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Catherine Meurisse (Autre)
EAN : 9782603031049
224 pages
Delachaux et Niestlé (29/03/2024)
5/5   2 notes
Résumé :
Elle est près de nous et nous la remarquons à peine. Pourtant l’abeille est essentielle. Sait-on que son existence conditionne la nôtre, et que sa disparition sonnera le glas de la vie humaine ? Ce destin est d’autant plus énigmatique que la société à laquelle elle appartient, la colonie, présente des similitudes troublantes avec la nôtre. Comme nous, l’abeille est capable de gérer le quotidien avec efficacité, de faire des choix, d’organiser des consultations avant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Tout d'abord un grand merci à Babelio et aux éditions Delachaux et Niestle de m'avoir offert ce livre dans le cadre de la Masse Critique d'avril 2024.
C'est un livre incroyable. Moi qui ne connaissait pas grand chose sur les abeilles, j'ai appris beaucoup. Notamment, que son existence conditionne la nôtre. Leur organisation est pratiquement similaire à celle des humains. Il y a par exemple les éclaireuses qui repèrent les fleurs à butiner. Ces éclaireuses sont d'anciennes butineuses, elles sont pleines d'expériences. Parmi les ouvrières, ce sont elles qui sont à la tête de cette organisation. Elles ordonnent aux butineuses les endroits à butiner et cela concerne qu'une sorte de fleurs. Une fois la récolte faite, les butineuses rentrent dans la ruche et attendent les ordres des éclaireuses. Et il y a plein d'autres détails dans ce livre. On y apprend beaucoup !
C'est un livre accessible à tous pour qu'un peu on s'y intéresse.
Les quelques illustrations sont réalisées par Catherine Meurisse.
Un bien beau livre.
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Un ouvrage sur les abeilles passionnant écrit par un passionné.
Énorme merci à Masse critique. Ces petites bêtes m'ont toujours intriguée. Je me rends compte que j'étais encore bien ignorante. J'y ai appris plein de choses. Il se lit presque comme un polar. Ma première réflexion est que l'homme est vraiment un imbécile face à l'intelligence de ces travailleuses. On constate que c'est le seul insecte qui fabrique un aliment, pas seulement pour lui, mais aussi pour nous les humains.
Les chiffres et les conséquences concernant leurs disparitions donnent envie de pleurer. Ce livre devrait être mis entre toutes les mains, surtout celles des pollueurs bien qu'on sache très bien que cette disparition ne les affecte pas puisqu'ils ont un billet à la place du cerveau. Un petit bonus avec les illustrations aux jolies couleurs de la fille de l'apiculteur : Catherine Meurisse.
Bravo pour ce travail de recherche, de partage et d'amour.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
C'est un détail qui semble une évidence et qui est devenu un lieu commun : l'abeille fait du miel. Mais ce qui ne ressort plus de l'évidence, c'est qu'elle fait du miel en trop grande quantité pour elle seule. Les autres animaux ne font pas de stocks, ou seulement pour leurs propres besoins, comme l'écureuil, qui cache quelques noix dans la terre pour pouvoir attendre la prochaine récolte. La plupart des insectes, cousins de l'abeille, ne font pas de provisions au-delà de ce dont leur progéniture a besoin. L'abeille récolte sans limites, ou plutôt jusqu'à la limite de ses forces, bien au-delà de ses besoins, et laisse l'homme raisonnable lui prélever ce qu'elle a en trop. D'où vient cette générosité, inconnue chez les autres insectes, alors que le principe de survie, que nous avons maintes fois constaté ensemble, lui dirait normalement d'en faire moins, juste pour elle, et de ménager sa force pour vivre un peu plus longtemps ?
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Si la fleur n'est pas butinée, et donc pas fécondée, elle meurt sans fruit. Meurt avec elle, un jour ou l'autre, la plante qui la porte. Meurt avec elle l'animal qui l'a broute. Meurt avec elle l'homme qui n'a plus ni fruits, ni légumes, ni viande. Meurt avec elle l'humanité. Question de vie ou de mort pour l'abeille aussi. Le nectar de la fleur est sa seule et unique nourriture. C'est sa survie à elle, et celle de sa colonie, qui se joue dans l'immédiat. Nous retrouvons encore une préoccupation qui devient lancinante : survivre.
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L'abeille serait ainsi théoriquement capable d'identifier 40 000 parfums différents. Dans la pratique, elle va en mémoriser environ 700, ce qui est déjà considérable.
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En ce qui sont concerne l'abeille, la persistance rétinienne est d'un centième seconde. Elle photographie ainsi cent images par seconde, soit quatre fois plus que nous. Sa perception des événements est donc beaucoup plus rapide que la nôtre.
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Lorsque l'abeille a fait le plein, elle rapporte son butin à la colonie et revient. Lorsqu'elle a terminé sa mission et épuisé le carré de fleurs qui lui était assigné, elle peut repartir sur une autre mission, après avoir pris de nouvelles consignes, et peut butiner alors une autre variété de fleurs.
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