerre, se parant de l'aura d'avoir côtoyé les cow-boys.

"The End" est un album mêlant plusieurs techniques graphiques pour faire ressurgir en quelques pages et peu de mots une époque et une grand-mère aimée. La couverture elle-même est un condensé de l'album, évoquant à la fois l'enfance par ces grands carreaux qui rappellent les serviettes de tables et l'étiquette qu'on cousait sur les vêtements des enfants pour les marquer à leurs noms, la couture par l'élégante broderie du titre, l'univers du western dessiné au crayon de couleurs. Au fil de ces quelques pages, l'autrice tisse un portrait en creux de l'enfant qu'elle a été en même temps qu'elle évoque sa grand-mère, dont trois photographies sont enchâssées dans un décor de tissus et de silhouettes crayonnées.
The End est un livre déroutant, qui m'a touchée car j'y ai retrouvé mes propres souvenirs, ayant eu une mère qui confectionnait les vêtements de toute la famille et ayant moi aussi joué et dessiné en écoutant le tacatacatac de la machine à coudre. Si l'esthétique du livre pourra attirer les lecteurs curieux, je me demande toutefois si les générations qui n'ont pas joué aux cow-boys et aux Indiens seront aussi sensibles à son univers.
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Je remercie Babelio ainsi que les éditions Esperluète de m'avoir offert ce livre dans le cadre d'une masse critique.

The End est un livre revenant sur la nostalgie d'une enfance passée auprès de sa grand mère, les souvenirs que l'on garde des moments précieux passés ensemble et de la différence entre les générations.
L'ouvrage est intéressant visuellement, les pages alternent entre différentes techniques telles que le dessin à la craie, la couture, les photographies, les découpages et collages. Même si c'est imprimé on peut tout à fait imaginer ressentir la matière de chaque élément sous nos doigts, alors, la nostalgie nous gagne nous aussi, lecteurs.
On passe de scènes entre cow-boys et indiens, à des patrons de couture mais aussi du tissu ressemblant à une nappe ou des rideaux, ceux que l'on trouverai chez notre grand-mère.
Concernant l'histoire, pour être honnête j'ai du lire plusieurs fois le livre avant de comprendre qu'il était volontaire de ne laisser que des bribes de phrases. Nous avons ici une adulte mais dont une a l'impression qu'elle restera à jamais enfant lorsqu'elle parlera de sa grand-mère, c'est ce qui rend le récit plus touchant, émouvant.
The End est un joli ouvrage, que je recommanderai aux enfants, petits-enfants mais aussi aux grands-parents.
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Pour qui faut-il évaluer cet album de Florence Gilard intitulé « The end »?
Un enfant ? Comprendra-t-il l'hommage et la nostalgie qui imprègne chaque page ? Aura-t-il fait des décalques au crayon à papier pour conserver le dessin d'un napperon ? S'il est un peu avancé en âge, il comprendra sans doute la métaphore du fil
Un adulte ? Dans ce cas, pour que le contenu - images et texte- lui parle et qu'il leur soit donné leur vraie valeur, il faudra qu'il ait eu lui-même une mère couturière, aimant les beaux textiles, connaissant ses techniques de tissage, ayant utilisé les patrons pour habiller sa progéniture et elle-même, avec la craie bleue (si douce à toucher, souvenir de petite fille), conservant les chutes de tissus, faisant vrombir la machine à coudre puis ralentissant pour prendre le virage, et mettre le point final. The end.
Merci à masse critique et aux éditions Esperluète de m'avoir permis de revivre ces moments de mon enfance, qui disent une économie familiale, l'amour des belles choses et du travail bien fait, la présence et l'attention.
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