Je nous voyais pas très flambards avec notre piano, la guitare et la batterie fatiguée. Je le disais pas aux copains pour pas les décourager, mais de tels instruments pour un numéro de clowns, c’était pas trop sérieux. On faisait plus échappés de lyrique, raclures de concerts qu’amuseurs public. Il nous aurait fallu un xylophone-nougat, de la clochette comme s’il en pleuvait, de la bouteille musicale, un saxo à paillettes, à la rigueur une trompette rouge ou un bandoléon chamarré.