- Nous lui avons dit « Voici le bonheur, voici ce que tu as cherché pendant toute ta jeunesse, voici la jeune fille qui était la fin de tous tes rêves ». Comment celui que nous poussions ainsi par les épaules n’aurait-il pas été saisi d’hésitation, puis de crainte, puis d’épouvante et n’aurait pas cédé à la tentation de s’enfuir !
- Yvonne, dis-je tout bas, vous saviez bien que vous étiez ce bonheur-là, cette jeune fille là.
- Ah, soupira-t-elle. Comment ai-je pu un instant avoir cette pensée orgueilleuse ! C’est cette pensée-là qui est cause de tout.