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4.3/5 (sur 10 notes)

Nationalité : Belgique
Biographie :

Bernard Antoine est auteur d'un premier roman intitulé "Pur et nu" (2018), publie aux éditions Murmures du soir.

Il est lauréat du Prix Saga 2018, prix littéraire liégeois qui récompense le meilleur premier roman belge francophone et du Prix Littéraire des Bibliothèques de la Ville de Bruxelles 2019.

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Bibliographie de Bernard Antoine   (3)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Solveig était une louve qui rusait avec les conventions, qui dominait ses colères et savait choisir le moment opportun pour humilier l'adversaire sans état d'âme. Elle savait comme personne que cette arme-là ne pardonnait pas. Surtout lorsqu'il s'agissait des mâles, surtout dans leur monde où la réputation et les apparences faisaient et défaisaient des carrières.
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Bernard Antoine
Le plaisir est un sentiment fugace qui déferle comme un torrent d'orage et qui tarit aussi vite, avec le retour du soleil. La joie, c'est autre chose. Elle vous inonde, elle vous transporte, c'est une polyphonie de l'âme, celle de ceux qui ont le talent de l'entretenir
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Soigner les " illégaux" est devenu compliqué. Et dangereux. Free World a mis sur pied une chaîne de solidarité clandestine avec la complicité de médecins et d'hôpitaux à travers le pays et même au - delà. Dans la région, l'hôpital Saint-Thomas est devenu leur base avancée la plus active. Depuis 2025, la prise en charge sanitaire d'urgence est assortie de l'obligation pour les hôpitaux de déclarer (plutôt de dénoncer) les sans - papiers. Une fois les premiers soins administrés, ils sont emmenés et transférés vers un centre de contention. Ces centres sont chargés d'organiser leur retour vers le pays d'origine. C'est ce que prévoit la loi. Mais...
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Voici ce qu'il se passe : elle est assise dans le verger et commence sa méditation, puis le ciel s'obscurcit ; elle entend la pluie tomber autour d'elle, d'abord doucement puis de plus en plus violemment, l'averse se transforme en trombes d'eau jusqu'à provoquer l'immersion totale de tout ce qui l'entoure. Sauf elle. Elle reste préservée. Elle est le témoin de l'événement, elle en est au centre, mais sans en être la victime. (.....) Le phénomène n'a duré que quelques secondes, mais son ressenti est de plusieurs minutes
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Le 18 août 2027, le monde avait cessé de respirer, tétanisé par la catastrophe. Jamais dans l'histoire des hommes, un séisme n'avait fait autant de victimes, autant de dégâts. On estimait qu'il faudrait plus d'une génération pour remettre la Californie sur pied.
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. Il se sentait mieux. Il avait refoulé sa colère dans une part de lui-même qu’il contrôlait. Maintenant il pouvait sourire même s’il était bousculé, il était capable de supporter les cris d’un enfant, l’indifférence hautaine des femmes, les œillades méprisantes des inconnus… Il pouvait à nouveau satisfaire son mépris du monde, afficher son écoeurement à la face des insignifiants qui le peuplent, leur opposer l’autorité de son jugement, de sa capacité à les entuber dans les grandes largeurs. Sa colère, il la maîtrisait avec délectation, il en respectait le souffle et les endormissements insidieux. Elle le ravissait, il la soumettait à ses désirs les plus noirs, ceux qui l’enchantaient par leur délicate perversité. Cette brûlure exaspérée, ce prurit impétueux, il en avait toujours connu le charme. Il n’avait jamais connu d’autre sentiment qui lui apportât une telle félicité que cette colère-là. Comment pouvait-on la qualifier de péché ? Elle n’était ni faiblesse ni carence de l’âme mais énergie inventive, conceptrice de fulgurances, génitrice des débordements les plus délectables… Il suffisait de la dompter, de la soumettre, de la conquérir. Ne jamais la laisser déborder en violence excessive, la maintenir en état d’ardeur et de vitalité brûlante. Il faut la faire sourire sa colère, la dérober à l’entendement de l’entourage, la transformer en une détermination rugueuse exempte de sauvagerie publique !
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L'ignorance et le fanatisme ont déboulé sur le monde. Vanité et cupidité auront préalablement préparé le terrain en creusant leur sillon de placide incurie et d'aveuglement dans le champ fertile de l'insouciance. Maintenant, le mal est fait, le poison est dans nos veines, nos consciences ont fondu au rythme de la banquise, nous sommes restés silencieux, pensant que la démocratie était comme l'air qu'on respire alors que, sous nos yeux clos, la terre enfantait des monstres.
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Le boulanger a tiré sa révérence il y a peu, des suites d'une courte maladie. Comme c'est le troisième mari qu'Olga enterre, on se pose des questions, on chuchote. Elle est belle femme, Olga. Mais les prétendants ne se pressent pas au portillon. Elle reste veuve. Et c'est un état qui lui convient. Les hommes, elle a donné. Et puis elle sent bien qu'ils se méfient, qu'ils gardent leurs distances. Parfois, ils en parlent au Bar du pêcheur. Entre mecs, après quelques bières, en rigolant trop fort suite à une saillie de l'un d'eux à propos de son cul. Elle a ce qu'il faut où il faut, Olga, mais voilà, on reste sur ses gardes. Peut-être pour rien, d'ailleurs.
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Le commandant redescendit, suivi par Jemal, Sagal et les enfants. Le chauffeur aida d'abord Jemal à grimper, il lui passa les enfants puis Sagal grimpa à son tour. (......)
Le camion s'arrêta au contrôle de douane, mais comme il voyageait à vide, il put reprendre la route sans attendre. Les douaniers ne fouillèrent pas, ce qui n'était pas le cas lorsque les camions entraient au port. Ils étaient scannés et contrôlé attentivement. Les réfugiés tentaient pour la plupart de gagner le Royaume - Uni. Très peu s'engageaient vers le continent.
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Raconter n'était pas - en soi- le crève -coeur. Le plus difficile était l'évitement : prévenir l'angoisse, conjurer la douleur, écarter l'épouvante.
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